Le voyage commence aujourd'hui avec les derniers préparatifs et comme à chaque départ les angoisses afférentes !
Ai-je bien rempli mon sac, n'ai-je rien oublié...
Je n'y penserai plus qu'une fois assis dans l'avion
En attendant je me demande comment va être notre escale à Bangkok vu les inondations qu'il y a !
Pour information je pars avec mes habituels compères Hélène et Jo.
Nous nous sommes donné rendez-vous à Denfert pour prendre le RER jusqu'à Roissy.
AVANT LE MYANMAR IL Y A L'ETAPE BANGKOK
Vol sans problème Sur Emirath, les repas sont particulièrement bon et goûteux
De Paris 6h30 de vol pour aller jusqu'à Dubaï ou j'ai aperçu au loin la fameuse tour de plus de 800m de haut.L'aérogare est immense et bondé de passagers.
Même temps pour rejoindre Bangkok, mais cela laisse peu de temps pour dormir.
Avant d'atterrir, nous survolons à basse altitude la partie terrestre qui se trouve entre la côte et les pistes. Si tous les surface non construite sont sous l'eau, les routes, les maisons et les pistes sont sèches. Mais cela ne représente qu'une infime partie du territoire de cette grande capitale de plus de 10 millions d'habitants.
Ce qui est étonnant, c’est le nombre de personnes qui sont là, à déambuler, prier, se reposer à l’ombre d’un temple…
Hélène et Jo rencontrent une connaissance à eux ! Le monde est bien petit !
LE ROCHER D'OR
Lundi 31 octobre
Nous quittons Rangoon qui a bien changé depuis mes premiers séjours. Je suis étonné par le nombre d’immeubles neufs ou récents qui se sont construits.
Nous rejoignons la gare routière, il nous faut 40 mn de taxi avec une circulation fluide pour y arriver. Nous avons allons mettre 5 h pour faire les 190 Km qui nous séparent de Kyaik-Hti-Yo, ville située au pied de la montagne où se trouve le fameux Rocher d’Or surmonté d’une petite pagode et posé en équilibre au dessus du vide.
J’en rêve depuis que j’ai 13-14 ans il en était question dans un emballage de chewing gum Malabar dans la série « Incroyable mais vrai ». Cela aussi été la couverture d’un des premiers numéros de la revue Geo.
Mais pour y arriver il faut s’entasser à une cinquantaine de personnes sur des planches installées dans la benne d’un camion. Pendant 11 Km nous sommes secoués, basculés les uns sur les autres, le tout avec bonne humeur. Quand le camion s’arrête il reste encore un bon km de pente très raide à monter. Pénible, surtout à 3 heures de l’après-midi.
Je sais que tout change, même les religions. J’avais déjà vu des bonzes avec des téléphones portables, fumant, mais avec une arme jamais !
Nous avons réservé des chambres au Montain Top Hôtel c’est cher (60 $) mais c’est le seul moyen d’être sur le site le soir et au lever du soleil.
Nous partons à la découverte du fameux rocher !
Je dois reconnaître que ma longue attente est un peu déçue. Il y a tellement de constructions autour qu’il en perd un peu de sa sérénité. Les birmans n’en sont pas gênés, vu la ferveur avec laquelle ils viennent en nombre prier ici.
L’approche du rocher est interdite aux femmes, elles doivent demander aux hommes présents de coller les feuilles d’or à leur place.
Nous restons jusqu’au coucher du soleil où l’or recouvre le rocher qui change de couleur avec le ciel.
ADIEU AU ROCHER D'OR
Mardi 1 novembre
Je suis réveillé tôt et j’en profite pour retourner sur le site avant le lever du soleil. J’y retrouve la même ferveur. Le matin se sont de vrais « plateaux repas » qui sont présentés au rocher en même temps que sont allumées de nombreuses bougies.
D’étranges moines portant un chapeau tout en hauteur, avancent pas à pas au ralenti, ils font régulièrement tinter une cloche. Ils me font penser au personnage de Tintin dans l’étoile mystérieuse qui annonçait la fin du monde.
La Sandamuni où 17774 stupas protègent les commentaires sur les tablettes du voisin !
La maison en bois du roi Mindon (fin du 19 ème siècle) qui a heureusement échappé à l’incendie de la guerre 1940-45 où tout ce qui était en bois à Mandalay a disparu dans les flammes.
Tout au long de notre escalade nous sommes protégés par de petits toits en tôle ondulée. Agréable attention pour les pélerins qui font le trajet à pied !
Beau coucher de soleil.
Après avoir passé encore deux heures sur le site je le quitte beaucoup moins déçu qu’à mon arrivée.
Avec mes amis nous avons décidé de ne pas reprendre de camion pour descendre et de faire le trajet à pied. Nous mettons 3 h pour faire les 12 km et les 1000 m de dénivelé jusqu’au village, où nous reprenons le bus pour Rangoon.
Nous mettrons plus d’une heure pour rejoindre notre hôtel à cause des embouteillages. Comme tous les véhicules crachent leurs gaz d’échappement à grand renfort de nuages noirs, l’air est irrespirable !
DECOUVERTE DE MANDALAY
Mercredi 2 novembre
Encore un lever matinal : 4h pour prendre l’avion de Mandalay, une ancienne capitale. L’aéroport se trouve à 50 km de la ville. Nous avons ainsi tout le temps pour admirer le paysage composé essentiellement de rizières.
Nous trouvons assez facilement un hôtel et partons à la recherche d’un changeur de dollars. Ce n’est pas si facile que cela ! Au bout d’une heure après avoir fait banques, grands hôtels et bijoutiers nous arrivons devant ce qui doit être un « hôtel » très misérable, mais où le patron sans problème nous change 300 $ !
L’après midi nous visitons les différentes pagodes de la ville.
La Kuthodaw avec 729 petits stupas abritant autant de tablettes de marbre sur lesquelles sont inscrites le canon bouddhique
VISITE DES ENVIRONS DE MANDALAY
Jeudi 3 novembre
Nous avons loué pour la journée un petit véhicule pour visiter les sites du sud de Mandalay.
Au sortir de la ville, des sculpteurs sur pierre ne fabriquent que des Bouddhas de toutes tailles. Ils ont abandonné le burin et les ciseaux pour la meuleuse électrique. A proximité, la pagode de Mahamuni remarquable par son bouddha recouvert de feuilles d’or sur 20 cm d’épaisseur.
A Amar apura nous assistons au déjeuner des moines, il y en a des centaines qui défilent sur deux rangs, l’atmosphère est un peu gâtée par les nombreux touristes (dont je fais partie).
Nous traversons la rivière pour visiter la colline de Sagaing, couverte de pagodes de toutes formes et toujours couvertes d’or.
Au sommet, après avoir grimpé près de 600 marches nous avons une vue sur les environs et aussi loin que porte le regard ce ne sont que des stupas dorés.
Une rangée de Bouddhas s’aligne le long d’un mur dans une grotte incurvée.
Une agréable promenade en calèche à travers la campagne nous permet de visiter le palais d’Ava.
Retour à Amar apura pour voir le coucher du soleil sur le pont en teck d’un kilomètre de long. Ici aussi beaucoup de touristes.
La nuit est tombée nous rejoignons notre petite voiture mais pas de chauffeur ! Il faut dire que nous l’avons vu boire pas mal de rhum et s’endormir dès que nous commencions les visites. Pourvu qu’il n’ait pas commencé sa nuit !
Il arrive enfin ! Nous n’aurons pas à rentrer à pied !
MINGUN ET REFLEXION SUR L'ARGENT
Vendredi 4 novembre
Agréable promenade d’une heure en bateau pour arriver à Mingun où se trouve ce qui aurait dû être la plus grande pagode au monde. Il n’en reste qu’un impressionnant bloc de briques de 50m
Le rêve fou d’un roi qui s’acheva en même temps que lui !
A côté la plus grosse cloche du monde en état de sonner et une étrange pagode toute en ondulations blanches la Hsinbyume.
Le temps de navigation me permet de réfléchir à nos dépenses, qui sont plus élevées que prévu et surtout au fait que les birmans refusent de changer tout billet s’il présente ne serait-ce que la trace d’une pliure, auquel s’ajoute le fait qu’il n’y a pas de distributeur de billets et qu’aucune banque ne peut donner de l’argent au vu d’une carte de crédit, celle-ci n’ayant pas cours dans le pays ! Avec mes compagnons nous envisageons d’écourter notre séjour en Birmanie, mais cela nous ferait perdre notre billet de retour vers Bangkok qui n’est pas échangeable. Nous allons y réfléchir !
De retour à l’hôtel nous faisons nos comptes nous devons encore changer 100 $ chacun, nous verrons bien combien il nous reste de billets valables. Hélas encore moins que prévu !
Nous devrons sans doute encore écourter notre voyage et quitter le pays d’ici une petite semaine !
Nous traversons des embouteillages inextricables car tout le monde veut passer avant tout le monde ! Les automobiles n’ayant pas de filtres à particules, ce sont nos narines et nos poumons qui s’en chargent !
Nous cheminons tristement le long des douves vers le Golden Duck où nous essayons d’oublier nos soucis au détriment d’un bon canard laqué !
DESCENTE EN BATEAU DE L'IRRAWADDY
Samedi 5 novembre
Au moment de prendre notre petit déjeuner à 7h20 je vérifie nos billets et horreur nous pensions avoir un départ à 9h00 il est à 8h00 !
Nous quittons à toute vitesse la table remontons dans nos chambres, bouclons les valises, payons les extras, sautons dans un taxi en espérant que toute cette agitation nous fasse arriver avant le départ du bateau. Le trajet est long mais nous arrivons un bon quart d’heure en avance. Ouf !
Notre bateau ressemble à un remorqueur court mais avec trois ponts.
Nous nous installons au restaurant et prenons un petit déjeuner bien mérité !
Quand nous passons devant les collines de Sagain je ne peux résister à l’envie de faire encore des photos de ces pentes couvertes de pagodes.
Nous voyons la vie dans les villages, la plaine et au loin des collines toujours couvertes de pagodes.
Le bateau zigzag parfois étrangement au milieu du fleuve, un matelot se met alors à la proue et sonde la profondeur avec une grande canne, il y a beaucoup de bancs de sables et ils se déplacent, il vaudrait mieux que nous ne nous échouâmes pas entres les deux berges !
Peu de temps avant d’arriver nous passons sous un pont en construction.
La journée se passe agréablement, nous mettrons 9 h pour arriver à Pagan.
Nous payons notre droit d’entrée avec les billets de 100$ qui nous avaient été refusés à Mandalay. C’est bon pour notre moral et nos finances !
Une calèche nous amène à notre hôtel. C’est simple mais correct.
Le soir dîner au Black Bamboo restaurant tenu par une française : beau décor et repas agréable.
BICYCLETTES ET TEMPLES
Dimanche 6 novembre
J’ai mal dormi, j’ai mal à la gorge, je ne suis pas en forme, malgré cela dès 8h nous sommes sur nos vélo rustiques, rafistolés, et sans frein !
Long trajet jusqu’à une tour d’observation moderne faisant polémique car elle défigure le paysage, mais quelle vue de là haut ! (je pense à notre tour Montparnasse !)
Beaucoup de temples dont je ne vais pas énumérer les noms. Nous sommes au calme, peu de touristes. Au fur et à mesure que la journée avance il fait de plus en plus chaud et j’ai du mal à pédaler surtout dans les montées !
Vers une heure de l’après-midi nous décidons de retourner à l’hôtel nous mettre au frais.
A 16h nous repartons pour compléter notre visite et profiter du coucher de soleil.
Je perds mes amis me retrouve seul dans les champs, je fais demi tour mais ils ne sont plus là !
Au loin je vois un monastère avec des personnes dessus, peut être sont-ils là ?
Non. Je suis désolé car j’étais devant et c’est moi qui ai les cartes et les guides.
Je les retrouverai à l’hôtel, eux non plus ne comprennent pas comment nous avons pu nous perdre.
Dîner birman : une multitude de petits plats, plus ou moins savoureux, une soupe au goût de crottin de cheval, mais dans l’ensemble c’est bon et très varié.
Un essai internet : pas possible d’avoir ma boite aux lettres. En revanche, pas de problème pour les gros titres de Libération, mais pas moyen d’accéder aux articles ; quant au Monde, l’adresse n’existe pas !
MONT POPA : DOMAINE DES NATS
Lundi 7 novembre
Je ne vais pas vous raconter l’histoire des 37 nats qui sont des génies protecteurs de la Birmanie, mais ils ont un domaine qui leur est dédié : le Mont Popa.
C’est un piton rocheux au sommet duquel se trouve différents temples pour les honorer.
Encore une grimpette de quelques centaines de marches pour arriver au sommet. Il faut faire très attention aux nombreux singes chapardeurs qui attendent le pèlerin de chaque côté des escaliers.
Je dois reconnaitre que je suis un peu déçu, s’il y a bien les effigies des nats, nous ne connaissons pas assez leurs histoire et leurs pouvoirs pour apprécier l’endroit.
De retour à Pagan, location de vélos pour la fin d’après midi afin de visiter les temples près de la ville de Old Pagan. Le plus impressionnant l’Ananda avec ses quatre gigantesques statues de Bouddha debout et ses couloirs sombres. Les murs sont creusés de niches sur toute la hauteur, chacune contenant une statue de Bouddha.
Cocher de soleil à l’endroit où j’avais perdu mes compagnons hier et retour à l’hôtel avant la nuit qui tombe en moins de 30 mn.
ENCORE DES PAGOGES, ENCORE DES BOUDDHAS !
Mardi 8 novembre
Petite déception ce matin en voulant réserver des places de bus pour Kalow : plus de siège disponible, que des strapontins. En Asie c’est généralement un petit siège de 20cm de haut installé dans la rangée entre les sièges. Comme le trajet dure officiellement 9h cela risque d’être difficile. Nous décidons de rester un jour de plus à Pagan et d’avoir un vrai siège !
Nous continuons en bicyclette la tournée des temples et pagodes. Au premier nous sommes accostés par une vendeuse sympathique qui nous fait visiter, elle s’appelle Pui-Pui !
Ensuite le Bu-Paya tout rond au dessus de fleuve, puis le That-Byin-Nyu (Ce n’est pas un temple breton ! Si vous ne trouvez pas cela drôle tant pis !)
Repos dans nos chambres pendant les heures les plus chaudes puis continuation par le Dhamma-Yan-Gyi, grosse pyramide arrondie, le Su-La-Ma-Ni avec de beaux restes de fresques et pour finir le Shwe-San-Daw, un des rares où il est encore possible de monter dans les super structures. Nous y sommes 45 mn avant le coucher de soleil, nous sommes une vingtaine de touristes présents, mais ils arrivent par car entiers. Au bout d’un quart d’heure il est difficile de se déplacer sur les coursives, avec Hélène et Jo nous décidons de quitter les lieux, c’est difficile car les escaliers sont très raides et étroits et la foule continue de monter !
C’est vrai : trop de tourisme tue le tourisme !
TREK DE TROIS JOURS !
Dimanche 13 au mardi 15 novembre
Nous nous retrouvons dans le restaurant de Mr Sam l’organisateur de notre trek. Nous lui laissons nos bagages qu’il fera suivre à Nyaungshwe sur le lac Inlé où nous arriverons dans 3 jours. Se joignent à nous un jeune couple d’anglais.
Nous montons de petites collines, où sont implantées des cultures vivrières : riz de montage, gingembre, gingembre, sésame, piments…..
Nous traversons aussi quelques forêts de pins.
Le soir nous arrivons dans un village qui ressemble à tous ceux que nous avons déjà traversés : maisons sur pilotis en nattage de bambou. Les plus riches sont en briques.
L’eau est rare et nous ne pourrons que faire une toilette de chat au robinet de la fontaine. Nous sommes installés dans une grande salle au premier étage d’une construction en dur. Au sol des nattes de raphia qui nous serviront de sièges pour manger et de matelas pour dormir. Nous faisons mieux connaissance de nos deux compagnons de voyage. Ils viennent de passer 2 ans en Australie et sont sur le chemin du retour vers la Grande Bretagne. Ils boivent sec, 8 boites de bière chacun ! Nous avons trouvé nos maitres ! Pourtant ils n’ont que 21 et 24 ans.
Après un bon repas nous entassons couvertures et matelas pour nous faire une couche confortable et chaude car nous sommes à 1800 m d’altitude, soit 500 m de plus qu’à Kalaw. Il nous semble pourtant qu’il ne fait pas plus froid.
Au moment de nous endormir nous avons droit aux miaulements des chats qui sont venus se faire la cour dans notre salle !
Beaucoup de touristes et de stands qui leurs sont dédiés.
Au retour arrêt à des sources chaudes, l’ensemble est très bien aménagé, propres, avec plusieurs bassins à des températures différentes. Nous nous y délassons quelques heures.
Le soir nous prenons notre apéritif : rhum local et Coca Cola et réservons une barque pour faire le tour du lac le lendemain.
Dîner au restaurant « les 4 sœurs » menu unique et prix à la discrétion du client !
UNE JOURNEE EN BATEAU
Jeudi 17 novembre
Une longue barque plate nous attend à proximité de l’hôtel. Nous prenons d’abord le canal qui mène de la ville au lac lui-même puis partons vers le sud, au passage nous croisons des pêcheurs qui, tous ici, rament debout avec leur jambe. Pour attraper les poissons ils se servent de grandes nasses.
Arrêt à un village où c’est jour de marché et arrivée de nombreux touristes !
Tout au long de la journée nous ferons des haltes chez les différents artisans qui vivent dans les villages sur pilotis qui entourent le lac : orfèvres, fabricants d’ombrelles, tisserands qui filent les fibres des tiges de lotus pour tisser….
Egalement quelques pagodes dont celle des chats sauteurs. Les moines ont dressé des chats à sauter dans de petits cerceaux dans le but d’attirer les touristes, mais aussi les fidèles.
Vendredi 18 novembre
Le matin en vélo nous allons à 2 Km au nord de la ville pour voir une belle pagode, hélas bien abimée, elle a de jolies ouvertures rondes sur sa façade qui nous permettent d’apercevoir de petits moines en train d’étudier.
Le reste de la journée sera consacré au repos, car après un épisode grippal me voici avec une belle tourista !
ENCORE PLUS DE PAGODES QUE D’HABITUDE !
Samedi 19 novembre
Ce matin un couple de Suisse s’est joint à nous pour une excursion à Kakku. Nous avons droit à un minibus et un jeune chauffeur amateur de bétel dont la bouche édentée est toute rouge !
Au bout de 30 Km nous quittons la plaine du lac Inlé et commençons une ascension de plus de 500 m qui nous mène à la capitale de l’état Shan Taunggyi. C’est une grande ville aux artères larges et propres avec une circulation réglée par des feux tricolores. Rien à voir avec Mandalay et Rangoon où c’était le règne du n’importe quoi !
Nous avions volontairement choisi cette date car c’est le jour du marché. Il est très grand et ici pas d’étalages pour les touristes.
Nous reprenons la mauvaise route qui ressemble plus à une piste et nous mettrons plus d’une heure et demie pour faire les 40 Km qui nous séparent de Kakku.
C’est un site étrange, dans un quadrilatère légèrement en pente de 200m sur 80 : plus de 2000 stupas serrés les uns contre les autres, certains en train de s’écrouler, d’autres tous neufs. Depuis notre arrivée en Birmanie nous avons vu beaucoup de pagodes et de stupas mais nous sommes impressionnés !
Il nous faudra encore trois heures de routes bien chaotiques pour revenir au lac Inlé.
ENCORE UNE JOURNEE DE REPOS
Dimanche 20 novembre
Promenade dans la campagne, quand au détour d’un chemin nous voyons un panneau nous indiquant un vignoble. Difficile de résister à la tentation de voir et de gouter le vin local.
Je ne sais pas si c’était parce qu’il n’était que 10 h du matin mais le blanc, le rosé et le rouge m’ont parus très râpeux et je suis gentil en disant cela.
L’après midi quelques tours en vélo en ville pour voir quelques pagodes et moines
Pour notre dernier dîner ici nous retournons à L’Unique où nous avions très bien mangé la fois précédente. Il y a beaucoup de monde ce soir, c'est-à-dire une dizaine de personnes, il faudra attendre une heure pour voir arriver les premiers plats et encore une demi-heure pour le dernier ! Les plats étaient très bons mais l’attente nous a parue un peu longue !
RETOUR A RANGOON
Lundi 21 novembre
Encore un lever matinal : 6h, puis taxi jusqu’à l’aéroport d’Heho à 4 Km de là. De nouveau une voiture qui roule et ne tombe pas en panne grâce à la protection du Bouddha !
Nous gravissons une montagne, le brouillard se lève, j’espère que cela ne va pas empêcher les avions de décoller !
Dans la petite aérogare, nous, et nos bagages sommes rapidement pris en mains et en 10 mn nous avons enregistré, passé les contrôles de sécurité, (on nous laissera même nos bouteilles d’eau !)
Nous attendons une petite heure dans une salle d’embarquement qui se remplit rapidement, quand arrive un premier avion, dans les 30 mn qui suivent 5 ATR 72 arriveront coup sur coup. En moins d’une demi-heure, les passagers débarquent, les bagages sortent, les autres entrent et nous embarquons sur Air Pagan. Je suis assis à côté d’une coréenne qui ne parle pas l’anglais, mais je sympathise avec elle et ses amies assisent sur la même rangée. Je les aide même à enfiler un fil dans le chas d’une aiguille ( Avis aux amateurs d’insinuations )
Arrivé a Rangoon l’hôtel que nous avions choisi est complet. La patronne très gentiment téléphone à gauche et à droite pour nous trouver le Queen’s Park Hôtel. Beaucoup d’allure, chambres spacieuses, salle de bains méritant un rafraichissement.
Nous voulons visiter le musée des pierres précieuses, mais il est fermé le lundi nous aurions dû consulter nos guides : c’était écrit !
Nous nous renseignons pour aller voir l’ancienne capitale de Bago qui se trouve à 80 Km de Rangoon, la réception nous propose un taxi à la journée pour 65.000 Kyats (60 €). C’est trop pour nous, nous ne ferons la visite qu’à 45.000 K
Une heure plus tard c’est arrangé ! Ce qui n’est pas du goût de Jo qui en a assez des heures de bus !
Soirée à trainer dans les rues sombres ou il faut faire très attention aux trous qui constellent les trottoirs.
Dîner dans un restaurant chinois : excellent canard laqué, bonne queue de poissons en sauce et travers de porc un peu gras.
Nous n’avons pas mangé autant de protéines animales depuis notre arrivée en Birmanie ! Le service est très diligent cela nous change d’hier soir !
BAGO ET DERNIER JOUR A RANGOON
Mardi 22 novembre
Nous trouvons à nous loger sur une hauteur, dans de petits bungalows avec terrasse d’où nous voyons la mer. Nous sommes à quelques minutes seulement du centre et au moins nous serons au calme. L’île étant réputée pour son côté festif.
Par rapport à Krabi qui était très famille et personnes âgés, ici il n’y a que des jeunes les plus vieux doivent avoir 30-35 ans.
Nous nous promenons dans le dédale des petites rues du centre ville. Ici pas de voiture ni de scooter, juste des vélos qui ont du mal à se frayer un passage entre les nombreux touristes.
L’après midi mes amis vont à la plage pendant que je me repose dans ma chambre. (à l’ombre car il fait très chaud).
Le soir un orage va nettoyer les ruelles d’eau, et rafraichira aussi l’atmosphère.
A LA DECOUVERTE DE KO PHI PHI
Ai-je bien rempli mon sac, n'ai-je rien oublié...
Je n'y penserai plus qu'une fois assis dans l'avion
En attendant je me demande comment va être notre escale à Bangkok vu les inondations qu'il y a !
Pour information je pars avec mes habituels compères Hélène et Jo.
Nous nous sommes donné rendez-vous à Denfert pour prendre le RER jusqu'à Roissy.
AVANT LE MYANMAR IL Y A L'ETAPE BANGKOK
Vol sans problème Sur Emirath, les repas sont particulièrement bon et goûteux
De Paris 6h30 de vol pour aller jusqu'à Dubaï ou j'ai aperçu au loin la fameuse tour de plus de 800m de haut.L'aérogare est immense et bondé de passagers.
Même temps pour rejoindre Bangkok, mais cela laisse peu de temps pour dormir.
Avant d'atterrir, nous survolons à basse altitude la partie terrestre qui se trouve entre la côte et les pistes. Si tous les surface non construite sont sous l'eau, les routes, les maisons et les pistes sont sèches. Mais cela ne représente qu'une infime partie du territoire de cette grande capitale de plus de 10 millions d'habitants.
ARRIVEE EN BIRMANIE
Samedi 29 octobre
En ce début de journée, nous avons fait chacun une grosse bêtise
C’est moi qui ai commencé en allant réveiller mes compagnons de voyage à 3h30 du matin comme convenu, pour m’apercevoir une fois arrivés à la réception de l’hôtel Pour prendre la navette de 4h qu’il n’était que 3h du matin je me suis trompé hier en réglant ma montre d’un fuseau horaire !
C’est Jo qui a pris la suite en laissant un très beau Laguiole en os dans son bagage à main. Il lui a bien sûr été confisqué !
Hélène a fini la série en laissant son petit sac à dos au contrôle de douane à Rangoon, heureusement elle a pu le récupérer sans problème.
Donc nous sommes en Birmanie, je sais qu’il faut dire le Myanmar, mais je connais le pays depuis 1978 et je n’arrive pas à me faire à ce nouveau nom qui ne m’évoque rien et il ne me fait pas rêver comme Burma ou Birmanie.
Je ne prendrai qu’un exemple : qu’est ce qui résonne le mieux dans notre inconscient de voyageur ou de croqueuse de diamants
- Les rubis du Myanmar ou les rubis de Birmanie ?
Samedi 29 octobre
En ce début de journée, nous avons fait chacun une grosse bêtise
C’est moi qui ai commencé en allant réveiller mes compagnons de voyage à 3h30 du matin comme convenu, pour m’apercevoir une fois arrivés à la réception de l’hôtel Pour prendre la navette de 4h qu’il n’était que 3h du matin je me suis trompé hier en réglant ma montre d’un fuseau horaire !
C’est Jo qui a pris la suite en laissant un très beau Laguiole en os dans son bagage à main. Il lui a bien sûr été confisqué !
Hélène a fini la série en laissant son petit sac à dos au contrôle de douane à Rangoon, heureusement elle a pu le récupérer sans problème.
Donc nous sommes en Birmanie, je sais qu’il faut dire le Myanmar, mais je connais le pays depuis 1978 et je n’arrive pas à me faire à ce nouveau nom qui ne m’évoque rien et il ne me fait pas rêver comme Burma ou Birmanie.
Je ne prendrai qu’un exemple : qu’est ce qui résonne le mieux dans notre inconscient de voyageur ou de croqueuse de diamants
- Les rubis du Myanmar ou les rubis de Birmanie ?
Le taxi qui nous amène à notre hôtel fait aussi agence de voyage et comme nous avons des réservations à faire pourquoi pas avec lui.
Il est prêt à nous organiser les 4 semaines que nous allons passer ici ; mais nous n’avons besoin que d’un billet d’avion et d’une réservation d’hôtel au site de la montagne d’Or. Nous changeons 100 $. Là les ennuis commencent, nos billets qui sont presque neufs ne le sont pas assez, car au milieu du billet il y a une marque de pliure !
Même en Inde où pourtant ils sont réputés pour leur intransigeance sur la qualité des billets, ils l’auraient accepté. Je fais référence à l’Inde car j’y ai passé un mois au début de cette année (voir un peu plus loin sur ce blog).
Nous changerons encore 200 $ au marché avec les mêmes problèmes !
Nous retournons à l’hôtel nous mettre au frais, il fait vraiment très chaud !
En fin de journée balade dans les rues de Rangoon à la recherche d’un endroit agréable pour dîner et prendre un verre. Pour le repas nous avons trouvé : le Mosoom, mais rien pour prendre un apéritif ! Même le luxueux hôtel Strand nous a paru triste.
VISITE DE RANGOON
Dimanche 30 octobre
Visite du musée national : immense bâtiment, d’où je ne retiens vraiment que la reconstitution de la salle du trône du dernier roi de Birmanie. Le reste, composé de grandes salles souvent sans éclairage avec par ci par là quelques objets intéressants.
Un gros orage éclate pendant la visite.
Déjeuner à proximité dans un restaurant dont je ne comprends pas exactement le fonctionnement : il y a un buffet, je commande sans bien savoir la valeur des choses, mais c’est bon et pas cher !
L’après midi et la soirée sont réservés à la visite de la pagode de Swedagon. Immense stupa doré placé en haut d’une colline et entouré d’une multitude de temples, oratoires etc..
Il est prêt à nous organiser les 4 semaines que nous allons passer ici ; mais nous n’avons besoin que d’un billet d’avion et d’une réservation d’hôtel au site de la montagne d’Or. Nous changeons 100 $. Là les ennuis commencent, nos billets qui sont presque neufs ne le sont pas assez, car au milieu du billet il y a une marque de pliure !
Même en Inde où pourtant ils sont réputés pour leur intransigeance sur la qualité des billets, ils l’auraient accepté. Je fais référence à l’Inde car j’y ai passé un mois au début de cette année (voir un peu plus loin sur ce blog).
Nous changerons encore 200 $ au marché avec les mêmes problèmes !
Nous retournons à l’hôtel nous mettre au frais, il fait vraiment très chaud !
En fin de journée balade dans les rues de Rangoon à la recherche d’un endroit agréable pour dîner et prendre un verre. Pour le repas nous avons trouvé : le Mosoom, mais rien pour prendre un apéritif ! Même le luxueux hôtel Strand nous a paru triste.
VISITE DE RANGOON
Dimanche 30 octobre
Visite du musée national : immense bâtiment, d’où je ne retiens vraiment que la reconstitution de la salle du trône du dernier roi de Birmanie. Le reste, composé de grandes salles souvent sans éclairage avec par ci par là quelques objets intéressants.
Un gros orage éclate pendant la visite.
Déjeuner à proximité dans un restaurant dont je ne comprends pas exactement le fonctionnement : il y a un buffet, je commande sans bien savoir la valeur des choses, mais c’est bon et pas cher !
L’après midi et la soirée sont réservés à la visite de la pagode de Swedagon. Immense stupa doré placé en haut d’une colline et entouré d’une multitude de temples, oratoires etc..
Ce qui est étonnant, c’est le nombre de personnes qui sont là, à déambuler, prier, se reposer à l’ombre d’un temple…
Hélène et Jo rencontrent une connaissance à eux ! Le monde est bien petit !
LE ROCHER D'OR
Lundi 31 octobre
Nous quittons Rangoon qui a bien changé depuis mes premiers séjours. Je suis étonné par le nombre d’immeubles neufs ou récents qui se sont construits.
Nous rejoignons la gare routière, il nous faut 40 mn de taxi avec une circulation fluide pour y arriver. Nous avons allons mettre 5 h pour faire les 190 Km qui nous séparent de Kyaik-Hti-Yo, ville située au pied de la montagne où se trouve le fameux Rocher d’Or surmonté d’une petite pagode et posé en équilibre au dessus du vide.
J’en rêve depuis que j’ai 13-14 ans il en était question dans un emballage de chewing gum Malabar dans la série « Incroyable mais vrai ». Cela aussi été la couverture d’un des premiers numéros de la revue Geo.
Mais pour y arriver il faut s’entasser à une cinquantaine de personnes sur des planches installées dans la benne d’un camion. Pendant 11 Km nous sommes secoués, basculés les uns sur les autres, le tout avec bonne humeur. Quand le camion s’arrête il reste encore un bon km de pente très raide à monter. Pénible, surtout à 3 heures de l’après-midi.
Je sais que tout change, même les religions. J’avais déjà vu des bonzes avec des téléphones portables, fumant, mais avec une arme jamais !
Nous avons réservé des chambres au Montain Top Hôtel c’est cher (60 $) mais c’est le seul moyen d’être sur le site le soir et au lever du soleil.
Nous partons à la découverte du fameux rocher !
Je dois reconnaître que ma longue attente est un peu déçue. Il y a tellement de constructions autour qu’il en perd un peu de sa sérénité. Les birmans n’en sont pas gênés, vu la ferveur avec laquelle ils viennent en nombre prier ici.
L’approche du rocher est interdite aux femmes, elles doivent demander aux hommes présents de coller les feuilles d’or à leur place.
Nous restons jusqu’au coucher du soleil où l’or recouvre le rocher qui change de couleur avec le ciel.
ADIEU AU ROCHER D'OR
Mardi 1 novembre
Je suis réveillé tôt et j’en profite pour retourner sur le site avant le lever du soleil. J’y retrouve la même ferveur. Le matin se sont de vrais « plateaux repas » qui sont présentés au rocher en même temps que sont allumées de nombreuses bougies.
D’étranges moines portant un chapeau tout en hauteur, avancent pas à pas au ralenti, ils font régulièrement tinter une cloche. Ils me font penser au personnage de Tintin dans l’étoile mystérieuse qui annonçait la fin du monde.
Après avoir passé encore deux heures sur le site je le quitte beaucoup moins déçu qu’à mon arrivée.
Avec mes amis nous avons décidé de ne pas reprendre de camion pour descendre et de le faire à pied. Nous mettons 3 h pour faire des 12 km et 1000m de dénivelé jusqu’au village ou nous reprenons le bus pour Rangoon.
Nous mettrons plus d’une heure pour rejoindre notre hôtel à cause des embouteillages. Comme tous les véhicule émettent de noires nuages de gaz d’échappement , l’air est irrespirable !
Découverte de Mandalay
Mercredi 2 novembre 2011
Encore un levé matinale : 4h pour prendre l’avion de Mandalay une ancienne capitale. L’aéroport se situe à 50 km de la ville nous avons ainsi tout le temps pour voir le paysage de rizières.
Nous trouvons assez facilement un hôtel et partons à le recherche d’un changeur de dollars. Ce n’est pas si facile que cela ! au bout d’une heure après avoir fait banques, grands hôtels et bijoutiers nous arrivons devant ce qui doit être un « hôtel » très misérable mais ou le patrons sans problème nous change 300 $ !
L’après midi nous visitons les différentes pagodes de la ville.
La Sandamuni où 17774 stupas protègent les commentaires sur les tablettes du voisin !
La maison en bois du roi Mindon (fin du 19 ème siècle) qui a heureusement échappé à l’incendie de la guerre 1940-45 où tout ce qui était en bois à Mandalay a disparu dans les flammes.
J y rencontre une jolie petite fille maquille a la birmane
Nous finissons la journée en montant au sommet de la colline qui domine la ville, près de 1000 marches !Tout au long de notre escalade nous sommes protégés par de petits toits en tôle ondulée. Agréable attention pour les pélerins qui font le trajet à pied !
Beau coucher de soleil.
Après avoir passé encore deux heures sur le site je le quitte beaucoup moins déçu qu’à mon arrivée.
Avec mes amis nous avons décidé de ne pas reprendre de camion pour descendre et de faire le trajet à pied. Nous mettons 3 h pour faire les 12 km et les 1000 m de dénivelé jusqu’au village, où nous reprenons le bus pour Rangoon.
Nous mettrons plus d’une heure pour rejoindre notre hôtel à cause des embouteillages. Comme tous les véhicules crachent leurs gaz d’échappement à grand renfort de nuages noirs, l’air est irrespirable !
DECOUVERTE DE MANDALAY
Mercredi 2 novembre
Encore un lever matinal : 4h pour prendre l’avion de Mandalay, une ancienne capitale. L’aéroport se trouve à 50 km de la ville. Nous avons ainsi tout le temps pour admirer le paysage composé essentiellement de rizières.
Nous trouvons assez facilement un hôtel et partons à la recherche d’un changeur de dollars. Ce n’est pas si facile que cela ! Au bout d’une heure après avoir fait banques, grands hôtels et bijoutiers nous arrivons devant ce qui doit être un « hôtel » très misérable, mais où le patron sans problème nous change 300 $ !
L’après midi nous visitons les différentes pagodes de la ville.
La Kuthodaw avec 729 petits stupas abritant autant de tablettes de marbre sur lesquelles sont inscrites le canon bouddhique
VISITE DES ENVIRONS DE MANDALAY
Jeudi 3 novembre
Nous avons loué pour la journée un petit véhicule pour visiter les sites du sud de Mandalay.
Au sortir de la ville, des sculpteurs sur pierre ne fabriquent que des Bouddhas de toutes tailles. Ils ont abandonné le burin et les ciseaux pour la meuleuse électrique. A proximité, la pagode de Mahamuni remarquable par son bouddha recouvert de feuilles d’or sur 20 cm d’épaisseur.
A Amar apura nous assistons au déjeuner des moines, il y en a des centaines qui défilent sur deux rangs, l’atmosphère est un peu gâtée par les nombreux touristes (dont je fais partie).
Nous traversons la rivière pour visiter la colline de Sagaing, couverte de pagodes de toutes formes et toujours couvertes d’or.
Au sommet, après avoir grimpé près de 600 marches nous avons une vue sur les environs et aussi loin que porte le regard ce ne sont que des stupas dorés.
Une rangée de Bouddhas s’aligne le long d’un mur dans une grotte incurvée.
Une agréable promenade en calèche à travers la campagne nous permet de visiter le palais d’Ava.
Retour à Amar apura pour voir le coucher du soleil sur le pont en teck d’un kilomètre de long. Ici aussi beaucoup de touristes.
La nuit est tombée nous rejoignons notre petite voiture mais pas de chauffeur ! Il faut dire que nous l’avons vu boire pas mal de rhum et s’endormir dès que nous commencions les visites. Pourvu qu’il n’ait pas commencé sa nuit !
Il arrive enfin ! Nous n’aurons pas à rentrer à pied !
MINGUN ET REFLEXION SUR L'ARGENT
Vendredi 4 novembre
Agréable promenade d’une heure en bateau pour arriver à Mingun où se trouve ce qui aurait dû être la plus grande pagode au monde. Il n’en reste qu’un impressionnant bloc de briques de 50m
Le rêve fou d’un roi qui s’acheva en même temps que lui !
A côté la plus grosse cloche du monde en état de sonner et une étrange pagode toute en ondulations blanches la Hsinbyume.
Le temps de navigation me permet de réfléchir à nos dépenses, qui sont plus élevées que prévu et surtout au fait que les birmans refusent de changer tout billet s’il présente ne serait-ce que la trace d’une pliure, auquel s’ajoute le fait qu’il n’y a pas de distributeur de billets et qu’aucune banque ne peut donner de l’argent au vu d’une carte de crédit, celle-ci n’ayant pas cours dans le pays ! Avec mes compagnons nous envisageons d’écourter notre séjour en Birmanie, mais cela nous ferait perdre notre billet de retour vers Bangkok qui n’est pas échangeable. Nous allons y réfléchir !
De retour à l’hôtel nous faisons nos comptes nous devons encore changer 100 $ chacun, nous verrons bien combien il nous reste de billets valables. Hélas encore moins que prévu !
Nous devrons sans doute encore écourter notre voyage et quitter le pays d’ici une petite semaine !
Nous traversons des embouteillages inextricables car tout le monde veut passer avant tout le monde ! Les automobiles n’ayant pas de filtres à particules, ce sont nos narines et nos poumons qui s’en chargent !
Nous cheminons tristement le long des douves vers le Golden Duck où nous essayons d’oublier nos soucis au détriment d’un bon canard laqué !
DESCENTE EN BATEAU DE L'IRRAWADDY
Samedi 5 novembre
Au moment de prendre notre petit déjeuner à 7h20 je vérifie nos billets et horreur nous pensions avoir un départ à 9h00 il est à 8h00 !
Nous quittons à toute vitesse la table remontons dans nos chambres, bouclons les valises, payons les extras, sautons dans un taxi en espérant que toute cette agitation nous fasse arriver avant le départ du bateau. Le trajet est long mais nous arrivons un bon quart d’heure en avance. Ouf !
Notre bateau ressemble à un remorqueur court mais avec trois ponts.
Nous nous installons au restaurant et prenons un petit déjeuner bien mérité !
Quand nous passons devant les collines de Sagain je ne peux résister à l’envie de faire encore des photos de ces pentes couvertes de pagodes.
Nous voyons la vie dans les villages, la plaine et au loin des collines toujours couvertes de pagodes.
Le bateau zigzag parfois étrangement au milieu du fleuve, un matelot se met alors à la proue et sonde la profondeur avec une grande canne, il y a beaucoup de bancs de sables et ils se déplacent, il vaudrait mieux que nous ne nous échouâmes pas entres les deux berges !
Peu de temps avant d’arriver nous passons sous un pont en construction.
La journée se passe agréablement, nous mettrons 9 h pour arriver à Pagan.
Nous payons notre droit d’entrée avec les billets de 100$ qui nous avaient été refusés à Mandalay. C’est bon pour notre moral et nos finances !
Une calèche nous amène à notre hôtel. C’est simple mais correct.
Le soir dîner au Black Bamboo restaurant tenu par une française : beau décor et repas agréable.
BICYCLETTES ET TEMPLES
Dimanche 6 novembre
J’ai mal dormi, j’ai mal à la gorge, je ne suis pas en forme, malgré cela dès 8h nous sommes sur nos vélo rustiques, rafistolés, et sans frein !
Long trajet jusqu’à une tour d’observation moderne faisant polémique car elle défigure le paysage, mais quelle vue de là haut ! (je pense à notre tour Montparnasse !)
Beaucoup de temples dont je ne vais pas énumérer les noms. Nous sommes au calme, peu de touristes. Au fur et à mesure que la journée avance il fait de plus en plus chaud et j’ai du mal à pédaler surtout dans les montées !
Vers une heure de l’après-midi nous décidons de retourner à l’hôtel nous mettre au frais.
A 16h nous repartons pour compléter notre visite et profiter du coucher de soleil.
Je perds mes amis me retrouve seul dans les champs, je fais demi tour mais ils ne sont plus là !
Au loin je vois un monastère avec des personnes dessus, peut être sont-ils là ?
Non. Je suis désolé car j’étais devant et c’est moi qui ai les cartes et les guides.
Je les retrouverai à l’hôtel, eux non plus ne comprennent pas comment nous avons pu nous perdre.
Dîner birman : une multitude de petits plats, plus ou moins savoureux, une soupe au goût de crottin de cheval, mais dans l’ensemble c’est bon et très varié.
Un essai internet : pas possible d’avoir ma boite aux lettres. En revanche, pas de problème pour les gros titres de Libération, mais pas moyen d’accéder aux articles ; quant au Monde, l’adresse n’existe pas !
MONT POPA : DOMAINE DES NATS
Lundi 7 novembre
Je ne vais pas vous raconter l’histoire des 37 nats qui sont des génies protecteurs de la Birmanie, mais ils ont un domaine qui leur est dédié : le Mont Popa.
C’est un piton rocheux au sommet duquel se trouve différents temples pour les honorer.
Encore une grimpette de quelques centaines de marches pour arriver au sommet. Il faut faire très attention aux nombreux singes chapardeurs qui attendent le pèlerin de chaque côté des escaliers.
Je dois reconnaitre que je suis un peu déçu, s’il y a bien les effigies des nats, nous ne connaissons pas assez leurs histoire et leurs pouvoirs pour apprécier l’endroit.
De retour à Pagan, location de vélos pour la fin d’après midi afin de visiter les temples près de la ville de Old Pagan. Le plus impressionnant l’Ananda avec ses quatre gigantesques statues de Bouddha debout et ses couloirs sombres. Les murs sont creusés de niches sur toute la hauteur, chacune contenant une statue de Bouddha.
Cocher de soleil à l’endroit où j’avais perdu mes compagnons hier et retour à l’hôtel avant la nuit qui tombe en moins de 30 mn.
ENCORE DES PAGOGES, ENCORE DES BOUDDHAS !
Mardi 8 novembre
Petite déception ce matin en voulant réserver des places de bus pour Kalow : plus de siège disponible, que des strapontins. En Asie c’est généralement un petit siège de 20cm de haut installé dans la rangée entre les sièges. Comme le trajet dure officiellement 9h cela risque d’être difficile. Nous décidons de rester un jour de plus à Pagan et d’avoir un vrai siège !
Nous continuons en bicyclette la tournée des temples et pagodes. Au premier nous sommes accostés par une vendeuse sympathique qui nous fait visiter, elle s’appelle Pui-Pui !
Ensuite le Bu-Paya tout rond au dessus de fleuve, puis le That-Byin-Nyu (Ce n’est pas un temple breton ! Si vous ne trouvez pas cela drôle tant pis !)
Repos dans nos chambres pendant les heures les plus chaudes puis continuation par le Dhamma-Yan-Gyi, grosse pyramide arrondie, le Su-La-Ma-Ni avec de beaux restes de fresques et pour finir le Shwe-San-Daw, un des rares où il est encore possible de monter dans les super structures. Nous y sommes 45 mn avant le coucher de soleil, nous sommes une vingtaine de touristes présents, mais ils arrivent par car entiers. Au bout d’un quart d’heure il est difficile de se déplacer sur les coursives, avec Hélène et Jo nous décidons de quitter les lieux, c’est difficile car les escaliers sont très raides et étroits et la foule continue de monter !
C’est vrai : trop de tourisme tue le tourisme !
DERNIERES VISITES A PAGAN
Mercredi 9 novembre
Pour notre dernière journée nous faisons tout relax, nous ne pédalons pas trop fort, nous nous arrêtons à des pagodes même pas décrites dans les guides. Pour midi nous retournons dans le petit restaurant nous avions été hier. Au sud d’Old Pagan nous découvrons la pagode de Law-ka-ou-shaung où nous pouvons grimper dans les super structures. Belle vue et nous sommes enfin seuls !
Pour terminer notre promenade nous retournons à l’Ananda.
Je suis toujours aussi impressionné par les 4 statues de Bouddha debout qui vous regardent.
Le soir tour au marché, sans grand intérêt. Hélène crève un pneu c’est l’occasion de rendre nos vélos.
Dîner dans un restaurant indien, service très long et cher.
MAUVAISE NUIT ET LONG TRAJET EN BUS
Jeudi 10 novembre
Je dors très mal, fièvre, mal à la gorge, nez qui coule….
Je ne m’endors que vers minuit.
A 3 heures comme prévu nous sommes réveillés, le bus pour Kalaw vient nous pendre à l’hôtel à 3h30. Ce n’est pas le grand luxe mais nous avons un siège rembourré !
Il part à 4 h 30 de la « gare routière ». Nous arriverons 9h plus tard.
Nous traversons d’abord une grande plaine avec parfois une chaîne de montagnes au loin. Ce n’est que lors des 2 dernières heures que nous montons sur une route (une piste) avec de beaux précipices. Beaucoup de camions chargés de troncs d’arbres ou de choux-fleurs.
Je ne suis pas en forme mais je supporte assez bien le trajet.
Arrivée à Kalaw station d’altitude (1350m) créée par les anglais, il fait frais mais c’est agréable. Je me mets sur le dos tout ce que j’ai (polaire et pulls), j’ai régulièrement des accès de fièvre.
Nous trouvons le plus bel hôtel du voyage le Seint Motel (15$ pour moi 25 pour les Salvador) C’est grand spacieux, très propre et mes amis ont une chambre sur la terrasse, où nous prendrons l’apéritif.
Nous apprenons que c’est le dernier jour du festival des montgolfières. A 6 heures défilé des « équipes » avec des enfants et des jeunes filles portant un luminion, puis viennent les garçons qui à une dizaine portent la montgolfière emballée dans des lattes de bambou.
A la différence des ballons que nous avions vus en Thaïlande à Chieng Maï, Ici une dizaine seulement de montgolfières, mais au fur et à mesure qu’elles montent dans le ciel, ils s’en échappent des feux d’artifices.
JOURNEE DE REPOS
Vendredi 11 novembre
Faisons un rapide tour de ville et nous nous renseignons sur les possibilités de treks dans la région. Nous envisageons de rejoindre le lac Inlé à pied (60Km) en trois jours avec ébergement chez les villageois et dans un temple. Comme nous avons encore une journée à Kalaw nous prenons dans la foulée un trek d’une journée pour demain.
Je suis un peu inquiet car je ne me sens vraiment pas en forme pour faire 6h 30 de marche chaque jour !
Nous verrons bien !
Après midi repos pour moi Hélène et Jo vont passer le temps dans un internet café. Il faut reconnaitre que c’est la première fois que nous avons une liaison aussi bonne et rapide en moins de deux minutes.
Mercredi 9 novembre
Pour notre dernière journée nous faisons tout relax, nous ne pédalons pas trop fort, nous nous arrêtons à des pagodes même pas décrites dans les guides. Pour midi nous retournons dans le petit restaurant nous avions été hier. Au sud d’Old Pagan nous découvrons la pagode de Law-ka-ou-shaung où nous pouvons grimper dans les super structures. Belle vue et nous sommes enfin seuls !
Pour terminer notre promenade nous retournons à l’Ananda.
Je suis toujours aussi impressionné par les 4 statues de Bouddha debout qui vous regardent.
Le soir tour au marché, sans grand intérêt. Hélène crève un pneu c’est l’occasion de rendre nos vélos.
Dîner dans un restaurant indien, service très long et cher.
MAUVAISE NUIT ET LONG TRAJET EN BUS
Jeudi 10 novembre
Je dors très mal, fièvre, mal à la gorge, nez qui coule….
Je ne m’endors que vers minuit.
A 3 heures comme prévu nous sommes réveillés, le bus pour Kalaw vient nous pendre à l’hôtel à 3h30. Ce n’est pas le grand luxe mais nous avons un siège rembourré !
Il part à 4 h 30 de la « gare routière ». Nous arriverons 9h plus tard.
Nous traversons d’abord une grande plaine avec parfois une chaîne de montagnes au loin. Ce n’est que lors des 2 dernières heures que nous montons sur une route (une piste) avec de beaux précipices. Beaucoup de camions chargés de troncs d’arbres ou de choux-fleurs.
Je ne suis pas en forme mais je supporte assez bien le trajet.
Arrivée à Kalaw station d’altitude (1350m) créée par les anglais, il fait frais mais c’est agréable. Je me mets sur le dos tout ce que j’ai (polaire et pulls), j’ai régulièrement des accès de fièvre.
Nous trouvons le plus bel hôtel du voyage le Seint Motel (15$ pour moi 25 pour les Salvador) C’est grand spacieux, très propre et mes amis ont une chambre sur la terrasse, où nous prendrons l’apéritif.
Nous apprenons que c’est le dernier jour du festival des montgolfières. A 6 heures défilé des « équipes » avec des enfants et des jeunes filles portant un luminion, puis viennent les garçons qui à une dizaine portent la montgolfière emballée dans des lattes de bambou.
A la différence des ballons que nous avions vus en Thaïlande à Chieng Maï, Ici une dizaine seulement de montgolfières, mais au fur et à mesure qu’elles montent dans le ciel, ils s’en échappent des feux d’artifices.
JOURNEE DE REPOS
Vendredi 11 novembre
Faisons un rapide tour de ville et nous nous renseignons sur les possibilités de treks dans la région. Nous envisageons de rejoindre le lac Inlé à pied (60Km) en trois jours avec ébergement chez les villageois et dans un temple. Comme nous avons encore une journée à Kalaw nous prenons dans la foulée un trek d’une journée pour demain.
Je suis un peu inquiet car je ne me sens vraiment pas en forme pour faire 6h 30 de marche chaque jour !
Nous verrons bien !
Après midi repos pour moi Hélène et Jo vont passer le temps dans un internet café. Il faut reconnaitre que c’est la première fois que nous avons une liaison aussi bonne et rapide en moins de deux minutes.
Pour dîner nous trouvons une petite gargote pas très loin de notre hôtel où un vieux papy nous sert de traducteur.
PREMIER TREK
Samedi 12 novembre
Nous avons une charmante guide au visage abrité par un grand chapeau.
Se joignent à nous un couple de belges de nos âges : Dominique et Luc.
Nous marchons dans de petits chemins, pas toujours très faciles, glissants et rarement plats.
PREMIER TREK
Samedi 12 novembre
Nous avons une charmante guide au visage abrité par un grand chapeau.
Se joignent à nous un couple de belges de nos âges : Dominique et Luc.
Nous marchons dans de petits chemins, pas toujours très faciles, glissants et rarement plats.
Nous sommes entourés de collines où se trouvent des plantations d’orangers. Nous arrivons à un col avec quelques vieilles pagodes. Après un bon déjeuner nous traverserons des rizières avant de revenir à Kalaw.
Ce fut une agréable promenade.
Le soir à notre hôtel, lâcher de montgolfières rien que pour nous !
Ce fut une agréable promenade.
Le soir à notre hôtel, lâcher de montgolfières rien que pour nous !
TREK DE TROIS JOURS !
Dimanche 13 au mardi 15 novembre
Nous nous retrouvons dans le restaurant de Mr Sam l’organisateur de notre trek. Nous lui laissons nos bagages qu’il fera suivre à Nyaungshwe sur le lac Inlé où nous arriverons dans 3 jours. Se joignent à nous un jeune couple d’anglais.
Nous montons de petites collines, où sont implantées des cultures vivrières : riz de montage, gingembre, gingembre, sésame, piments…..
Nous traversons aussi quelques forêts de pins.
Le soir nous arrivons dans un village qui ressemble à tous ceux que nous avons déjà traversés : maisons sur pilotis en nattage de bambou. Les plus riches sont en briques.
L’eau est rare et nous ne pourrons que faire une toilette de chat au robinet de la fontaine. Nous sommes installés dans une grande salle au premier étage d’une construction en dur. Au sol des nattes de raphia qui nous serviront de sièges pour manger et de matelas pour dormir. Nous faisons mieux connaissance de nos deux compagnons de voyage. Ils viennent de passer 2 ans en Australie et sont sur le chemin du retour vers la Grande Bretagne. Ils boivent sec, 8 boites de bière chacun ! Nous avons trouvé nos maitres ! Pourtant ils n’ont que 21 et 24 ans.
Après un bon repas nous entassons couvertures et matelas pour nous faire une couche confortable et chaude car nous sommes à 1800 m d’altitude, soit 500 m de plus qu’à Kalaw. Il nous semble pourtant qu’il ne fait pas plus froid.
Au moment de nous endormir nous avons droit aux miaulements des chats qui sont venus se faire la cour dans notre salle !
Lundi 14 novembre
Une fois les chats calmés nous avons passé une bonne nuit !
Quand nous démarrons notre marche le matin, les vallées que nous dominons sont sous la brume.
La journée est semblable à celle de la veille, avec un arrêt dans une école dont nous perturbons le fonctionnement. Je suis étonné de voir que les petits bonzes sont en classe comme les autres enfants.
En fin de journée nous passons un petit col entre deux murs de rochers.
Le soir nous arrivons dans un village tout en longueur. Nous dormirons sur une paillasse de bambou montée à 30 cm au dessus du sol en terre battue. Une chance la boutique restaurant est juste en face.
Agréable promenade au soleil couchant entre les maisons où nous nous imprégnions de la vie du village.
Coucher vers 19h30 comme d’habitude. Pas de chats pour nous bercer cette nuit !
Mardi 15 novembre
Vers 6h quand je me réveille, j’entends la pluie qui tombe lentement sur le toit en tôle ondulée. Je suis un peu inquiet car je n’ai pas vraiment de quoi me protéger de la pluie si ce n’est une petite veste dont je ne suis pas sûr de l’imperméabilité !
Quand je sors tout est dans le brouillard et c’est la condensation de la brume sur les feuilles qui crée les gouttes qui tombent sur le toit.
Belle promenade dans le village.
Nous entamons notre dernier jour de marche, ce sera 5 heures de descente dans de petits sentiers envahis par des herbes qui s’incrustent dans nos chaussettes et qui piquent. Nous sommes régulièrement obligés de nous arrêter pour les « désherber »
Nous sommes contents quand, arrivant au niveau du lac, un bateau nous attend.
Belle navigation pendant une heure et demie. Arrivons à l’hôtel nos bagages nous attendent ainsi qu’une bonne douche d’eau chaude ! Nous en avions besoin.
Une fois les chats calmés nous avons passé une bonne nuit !
Quand nous démarrons notre marche le matin, les vallées que nous dominons sont sous la brume.
La journée est semblable à celle de la veille, avec un arrêt dans une école dont nous perturbons le fonctionnement. Je suis étonné de voir que les petits bonzes sont en classe comme les autres enfants.
En fin de journée nous passons un petit col entre deux murs de rochers.
Le soir nous arrivons dans un village tout en longueur. Nous dormirons sur une paillasse de bambou montée à 30 cm au dessus du sol en terre battue. Une chance la boutique restaurant est juste en face.
Agréable promenade au soleil couchant entre les maisons où nous nous imprégnions de la vie du village.
Coucher vers 19h30 comme d’habitude. Pas de chats pour nous bercer cette nuit !
Mardi 15 novembre
Vers 6h quand je me réveille, j’entends la pluie qui tombe lentement sur le toit en tôle ondulée. Je suis un peu inquiet car je n’ai pas vraiment de quoi me protéger de la pluie si ce n’est une petite veste dont je ne suis pas sûr de l’imperméabilité !
Quand je sors tout est dans le brouillard et c’est la condensation de la brume sur les feuilles qui crée les gouttes qui tombent sur le toit.
Belle promenade dans le village.
Nous entamons notre dernier jour de marche, ce sera 5 heures de descente dans de petits sentiers envahis par des herbes qui s’incrustent dans nos chaussettes et qui piquent. Nous sommes régulièrement obligés de nous arrêter pour les « désherber »
Nous sommes contents quand, arrivant au niveau du lac, un bateau nous attend.
Belle navigation pendant une heure et demie. Arrivons à l’hôtel nos bagages nous attendent ainsi qu’une bonne douche d’eau chaude ! Nous en avions besoin.
Le soir petit tour de ville, nous trouvons un internet pas trop poussif (15 mn pour accéder à ma boite aux lettres)
Un bon dîner, presque occidental, avec poulet et purée finit la journée.
En conclusion de ces trois jours, je dirais que pour quelqu’un qui n’a jamais fait de promenade dans un pays d’Asie cela peut être intéressant, mais personnellement je n’y ai pas trouve un grand intérêt, à part le fait de marcher 60 Km.
Un bon dîner, presque occidental, avec poulet et purée finit la journée.
En conclusion de ces trois jours, je dirais que pour quelqu’un qui n’a jamais fait de promenade dans un pays d’Asie cela peut être intéressant, mais personnellement je n’y ai pas trouve un grand intérêt, à part le fait de marcher 60 Km.
DECOUVERTE DU LAC INLE
Mercredi 16 novembre
Nous prenons notre petit déjeuner dans le jardin de la guesthouse, il fait froid mais cela reste agréable. Nous louons des vélos et commençons par un tour vers le village de Kaung Daing où c’est le jour du marché.
Avant d’arriver nous longeons des rizières en eau d’où émerge une multitude de lotus rouges (ou de nénuphars, nous ne nous sommes toujours pas mis d’accord sur le sujet !)
Beaucoup de touristes et de stands qui leurs sont dédiés.
Au retour arrêt à des sources chaudes, l’ensemble est très bien aménagé, propres, avec plusieurs bassins à des températures différentes. Nous nous y délassons quelques heures.
Le soir nous prenons notre apéritif : rhum local et Coca Cola et réservons une barque pour faire le tour du lac le lendemain.
Dîner au restaurant « les 4 sœurs » menu unique et prix à la discrétion du client !
UNE JOURNEE EN BATEAU
Jeudi 17 novembre
Une longue barque plate nous attend à proximité de l’hôtel. Nous prenons d’abord le canal qui mène de la ville au lac lui-même puis partons vers le sud, au passage nous croisons des pêcheurs qui, tous ici, rament debout avec leur jambe. Pour attraper les poissons ils se servent de grandes nasses.
Nous croisons également des personnes sur des bateaux surchargés de limon et d’algues qu’ils arrachent du fond de l’eau avec de grandes perches.
Arrêt à un village où c’est jour de marché et arrivée de nombreux touristes !
Tout au long de la journée nous ferons des haltes chez les différents artisans qui vivent dans les villages sur pilotis qui entourent le lac : orfèvres, fabricants d’ombrelles, tisserands qui filent les fibres des tiges de lotus pour tisser….
Egalement quelques pagodes dont celle des chats sauteurs. Les moines ont dressé des chats à sauter dans de petits cerceaux dans le but d’attirer les touristes, mais aussi les fidèles.
Je ne dois pas oublier la pagode de Paya Phaung Daw Oo qui conserve 4 vénérables petites statues de Bouddha tellement recouvertes d’or qu’elles en sont devenues informes !
Vendredi 18 novembre
Le matin en vélo nous allons à 2 Km au nord de la ville pour voir une belle pagode, hélas bien abimée, elle a de jolies ouvertures rondes sur sa façade qui nous permettent d’apercevoir de petits moines en train d’étudier.
Juste à côté un temple dont les murs sont couvert de niches renfermant des statues de Bouddha.
Le reste de la journée sera consacré au repos, car après un épisode grippal me voici avec une belle tourista !
ENCORE PLUS DE PAGODES QUE D’HABITUDE !
Samedi 19 novembre
Ce matin un couple de Suisse s’est joint à nous pour une excursion à Kakku. Nous avons droit à un minibus et un jeune chauffeur amateur de bétel dont la bouche édentée est toute rouge !
Au bout de 30 Km nous quittons la plaine du lac Inlé et commençons une ascension de plus de 500 m qui nous mène à la capitale de l’état Shan Taunggyi. C’est une grande ville aux artères larges et propres avec une circulation réglée par des feux tricolores. Rien à voir avec Mandalay et Rangoon où c’était le règne du n’importe quoi !
Nous avions volontairement choisi cette date car c’est le jour du marché. Il est très grand et ici pas d’étalages pour les touristes.
Nous allons jusqu’à la cathédrale, qui ressemble à une église de nos provinces sauf qu’au lieu d’être en pierre elle est en bois et tôle ondulée. Une surprise nous attend à l’intérieur : tout le cœur est tapissé de petits morceaux de miroirs comme dans les pagodes.
Nous reprenons la mauvaise route qui ressemble plus à une piste et nous mettrons plus d’une heure et demie pour faire les 40 Km qui nous séparent de Kakku.
C’est un site étrange, dans un quadrilatère légèrement en pente de 200m sur 80 : plus de 2000 stupas serrés les uns contre les autres, certains en train de s’écrouler, d’autres tous neufs. Depuis notre arrivée en Birmanie nous avons vu beaucoup de pagodes et de stupas mais nous sommes impressionnés !
Il nous faudra encore trois heures de routes bien chaotiques pour revenir au lac Inlé.
ENCORE UNE JOURNEE DE REPOS
Dimanche 20 novembre
Promenade dans la campagne, quand au détour d’un chemin nous voyons un panneau nous indiquant un vignoble. Difficile de résister à la tentation de voir et de gouter le vin local.
Je ne sais pas si c’était parce qu’il n’était que 10 h du matin mais le blanc, le rosé et le rouge m’ont parus très râpeux et je suis gentil en disant cela.
L’après midi quelques tours en vélo en ville pour voir quelques pagodes et moines
Pour notre dernier dîner ici nous retournons à L’Unique où nous avions très bien mangé la fois précédente. Il y a beaucoup de monde ce soir, c'est-à-dire une dizaine de personnes, il faudra attendre une heure pour voir arriver les premiers plats et encore une demi-heure pour le dernier ! Les plats étaient très bons mais l’attente nous a parue un peu longue !
RETOUR A RANGOON
Lundi 21 novembre
Encore un lever matinal : 6h, puis taxi jusqu’à l’aéroport d’Heho à 4 Km de là. De nouveau une voiture qui roule et ne tombe pas en panne grâce à la protection du Bouddha !
Nous gravissons une montagne, le brouillard se lève, j’espère que cela ne va pas empêcher les avions de décoller !
Dans la petite aérogare, nous, et nos bagages sommes rapidement pris en mains et en 10 mn nous avons enregistré, passé les contrôles de sécurité, (on nous laissera même nos bouteilles d’eau !)
Nous attendons une petite heure dans une salle d’embarquement qui se remplit rapidement, quand arrive un premier avion, dans les 30 mn qui suivent 5 ATR 72 arriveront coup sur coup. En moins d’une demi-heure, les passagers débarquent, les bagages sortent, les autres entrent et nous embarquons sur Air Pagan. Je suis assis à côté d’une coréenne qui ne parle pas l’anglais, mais je sympathise avec elle et ses amies assisent sur la même rangée. Je les aide même à enfiler un fil dans le chas d’une aiguille ( Avis aux amateurs d’insinuations )
Arrivé a Rangoon l’hôtel que nous avions choisi est complet. La patronne très gentiment téléphone à gauche et à droite pour nous trouver le Queen’s Park Hôtel. Beaucoup d’allure, chambres spacieuses, salle de bains méritant un rafraichissement.
Nous voulons visiter le musée des pierres précieuses, mais il est fermé le lundi nous aurions dû consulter nos guides : c’était écrit !
Nous nous renseignons pour aller voir l’ancienne capitale de Bago qui se trouve à 80 Km de Rangoon, la réception nous propose un taxi à la journée pour 65.000 Kyats (60 €). C’est trop pour nous, nous ne ferons la visite qu’à 45.000 K
Une heure plus tard c’est arrangé ! Ce qui n’est pas du goût de Jo qui en a assez des heures de bus !
Soirée à trainer dans les rues sombres ou il faut faire très attention aux trous qui constellent les trottoirs.
Dîner dans un restaurant chinois : excellent canard laqué, bonne queue de poissons en sauce et travers de porc un peu gras.
Nous n’avons pas mangé autant de protéines animales depuis notre arrivée en Birmanie ! Le service est très diligent cela nous change d’hier soir !
BAGO ET DERNIER JOUR A RANGOON
Mardi 22 novembre
Notre taxi a une demi-heure de retard, mais le chauffeur a une bonne tête. En moins de deux heures nous arrivons à Bago (aussi appelé Pégu). Nous visitons successivement un stupa plus haut que la Schwedagon : 114 m mais moins émouvante ; de grands Bouddhas couchés neufs ou historiques et 4 bouddhas assis dos à dos de 30m de haut.
Il est à remarquer la Bouddha manucure. Du jamais vu ! on est loin de la french manucure !
Autour, un étrange petit autel avec différentes statues.
Le plus impressionnant sera le repas des moines dans un grand monastère. Nous avions vu quelque chose de semblable à Mandalay mais ici il n’y a pratiquement pas de touristes.
En conclusion je dirais que si l’on a un jour à perdre à Rangoon c’est bien mais cela ne mérite pas un voyage.
Au retour nous faisons un arrêt au musée des pierres précieuses, là aussi nous sommes déçus : beaucoup de clinquant et peu de pédagogie.
En revanche en dessous il y 3 étages de boutiques !
Le soir nous voulons aller manger au Mosoom. Nous avions bien aimé ce restaurant lors de notre arrivée. Hélas il est complet et il n’y a pas d’autre endroit sympa pour manger dans les environs. Nous nous rabattons sur un bouiboui de rue où ce n’est pas si mauvais que ça.
Rangoon -> Bangkok -> Krabi
Mercredi 23 novembre
Lever à 5 h du matin, taxi, avion pour Bangkok. Jo fait une photo de l’aéroport du nord de Bangkok qui est sous l’eau.
Une petite attente pour l’avions de Krabi cela nous donne le temps de remarquer que la mode pour les jeunes thaïlandaises est très courte !
Nous retrouvons le PR Mansion où il ne reste que deux chambres familiales, nous n’en prenons qu’une seule pour nous trois, demain nous aurons chacun notre chambre.
Je trouve que l’accueil est moins sympathique, peut être la rançon du succès ?
Nous faisons le tour de la plage et prenons un sérieux apéro time avec margarita, bière, nems et frites !
Jo se lance dans les premiers achats. Le soir plus très faim, donc une pizza pour trois !
La nuit il pleut sans discontinuer.
Il est à remarquer la Bouddha manucure. Du jamais vu ! on est loin de la french manucure !
Autour, un étrange petit autel avec différentes statues.
Le plus impressionnant sera le repas des moines dans un grand monastère. Nous avions vu quelque chose de semblable à Mandalay mais ici il n’y a pratiquement pas de touristes.
En conclusion je dirais que si l’on a un jour à perdre à Rangoon c’est bien mais cela ne mérite pas un voyage.
Au retour nous faisons un arrêt au musée des pierres précieuses, là aussi nous sommes déçus : beaucoup de clinquant et peu de pédagogie.
En revanche en dessous il y 3 étages de boutiques !
Le soir nous voulons aller manger au Mosoom. Nous avions bien aimé ce restaurant lors de notre arrivée. Hélas il est complet et il n’y a pas d’autre endroit sympa pour manger dans les environs. Nous nous rabattons sur un bouiboui de rue où ce n’est pas si mauvais que ça.
Rangoon -> Bangkok -> Krabi
Mercredi 23 novembre
Lever à 5 h du matin, taxi, avion pour Bangkok. Jo fait une photo de l’aéroport du nord de Bangkok qui est sous l’eau.
Une petite attente pour l’avions de Krabi cela nous donne le temps de remarquer que la mode pour les jeunes thaïlandaises est très courte !
Nous retrouvons le PR Mansion où il ne reste que deux chambres familiales, nous n’en prenons qu’une seule pour nous trois, demain nous aurons chacun notre chambre.
Je trouve que l’accueil est moins sympathique, peut être la rançon du succès ?
Nous faisons le tour de la plage et prenons un sérieux apéro time avec margarita, bière, nems et frites !
Jo se lance dans les premiers achats. Le soir plus très faim, donc une pizza pour trois !
La nuit il pleut sans discontinuer.
KRABI
Jeudi 24 novembre
Quelques réflexions sur les touristes de Krabi, d’abord beaucoup de scandinaves, les menus sont parfois en finlandais et sur les cartes il y a des plats suédois ou russes
De nombreuses familles avec des enfants de 5 à 10 ans aux cheveux blonds et à la peau très blanche.
Il y a aussi des personnes âgées, même très âgées. Tous les trois dans le début de la soixantaine nous paraissons jeunes. Les tropiques deviennent une grande maison de retraite pour occidentaux !
La journée se passe doucement à longer la plage, à prendre notre temps.
Le ciel est toujours couvert, un petit crachin tombe en fin d’après midi .
Le soir Hélène et Jo font encore des achats de bijoux.
Je voulais faire l’acquisition d’une belle chemise, mais dès que je l’enfile je suis en nage, ce n’est pas du coton : tout synthétique, dommage elle était belle !
Vendredi 25 novembre
Hélène part après le petit déjeuner faire un footing d’une heure. En revenant elle nous parle d’une plage à 2-3 Km d’où nous sommes. Nous partons ensuite faire la connaissance de cet endroit.
Un ban de sable immergé nous permet de rejoindre une ile ou mes amis profitent de la mer et de la plage. Rapidement je me refugie à l’ombre des rochers.
Au retour, arrêt pour un déjeuner qui se prolongera le temps d’une grosse averse.
Apéritif sur mon balcon et dîner de petits plats agréable : salade de papaye, brochettes au satay, Nems, rondelles oignons frit, riz gluant….
A LA RECHERCHE DU LAGON CACHE
Samedi 26 novembre
Nous prenons un bateau à 8h30 pour rejoindre la plage de Hat Phra Nang qui n’est accessible que par la mer. Là nous nous enfonçons entre les falaises de calcaire blanches couvertes de verdure et d’où pendent des stalactites de plus de 20 m.
Au bout de 100m nous arrivons devant un petit panneau avec une flèche indiquant un passage qui monte presque verticalement : le chemin du lagon caché au milieu des concrétions rocheuses et alimenté par la mer.
Nous y avions été il y a deux ans mais nous étions arrivés à marée basse et le lagon n’était qu’une étendue de vase.
Cette fois ci nous avons pris en compte les heures de marée mais nous n’avons pas pu empêcher la pluie.
Le passage se fait entre des rochers, des racines et une terre rouge très glissante. Des cordes sont supposées pouvoir nous aider, elles sont si glissantes que leur préhension s’avère très difficile.
La chaleur est intense et l’humidité maximum. Je vais passer une heure à être en eau, à déraper, à me cogner aux rochers ; mais avec Jo nous arriverons à grimper jusqu’à un col puis descendre au niveau du lagon ; cela aura été vraiment une aventure !
Au retour mêmes difficultés. Arrivés au pied des falaises nous nous apercevons que nous sommes couverts de la terre rouge sur laquelle nous glissions si facilement.
Nous nous nettoyons sur la très belle plage qui se trouve là. Nous y passerons le reste de la journée. Pour déjeuner nous achetons nourriture et boissons aux bateaux qui sont amarrés sur la plage.
Ici toutes les femmes quelque soit leur âge où leur embonpoint sont en bikini !
Pour notre dernière soirée à Krabi nous faisons un dîner de poissons dans un restaurant sur le bord de la mer
Jeudi 24 novembre
Quelques réflexions sur les touristes de Krabi, d’abord beaucoup de scandinaves, les menus sont parfois en finlandais et sur les cartes il y a des plats suédois ou russes
De nombreuses familles avec des enfants de 5 à 10 ans aux cheveux blonds et à la peau très blanche.
Il y a aussi des personnes âgées, même très âgées. Tous les trois dans le début de la soixantaine nous paraissons jeunes. Les tropiques deviennent une grande maison de retraite pour occidentaux !
La journée se passe doucement à longer la plage, à prendre notre temps.
Le ciel est toujours couvert, un petit crachin tombe en fin d’après midi .
Le soir Hélène et Jo font encore des achats de bijoux.
Je voulais faire l’acquisition d’une belle chemise, mais dès que je l’enfile je suis en nage, ce n’est pas du coton : tout synthétique, dommage elle était belle !
Vendredi 25 novembre
Hélène part après le petit déjeuner faire un footing d’une heure. En revenant elle nous parle d’une plage à 2-3 Km d’où nous sommes. Nous partons ensuite faire la connaissance de cet endroit.
Un ban de sable immergé nous permet de rejoindre une ile ou mes amis profitent de la mer et de la plage. Rapidement je me refugie à l’ombre des rochers.
Au retour, arrêt pour un déjeuner qui se prolongera le temps d’une grosse averse.
Apéritif sur mon balcon et dîner de petits plats agréable : salade de papaye, brochettes au satay, Nems, rondelles oignons frit, riz gluant….
A LA RECHERCHE DU LAGON CACHE
Samedi 26 novembre
Nous prenons un bateau à 8h30 pour rejoindre la plage de Hat Phra Nang qui n’est accessible que par la mer. Là nous nous enfonçons entre les falaises de calcaire blanches couvertes de verdure et d’où pendent des stalactites de plus de 20 m.
Au bout de 100m nous arrivons devant un petit panneau avec une flèche indiquant un passage qui monte presque verticalement : le chemin du lagon caché au milieu des concrétions rocheuses et alimenté par la mer.
Nous y avions été il y a deux ans mais nous étions arrivés à marée basse et le lagon n’était qu’une étendue de vase.
Cette fois ci nous avons pris en compte les heures de marée mais nous n’avons pas pu empêcher la pluie.
Le passage se fait entre des rochers, des racines et une terre rouge très glissante. Des cordes sont supposées pouvoir nous aider, elles sont si glissantes que leur préhension s’avère très difficile.
La chaleur est intense et l’humidité maximum. Je vais passer une heure à être en eau, à déraper, à me cogner aux rochers ; mais avec Jo nous arriverons à grimper jusqu’à un col puis descendre au niveau du lagon ; cela aura été vraiment une aventure !
Au retour mêmes difficultés. Arrivés au pied des falaises nous nous apercevons que nous sommes couverts de la terre rouge sur laquelle nous glissions si facilement.
Nous nous nettoyons sur la très belle plage qui se trouve là. Nous y passerons le reste de la journée. Pour déjeuner nous achetons nourriture et boissons aux bateaux qui sont amarrés sur la plage.
Ici toutes les femmes quelque soit leur âge où leur embonpoint sont en bikini !
Pour notre dernière soirée à Krabi nous faisons un dîner de poissons dans un restaurant sur le bord de la mer
KO PHI PHI
Dimanche 27 novembre
Nous quittons le PK Mansion sans regret, si les chambres sont spacieuses et propres, l’accueil nous a déçu, où est passé le légendaire sourire thaï ?
En une heure de bateau nous arrivons en vue de Ko Phi Phi. Ce sont deux falaises de calcaire d’un kilomètre de long couvertes de végétation et reliées par une langue de sable où se concentre l’activité. Cette configuration à été fatale à l’île au moment du tsunami de 2004 : les falaises faisant entonnoir, l’isthme a été balayé par le raz de marée. Bien sûr il ne reste aucune trace de l’événement, tout ayant été reconstruit en béton.
Nous quittons le PK Mansion sans regret, si les chambres sont spacieuses et propres, l’accueil nous a déçu, où est passé le légendaire sourire thaï ?
En une heure de bateau nous arrivons en vue de Ko Phi Phi. Ce sont deux falaises de calcaire d’un kilomètre de long couvertes de végétation et reliées par une langue de sable où se concentre l’activité. Cette configuration à été fatale à l’île au moment du tsunami de 2004 : les falaises faisant entonnoir, l’isthme a été balayé par le raz de marée. Bien sûr il ne reste aucune trace de l’événement, tout ayant été reconstruit en béton.
Nous trouvons à nous loger sur une hauteur, dans de petits bungalows avec terrasse d’où nous voyons la mer. Nous sommes à quelques minutes seulement du centre et au moins nous serons au calme. L’île étant réputée pour son côté festif.
Par rapport à Krabi qui était très famille et personnes âgés, ici il n’y a que des jeunes les plus vieux doivent avoir 30-35 ans.
Nous nous promenons dans le dédale des petites rues du centre ville. Ici pas de voiture ni de scooter, juste des vélos qui ont du mal à se frayer un passage entre les nombreux touristes.
L’après midi mes amis vont à la plage pendant que je me repose dans ma chambre. (à l’ombre car il fait très chaud).
Le soir un orage va nettoyer les ruelles d’eau, et rafraichira aussi l’atmosphère.
A LA DECOUVERTE DE KO PHI PHI
lundi 28 novembre
Nous décidons de monter jusqu’au point de vue qui se trouve au sommet d’une des deux falaises, il n’est que 9 h du matin mais il fait déjà chaud !
En réalité il y a 3 points de vue, les uns au dessus des autres. A chaque fois nous avons une vue plus large de l’isthme. La vue la plus belle est le deuxième arrêt qui se trouve à 186 m de hauteur.
Plus de 300 marches qui méritent l’effort de les monter. Hélène et Jo décident d’aller sur la plage qui est sur l’autre versant, je ne me sens pas le courage de descendre jusqu’à la mer pour remonter ensuite toute la colline. Je les abandonne et retourne à l’hôtel prendre une douche et essayer de me rafraîchir sous le ventilateur, mais rien ne vaut un bon climatiseur !
C’est d’ailleurs amusant de voir tout ce petit monde flâner avec un seau à la main !
Ici c’est une petite « Full Moon Party » tous les soirs !
BALADE EN BATEAU AUTOUR DE KO PHI PHI
Mardi 29 novembre
Nous avons réservé une excursion d’une journée en bateau, Hélène et Jo voulaient prendre une de ces longues barques équipées d’un moteur pétaradant et d’une hélice au bout d’une longue tige. J’ai demandé si, pour quelques euros de plus nous ne pourrions pas prendre un vrai bateau. Nous y serions plus protégés en cas de pluie et à l’arrêt le bateau serait plus stable. Gentiment ils ont accédés à ma proposition.
Nous tous en avons été satisfaits, car nous avions de la place pour nous étaler, il y avait la possibilité de faire du kayac, café et thé à volonté et quand une grosse averse est arrivée tous nos vêtements sont restés au sec.
Entre baignades et paysages superbes nous avons passé une excellente journée sur l’eau qui c’est achevée par la vue du coucher de soleil en mer.
«Ernesto et les bébêtes !
- Ce matin en ouvrant mon ordinateur des dizaines de fourmis sont sorties de dessous les touches ! J’ai beau les écraser il y en a toujours de nouvelles qui apparaissent !
Cela durera deux jours !
- J’avais mis mon maillot de bain à sécher pendant la nuit sur la terrasse, il est aussi envahi de fourmis !
- En quittant ma chambre je demande à Hélène de regarder dans mon oreille car elle me fait très mal et j’ai l’impression d’avoir un bouton au début du conduit auditif.
Elle regarde et me dit qu’elle à l’impression que j’ai un point noir, Jo regarde à son tour et dit «ce n’est pas ça c’est une tique ! » Avec une pince à épiler ils me retirent l’intrus !
DE KO PHI PHI A KO LANTA
Mercredi 30 novembre
Matinée tranquille à trainer à Ko Phi Phi en attendant de prendre le bateau pour Ko Lanta.
C’est un bateau tout en longueur à deux ponts qui comme d’habitude est bondé de touristes.
Une heure et demie suffit pour faire le trajet. Sur place nous prenons un « taxi » en réalité une moto équipée d’un « sidecar » carré et tout en hauteur où nous rentrons facilement tous les trois avec nos bagages.
Nous commençons par le côté Est, sur une petite route toute en virages, en montées et en descentes. Arrivés à la pointe Sud nous rencontrons de petits singes qui volent les canettes de soda et de bière que les touristes ont laissé accessibles sur les motos. Ce qui est étonnant c’est qu’ils arrivent à les ouvrir, parfois en se faisant copieusement asperger !
Le ciel est toujours couvert et nous sommes obligés vers midi de faire une agréable pause de 2 heures en attendant la fin de la pluie.
La journée se termine doucement par une longue marche sur la plage voisine de Phra Ea.
DE KO LANTA à KO LIPE
Lundi 5 décembre
Nous prenons à Midi un speed boat bien rempli qui, en 3 heures et quelques arrêts nous amène à Ko Lipe. L’île la plus au sud de la Thaïlande. Celle d’en-face : Lankawi est déjà en Malaisie.
Je suis toujours étonné de voir des occidentaux voyager avec des enfants en bas âge, même de moins d’un an ! Je sais que les hôpitaux thaïlandais sont excellents mais n’est-ce pas tout de même un risque ?
C’est une toute petite île que l’on traverse en 15 mn, nous sommes sur la plage du sud où il y a tout ce qu’il faut pour les touristes : magasins, restaurants, bars, tatoueurs, massages…Nous sommes logés dans de petits bungalows en bambou à 50 m de la plage. C’est simple mais il y a une salle de bain (sans eau chaude), un ventilateur et une terrasse avec un hamac.
Nous payons le même prix qu’à Ko Lanta où nous étions dans une construction en dur, une grande chambre, avec climatisation, TV et Wifi.
C‘est l’inconvénient de cette petite île isolée loin de tout, mais bien agréable.
Par contre beaucoup de jolies jeunes femmes même si avec leurs tatouages j'ai plus l'impression d'être à la capelle Sixtine qu'à la plage !
Dîner sur la plage les pieds dans le sable
DECOUVERTE DE KO LIPE
Lundi 6 décembre
But de la promenade : un resort qui se trouve sur une hauteur de l’autre coté de l’île. Nous y sommes en 10 minutes c’est dire à quel point l’’île est petite ! 1 km X 2 kms dans ses grandes largeurs, mais la partie habitée, celle où il est possible de circuler à pieds sur les chemins de terre est moitié moins grande !
Halte café, devant une montagne couverte de végétation, plongeant dans la mer.
Nous rejoignons la plage et marchons sur toute sa longueur, c’est la plus grande de l’île.
Arrivés au bout, nous trouvons une petite crique entre de gros rochers arrondis où nous nous installons pour la baignade et le repos. L’endroit me convient car une grande partie se trouve à l’ombre et je peux m’y réfugier.
Après quelques pâtes sautées en guise de déjeuner, je fais une sieste dans ma cabane pendant qu’Hélène et Jo retournent à la plage.
Beau coucher de soleil que nous regardons allongés sur des matelas installés sur la plage, accompagné d’une bière et de musique.
Excellent dîner de poissons.
ENCORE EN MER !
Mercredi 7 décembre
Prenons un long Tail (barque en bois effilée avec un moteur dont l’hélice se trouve au bout d’une longue tige d’où son nom).
Nous nous arrêtons à deux endroits pour faire de la plongée, mais il n’y a pas beaucoup de poissons. Arrêt ensuite sur une plage de galets noirs envahis de krains. (Petits monticules formés par l’entassement de pierres les unes sur les autres).
Nous finissons la journée sur une plage où avec de l’eau aux genoux nous voyons beaucoup de poissons de toutes sortes, certains sont même agressifs et viennent nous « mordre » ! (Fish pédicure gratuite)
Pendant le trajet du retour Jo prend la barre du bateau.
Soirée tranquille, apéritif sur la plage, bon dîner et un dernier verre en regardant la mer. Nous commençons à sentir la fin du voyage, demain dernier jour sur Ko Lipe. Ensuite se sera le retour sur Bangkok et Paris.
DERNIER JOUR A KO LIPE
Jeudi 8 décembre
Journée à traîner, à prendre des chemins sans but.
Notre dernière journée au bord de la mer.
Je ne sais pas si c’est la longueur du voyage ou le fait de ne rien faire de particulier je trouve la journée longue et un peu ennuyeuse.
Bon dîner sur la plage
DE KO LIPE A HAT YAI
9 décembre
A 9 h nous embarquons sur un gros speed boat avec 5 moteurs de 225 cv soit 1225 cv au total nous n’en avions jamais eu autant.
Le résultat est à la hauteur des moyens mis en œuvre, nous volons sur la crête des vagues ; heureusement elles ne sont pas grosses !
Les 5 moteurs tournant à 5-6000 tours /mn il ne faut pas plus d’une heure et demie pour arriver au port de Pak Baran où nous prenons un minibus pour Hat Yai.
C’est la grande ville du sud de la Thaïlande, en rouge sur la carte du Ministère des Affaires Etrangères, pour cause d’attentats et de rébellion musulmane.
Nous nous faisons déposer devant le Wung Noy qui nous a été recommandé par l’agence de voyage de Ko Lipe.
C’est un bâtiment moderne avec un hall tout en marbre et une réceptionniste souriante. Nous visitons une chambre, mais elle est sans fenêtre. Nous lui demandons si elle n’en a pas de mieux, elle est étonnée et nous dit que si, il y a une fenêtre et elle s’ouvre. Nous avons l’impression d’un discours de sourds. La solution arrive rapidement, elle s’est trompée de clef ! Nouvelle visite, oui c’est très bien : grande chambre, climatisation, Tv écran plat, réfrigérateur, Wifi, salle de bain….
Le tout pour 1000 Bt (25 €) nous avons payé notre hutte de branchage sans confort 800 Bt, nous avons l’impression d’un retour à la civilisation !
Partons à la découverte de la ville : bien sûr comme à Ko Lanta beaucoup de femmes voilées mais comme elles sont coquettes pleines de bijoux tantôt accrochés sur les côtés, tantôt autour du cou, sans compter les strass un peu partout sur le voile.
Sinon c’une ville moderne avec des tours de 20-30 étages et beaucoup de centres commerciaux et de marchés. Nous y passerons notre après-midi !
Je remarque que l’accès aux parkings des magasins est filtré, des agents de sécurité font ouvrir les coffres des voitures et vérifient le dessous des voitures avec des miroirs.
La ville n’est peut être pas si calme qu’elle en a l’air !
Le soir dîner dans un pub irlandais !
RETOUR A BANGKOK
10 décembre
Dans l’avion de Hat Yai à Bangkok nous sommes les seuls occidentaux. Hélène explique à Jo que nous venons de passer dans une ville réputée dangereuse, nous ne lui avions rien dit avant, de crainte qu’il ne veuille pas y aller !
L’aéroport de Bangkok est toujours aussi beau, il faut dire qu’avec la longueur des couloirs on a largement le temps d’en admirer l’architecture !
Arrivés à Kaosan Road nous avons la mauvaise surprise d’avoir du mal à trouver une chambre d’hôtel correct à bon prix : où c’est complet, où c’est glauque !
Après en avoir visité une dizaine nous fixons notre choix sur le « Four sons Inn »
Simple, propre, pas cher et bien situé. Nous aurions volontiers payé un peu plus cher pour aller au Kaosan Palace qui a une jolie piscine sur le toit, mais il n’avait plus de chambre disponible !
Le reste de la journée se passe à faire les magasins.
Je constate que de nombreuses tours qui étaient à l’abandon sous forme de carcasses de béton de plusieurs dizaines d’étages sont toute en finition et que de nouvelles poussent un peu partout.
Dans les rues et sur les trottoirs il y a encore beaucoup de murets de sacs de sable suite aux dernières inondations.
Pour retourner à l’hôtel nous prenons un tuck-tuck, je trouve qu’il roule bien vite pour ce genre d’engin. Je me rappelle qu’autrefois j’aimais bien ces conducteurs un peu fous, je dois vieillir !
Nous finissons la jhournée à Kao San road toujour étonne de voir les vendeurs de fausses pièces d'identité, de carte de presse, du FBI, de permis de conduire, de diplôme te toutes les grandes universités...le tout juste en face d'un grand commiseriat de police !
Avant de rentrer à l'hôtel nous assistons à une éclipse partielle de lune.
En réalité il y a 3 points de vue, les uns au dessus des autres. A chaque fois nous avons une vue plus large de l’isthme. La vue la plus belle est le deuxième arrêt qui se trouve à 186 m de hauteur.
Plus de 300 marches qui méritent l’effort de les monter. Hélène et Jo décident d’aller sur la plage qui est sur l’autre versant, je ne me sens pas le courage de descendre jusqu’à la mer pour remonter ensuite toute la colline. Je les abandonne et retourne à l’hôtel prendre une douche et essayer de me rafraîchir sous le ventilateur, mais rien ne vaut un bon climatiseur !
Le soir après le dîner, descente sur la plage pour faire le tour des bars ! Chaude ambiance ! Musique à fond, jongleurs de balles enflammées.
Public très jeune, bien sûr, qui déambule avec les fameux bucket : petit seau garni d’une bouteille d’alcool fort, d’un soda, d’une boisson énergisante, de la glace et des pailles. Le tout pour 180 bath soit moins de 5€.
C’est d’ailleurs amusant de voir tout ce petit monde flâner avec un seau à la main !
Ici c’est une petite « Full Moon Party » tous les soirs !
BALADE EN BATEAU AUTOUR DE KO PHI PHI
Mardi 29 novembre
Nous avons réservé une excursion d’une journée en bateau, Hélène et Jo voulaient prendre une de ces longues barques équipées d’un moteur pétaradant et d’une hélice au bout d’une longue tige. J’ai demandé si, pour quelques euros de plus nous ne pourrions pas prendre un vrai bateau. Nous y serions plus protégés en cas de pluie et à l’arrêt le bateau serait plus stable. Gentiment ils ont accédés à ma proposition.
Nous tous en avons été satisfaits, car nous avions de la place pour nous étaler, il y avait la possibilité de faire du kayac, café et thé à volonté et quand une grosse averse est arrivée tous nos vêtements sont restés au sec.
Entre baignades et paysages superbes nous avons passé une excellente journée sur l’eau qui c’est achevée par la vue du coucher de soleil en mer.
«Ernesto et les bébêtes !
- Ce matin en ouvrant mon ordinateur des dizaines de fourmis sont sorties de dessous les touches ! J’ai beau les écraser il y en a toujours de nouvelles qui apparaissent !
Cela durera deux jours !
- J’avais mis mon maillot de bain à sécher pendant la nuit sur la terrasse, il est aussi envahi de fourmis !
- En quittant ma chambre je demande à Hélène de regarder dans mon oreille car elle me fait très mal et j’ai l’impression d’avoir un bouton au début du conduit auditif.
Elle regarde et me dit qu’elle à l’impression que j’ai un point noir, Jo regarde à son tour et dit «ce n’est pas ça c’est une tique ! » Avec une pince à épiler ils me retirent l’intrus !
DE KO PHI PHI A KO LANTA
Mercredi 30 novembre
Matinée tranquille à trainer à Ko Phi Phi en attendant de prendre le bateau pour Ko Lanta.
C’est un bateau tout en longueur à deux ponts qui comme d’habitude est bondé de touristes.
Une heure et demie suffit pour faire le trajet. Sur place nous prenons un « taxi » en réalité une moto équipée d’un « sidecar » carré et tout en hauteur où nous rentrons facilement tous les trois avec nos bagages.
Nous nous faisons déposer à un hôtel recommandé par des français que nous avons rencontré au mont Popa. C’est très bien mais complet !
A 300m de là nous trouvons le « Juste come » tenu par un australien et son épouse thaïlandaise. Grande chambre, toute neuve, air conditionné, Wifi dans les chambres mais je n’arrive pas à joindre ma messagerie, la plage à 100m. Le tout pour 700 Bt (18€).
Tout compte fait j’aime bien mon confort surtout quand ce n’est pas trop cher !
Pour arriver à la mer nous devons traverser un resort, là une grande plage de sable nous attend, quelques rares touristes et tous les 100m un autre hôtel avec son restaurant en bois à la limite de la plage.
Le soir dîner bercé par le bruit des vagues.
TOUR DE KO LANTA EN MOTO
Jeudi 1 décembre
Ko Lanta fait environ 30 Km de long sur 3-5 Km de large. Une route en fait le tour et deux transversales franchissent les collines qui forment l’épine dorsale de l’île.
A 300m de là nous trouvons le « Juste come » tenu par un australien et son épouse thaïlandaise. Grande chambre, toute neuve, air conditionné, Wifi dans les chambres mais je n’arrive pas à joindre ma messagerie, la plage à 100m. Le tout pour 700 Bt (18€).
Tout compte fait j’aime bien mon confort surtout quand ce n’est pas trop cher !
Pour arriver à la mer nous devons traverser un resort, là une grande plage de sable nous attend, quelques rares touristes et tous les 100m un autre hôtel avec son restaurant en bois à la limite de la plage.
Le soir dîner bercé par le bruit des vagues.
TOUR DE KO LANTA EN MOTO
Jeudi 1 décembre
Ko Lanta fait environ 30 Km de long sur 3-5 Km de large. Une route en fait le tour et deux transversales franchissent les collines qui forment l’épine dorsale de l’île.
Nous commençons par le côté Est, sur une petite route toute en virages, en montées et en descentes. Arrivés à la pointe Sud nous rencontrons de petits singes qui volent les canettes de soda et de bière que les touristes ont laissé accessibles sur les motos. Ce qui est étonnant c’est qu’ils arrivent à les ouvrir, parfois en se faisant copieusement asperger !
C’est l’attraction touristique de l’endroit
EN MER
Vendredi 2 décembre
En me levant la première chose que je fais, c’est de regarder le temps car nous partons toute la journée en mer, le ciel est couvert, il ne pleut pas et la route est sèche. C’est plutôt bon signe !
A 9 h nous embarquons sur un bateau tout en longueur.
La mer est houleuse, le bateau tape dans les vagues, ce n’est pas ce que je préfère !
Au bout d’une heure et demie, il se met à l’abri d’une île et fait des ronds dans l’eau ! Nous ne comprenons pas très bien ce qui se passe ?
Au bout d’un quart d’heure, d’autres embarcations (de toutes tailles) arrivent et s’échangent leurs passagers. C’est ici que se font les correspondances entre les différentes îles !
Vers midi, nous nous arrêtons au bord d’une impressionnante falaise. Tout le monde se met à l’eau avec un gilet de sauvetage et nous nageons vers une grotte, qui est en réalité un boyau de 80m débouchant sur un petit lagon de sable blanc et de verdure.
Impressionnant !
Bon déjeuner sur une plage où de vieux troncs d’arbres forment un étrange paysage.
Nouvelle navigation vers d’autres falaises pour nager avec des poissons multicolores le tout sous une colonie de chauves-souris mesurant 30 à 40 cm de haut !
Le vent est tombé, donc plus de vagues et le soleil refait quelques apparitions.
Pour le retour nous passons dans un paysage de mangroves à perte de vue.
ENCORE EN MER !
Samedi 3 décembre
Autre expédition. Cette fois-ci c’est en speed boat, gros hors- bord propulsé par 3 moteurs de 225 cv chacun ! Ca décoiffe !
Comme toujours en Thaïlande, tout est très bien organisé : un mini bus vient nous chercher à l’hôtel, prend d’autres personnes en cours de route et nous conduit sur une plage où au bout de 5mn arrive notre bateau. Nous faisons deux haltes sur d’autres plages et nous sommes une vingtaine de personnes à partir pour les deux iles de Ko Rok que nous atteignons en 45 mn. Heureusement la mer est calme car à la vitesse où nous allons, nous aurions été bien secoués !
Pour plonger, je mets un gilet de sauvetage, ce qui me permet de ne pas avoir à penser à ma flottabilité, d’être plus serein et de pouvoir profiter pleinement du spectacle sous l’eau.
Des poissons de toutes les couleurs bien sûr, mais aussi des coraux, des concombres de mer, des étoiles de mer bleues de 40 cm …
Au bout d’une heure nous partons pour un autre spot tout aussi beau.
Pour midi nous allons à l’ombre de grands arbres où une table a été dressée avec nappe (s’il vous plait !) et même un bouquet de fleurs en centre de table !
Une autre surprise nous attend : des invités inattendus. De gros varans (dont certains font un bon mètre cinquante), rodent autour des tables attendant qu’on leur jette les os de poulets qu’ils broient d’un seul coup de mâchoire. Pendant tout le repas un matelot reste en veille pour éloigner les bêtes de nos tables.
En tout cas ce sera l’occasion de faire quelques belles photos !
Un peu de repos sur la plage pour digérer et nous faisons une dernière plongée avant de rentrer.
Pour dîner nous retournons à notre petite gargote « Cha-cha », ce n’est pas loin, bon et pas cher !
DERNIER JOUR A KO LANTA
En me levant la première chose que je fais, c’est de regarder le temps car nous partons toute la journée en mer, le ciel est couvert, il ne pleut pas et la route est sèche. C’est plutôt bon signe !
A 9 h nous embarquons sur un bateau tout en longueur.
La mer est houleuse, le bateau tape dans les vagues, ce n’est pas ce que je préfère !
Au bout d’une heure et demie, il se met à l’abri d’une île et fait des ronds dans l’eau ! Nous ne comprenons pas très bien ce qui se passe ?
Au bout d’un quart d’heure, d’autres embarcations (de toutes tailles) arrivent et s’échangent leurs passagers. C’est ici que se font les correspondances entre les différentes îles !
Vers midi, nous nous arrêtons au bord d’une impressionnante falaise. Tout le monde se met à l’eau avec un gilet de sauvetage et nous nageons vers une grotte, qui est en réalité un boyau de 80m débouchant sur un petit lagon de sable blanc et de verdure.
Impressionnant !
Bon déjeuner sur une plage où de vieux troncs d’arbres forment un étrange paysage.
Nouvelle navigation vers d’autres falaises pour nager avec des poissons multicolores le tout sous une colonie de chauves-souris mesurant 30 à 40 cm de haut !
Le vent est tombé, donc plus de vagues et le soleil refait quelques apparitions.
Pour le retour nous passons dans un paysage de mangroves à perte de vue.
ENCORE EN MER !
Samedi 3 décembre
Autre expédition. Cette fois-ci c’est en speed boat, gros hors- bord propulsé par 3 moteurs de 225 cv chacun ! Ca décoiffe !
Comme toujours en Thaïlande, tout est très bien organisé : un mini bus vient nous chercher à l’hôtel, prend d’autres personnes en cours de route et nous conduit sur une plage où au bout de 5mn arrive notre bateau. Nous faisons deux haltes sur d’autres plages et nous sommes une vingtaine de personnes à partir pour les deux iles de Ko Rok que nous atteignons en 45 mn. Heureusement la mer est calme car à la vitesse où nous allons, nous aurions été bien secoués !
Pour plonger, je mets un gilet de sauvetage, ce qui me permet de ne pas avoir à penser à ma flottabilité, d’être plus serein et de pouvoir profiter pleinement du spectacle sous l’eau.
Des poissons de toutes les couleurs bien sûr, mais aussi des coraux, des concombres de mer, des étoiles de mer bleues de 40 cm …
Au bout d’une heure nous partons pour un autre spot tout aussi beau.
Pour midi nous allons à l’ombre de grands arbres où une table a été dressée avec nappe (s’il vous plait !) et même un bouquet de fleurs en centre de table !
Une autre surprise nous attend : des invités inattendus. De gros varans (dont certains font un bon mètre cinquante), rodent autour des tables attendant qu’on leur jette les os de poulets qu’ils broient d’un seul coup de mâchoire. Pendant tout le repas un matelot reste en veille pour éloigner les bêtes de nos tables.
En tout cas ce sera l’occasion de faire quelques belles photos !
Un peu de repos sur la plage pour digérer et nous faisons une dernière plongée avant de rentrer.
Pour dîner nous retournons à notre petite gargote « Cha-cha », ce n’est pas loin, bon et pas cher !
DERNIER JOUR A KO LANTA
Dimanche 4 décembre
Nous louons des scooters pour aller au port, retirer de l’argent, car nous avons beaucoup de choses à payer ! Le bateau de demain, l’hébergement à Ko Lipe et l’avion Hat Yai-Bangkok.
Le trajet en bateau est cher : 1900 Bt alors que le vol de Hat-Yai à Bangkok en avion n’est que de 2800 Bt.
En cours de route, nous nous apercevons que les thaïs ont une offre adaptée à toutes les addictions alcooliques, quelque soit leur niveau d’intoxication.
Nous louons des scooters pour aller au port, retirer de l’argent, car nous avons beaucoup de choses à payer ! Le bateau de demain, l’hébergement à Ko Lipe et l’avion Hat Yai-Bangkok.
Le trajet en bateau est cher : 1900 Bt alors que le vol de Hat-Yai à Bangkok en avion n’est que de 2800 Bt.
En cours de route, nous nous apercevons que les thaïs ont une offre adaptée à toutes les addictions alcooliques, quelque soit leur niveau d’intoxication.
Le ciel est toujours couvert et nous sommes obligés vers midi de faire une agréable pause de 2 heures en attendant la fin de la pluie.
La journée se termine doucement par une longue marche sur la plage voisine de Phra Ea.
DE KO LANTA à KO LIPE
Lundi 5 décembre
Nous prenons à Midi un speed boat bien rempli qui, en 3 heures et quelques arrêts nous amène à Ko Lipe. L’île la plus au sud de la Thaïlande. Celle d’en-face : Lankawi est déjà en Malaisie.
Je suis toujours étonné de voir des occidentaux voyager avec des enfants en bas âge, même de moins d’un an ! Je sais que les hôpitaux thaïlandais sont excellents mais n’est-ce pas tout de même un risque ?
C’est une toute petite île que l’on traverse en 15 mn, nous sommes sur la plage du sud où il y a tout ce qu’il faut pour les touristes : magasins, restaurants, bars, tatoueurs, massages…
Nous payons le même prix qu’à Ko Lanta où nous étions dans une construction en dur, une grande chambre, avec climatisation, TV et Wifi.
C‘est l’inconvénient de cette petite île isolée loin de tout, mais bien agréable.
Par contre beaucoup de jolies jeunes femmes même si avec leurs tatouages j'ai plus l'impression d'être à la capelle Sixtine qu'à la plage !
Dîner sur la plage les pieds dans le sable
DECOUVERTE DE KO LIPE
Lundi 6 décembre
But de la promenade : un resort qui se trouve sur une hauteur de l’autre coté de l’île. Nous y sommes en 10 minutes c’est dire à quel point l’’île est petite ! 1 km X 2 kms dans ses grandes largeurs, mais la partie habitée, celle où il est possible de circuler à pieds sur les chemins de terre est moitié moins grande !
Halte café, devant une montagne couverte de végétation, plongeant dans la mer.
Nous rejoignons la plage et marchons sur toute sa longueur, c’est la plus grande de l’île.
Arrivés au bout, nous trouvons une petite crique entre de gros rochers arrondis où nous nous installons pour la baignade et le repos. L’endroit me convient car une grande partie se trouve à l’ombre et je peux m’y réfugier.
Après quelques pâtes sautées en guise de déjeuner, je fais une sieste dans ma cabane pendant qu’Hélène et Jo retournent à la plage.
Beau coucher de soleil que nous regardons allongés sur des matelas installés sur la plage, accompagné d’une bière et de musique.
Excellent dîner de poissons.
ENCORE EN MER !
Mercredi 7 décembre
Prenons un long Tail (barque en bois effilée avec un moteur dont l’hélice se trouve au bout d’une longue tige d’où son nom).
Nous nous arrêtons à deux endroits pour faire de la plongée, mais il n’y a pas beaucoup de poissons. Arrêt ensuite sur une plage de galets noirs envahis de krains. (Petits monticules formés par l’entassement de pierres les unes sur les autres).
Nous finissons la journée sur une plage où avec de l’eau aux genoux nous voyons beaucoup de poissons de toutes sortes, certains sont même agressifs et viennent nous « mordre » ! (Fish pédicure gratuite)
Pendant le trajet du retour Jo prend la barre du bateau.
Soirée tranquille, apéritif sur la plage, bon dîner et un dernier verre en regardant la mer. Nous commençons à sentir la fin du voyage, demain dernier jour sur Ko Lipe. Ensuite se sera le retour sur Bangkok et Paris.
DERNIER JOUR A KO LIPE
Jeudi 8 décembre
Journée à traîner, à prendre des chemins sans but.
Notre dernière journée au bord de la mer.
Je ne sais pas si c’est la longueur du voyage ou le fait de ne rien faire de particulier je trouve la journée longue et un peu ennuyeuse.
Bon dîner sur la plage
DE KO LIPE A HAT YAI
9 décembre
A 9 h nous embarquons sur un gros speed boat avec 5 moteurs de 225 cv soit 1225 cv au total nous n’en avions jamais eu autant.
Le résultat est à la hauteur des moyens mis en œuvre, nous volons sur la crête des vagues ; heureusement elles ne sont pas grosses !
Les 5 moteurs tournant à 5-6000 tours /mn il ne faut pas plus d’une heure et demie pour arriver au port de Pak Baran où nous prenons un minibus pour Hat Yai.
C’est la grande ville du sud de la Thaïlande, en rouge sur la carte du Ministère des Affaires Etrangères, pour cause d’attentats et de rébellion musulmane.
Nous nous faisons déposer devant le Wung Noy qui nous a été recommandé par l’agence de voyage de Ko Lipe.
C’est un bâtiment moderne avec un hall tout en marbre et une réceptionniste souriante. Nous visitons une chambre, mais elle est sans fenêtre. Nous lui demandons si elle n’en a pas de mieux, elle est étonnée et nous dit que si, il y a une fenêtre et elle s’ouvre. Nous avons l’impression d’un discours de sourds. La solution arrive rapidement, elle s’est trompée de clef ! Nouvelle visite, oui c’est très bien : grande chambre, climatisation, Tv écran plat, réfrigérateur, Wifi, salle de bain….
Le tout pour 1000 Bt (25 €) nous avons payé notre hutte de branchage sans confort 800 Bt, nous avons l’impression d’un retour à la civilisation !
Partons à la découverte de la ville : bien sûr comme à Ko Lanta beaucoup de femmes voilées mais comme elles sont coquettes pleines de bijoux tantôt accrochés sur les côtés, tantôt autour du cou, sans compter les strass un peu partout sur le voile.
Sinon c’une ville moderne avec des tours de 20-30 étages et beaucoup de centres commerciaux et de marchés. Nous y passerons notre après-midi !
Je remarque que l’accès aux parkings des magasins est filtré, des agents de sécurité font ouvrir les coffres des voitures et vérifient le dessous des voitures avec des miroirs.
La ville n’est peut être pas si calme qu’elle en a l’air !
Le soir dîner dans un pub irlandais !
RETOUR A BANGKOK
10 décembre
Dans l’avion de Hat Yai à Bangkok nous sommes les seuls occidentaux. Hélène explique à Jo que nous venons de passer dans une ville réputée dangereuse, nous ne lui avions rien dit avant, de crainte qu’il ne veuille pas y aller !
L’aéroport de Bangkok est toujours aussi beau, il faut dire qu’avec la longueur des couloirs on a largement le temps d’en admirer l’architecture !
Arrivés à Kaosan Road nous avons la mauvaise surprise d’avoir du mal à trouver une chambre d’hôtel correct à bon prix : où c’est complet, où c’est glauque !
Après en avoir visité une dizaine nous fixons notre choix sur le « Four sons Inn »
Simple, propre, pas cher et bien situé. Nous aurions volontiers payé un peu plus cher pour aller au Kaosan Palace qui a une jolie piscine sur le toit, mais il n’avait plus de chambre disponible !
Le reste de la journée se passe à faire les magasins.
Je constate que de nombreuses tours qui étaient à l’abandon sous forme de carcasses de béton de plusieurs dizaines d’étages sont toute en finition et que de nouvelles poussent un peu partout.
Dans les rues et sur les trottoirs il y a encore beaucoup de murets de sacs de sable suite aux dernières inondations.
Pour retourner à l’hôtel nous prenons un tuck-tuck, je trouve qu’il roule bien vite pour ce genre d’engin. Je me rappelle qu’autrefois j’aimais bien ces conducteurs un peu fous, je dois vieillir !
Nous finissons la jhournée à Kao San road toujour étonne de voir les vendeurs de fausses pièces d'identité, de carte de presse, du FBI, de permis de conduire, de diplôme te toutes les grandes universités...le tout juste en face d'un grand commiseriat de police !
Avant de rentrer à l'hôtel nous assistons à une éclipse partielle de lune.