mercredi 6 novembre 2013




Pour vous faciliter la lecture je reviens en haut de page


Mardi 4 novembre

Pour une fois nous avons un vol TAP correct pour rejoindre Belo Horizonte départ 16h une heure d’escale à Sao Paulo et arrivée à 20h.

Il ne reste qu’à occuper cette matinée.

Nous profitons du jardin de la posada, faisons un tour en ville où il n’y a vraiment rien à faire et revenons à l’hôtel.


Depuis le premier jour je suis intrigué par le clochard qui est installé sur le trottoir juste en face de notre entrée, il a une habitation faite de bâches bleues, il est souvent devant sa porte à boire du maté* et ce matin il nettoyait son bout de trottoir à grandes eaux avec un balais brosse et il portait des gants en caoutchouc !


Je me suis imaginé que c’était un ancien amant de la propriétaire, belle blonde de 50 ans tatouée et portant des jupes en léopard. Rejeté par elle mais ne pouvant la quitté il a tout abandonné, c’est fait SDF en face de chez elle afin, de continuer à la voir passer régulièrement !

Je crois qu’il faut que j’arrête les romans de gare et « Nous Deux Intimité » !

Pour nous rendre à l’aérogare nous prenons le bus local puisque la gare est juste à côté.

Petite frayeur lors du premier vol : le pilote annonce que nous devons tourner en rond car Sao Paulo est fermé ! Mauvais temps ou panne éléctrique ? Nous n’avons qu’une heure pour changer d’avion. L’incident ne dure pas et nous n’avons même pas à changer de porte d’embarquement.

Belo Horizonte. L’aérogare est à 40km de la ville mes amis veulent s’y rendre en transport en commun. Je ne suis pas d’accord, arriver dans une ville que l’on ne connait pas, de nuit, au Brésil… pas question pour moi je prend un taxi et je le paye de ma poche s’il le faut (100 R$ : 33€) Le taxi fonce à toute vitesse en 45 mn nous voilà au pied d’une tour de 20 étages luxueuse avec une belle chambre

Il ne nos reste plus qu’à dîner ce que nous ferons dans un restaurant portugais en mangeant de la morue.

*Maté boisson nationale en Argentine et consommée également dans la région de Foz de Iguazzu : dans un récipient en bois souvent très décoré avec des incrustations d’argent, les buveurs le remplissent de hachures de feuilles de maté, versent de l’eau chaude dessus et boivent cette « tisane » avec une sorte de paille dont le bout est composé d’un filtre afin de ne pas avaler les feuilles


Mercredi 5 novembre

Nous avions envisagé de visiter la première église réalisé pas O.Niemeyer dans une vieille ville coloniale à 20km mais c’est assez compliqué. Nous nous rendons directement à la gare routière à pied par les grandes avenues du centre ville et en deux heures de bus avec de nombreux virages nous arrivons à Ouro Preto.

Petite ville à l’architecture 18ème dont les rues pavées montent et descendent au gré des collines.

Belles église baroques,
demeures historiques


et un ravissant théâtre toujours en fonctionnement depuis 1770 !

Par contre il ne fait pas beau il tombe un vilain crachin et il fait froid dommage pour les photos elles sont plus belles la nuit que le jour 




 


Jeudi 6 novembre


Une journée sous le pluie ! Nous nous rendons à Mariana à 20 km mais la distance n’était pas suffisante pour changer le temps donc visite de cette jolie petite ville sous la plui


Eglises baroques, vieilles maisons, pilori d’époque….
















Retour à Ouro Preto faisons nos réservations d’hôtel pour les 5 prochains jours, au moins nous sommes au sec !
Nous ne pouvons pas passer toute l’après midi enfermés, donc avec nos parapluies nous visitons la maison de Conte, belle demeure, l’église de Pilar, dont la nef est arrondie, à l’étage il y a des « loges » tendues de velours rouge, cela à tout d’une salle de spectacle !

Il est interdit de photographier dans les églises donc vous n’aurez que cette reproduction de carte postale.

Encore une église avec un beau plafond peint et pour finir le musée des mines avec une impressionnante collection de minéralogie.
Le soir difficulté pour trouver un restaurant qui nous convienne entre ceux qui sont fermés, ceux qui ne font que des pizzas, ceux qui ne font pas de plats locaux….
Et toujours sous la pluie !

Vendredi 7 novembre.
Visite de Congonhas, pour y aller nous avions le choix entre un bus à 7h avec changement aléatoire à Ouro Blanco et pareil pour le retour. J’ai proposé à mes amis de prendre une voiture avec chauffeur c’est cher 250 R ( 80€) mais  cela nous simplifie grandement l’excursion.  De plus partant à 9h nous pouvons profiter du petit déjeuner.
Pour changer il pleut !
Une heure et demie de routes en virages pour arriver dans une ville sans charme. Au sommet d’une colline se trouve cette église classée par l’UNESCO. A peine arrivés sur les marches que des policiers municipaux apparaissent ! Ici on fait attention aux rares touristes qui viennent !  


L’intérieur est très beau, mais le plus remarquable ce sont les 12 statues des prophètes qui ornent les marches qui montent au parvis, ce sont les dernières œuvres d’Aquiliniero un métis  peintre-sculpteur-architecte qui à laissé un grand nombre d’œuvres dans la région.

 


En contre bas un chemin de croix avec d’autres sculptures grandeur nature de la passion du Christ.

Nous sommes aussi dans un important lieu de pèlerinage et une grande salle est consacrée aux ex-voto, photos des blessures, portraits.. Très émouvant par leur simplicités et la ferveur qu’ils représentent.


Notre chauffeur nous arrête à quelques pas de là dans un grand bâtiment arrondi ; puis sur une autres colline d’où nous avons la vue  sur l’église que nous venons de visiter.


Heureusement que nous étions en voiture pour accéder à toutes ces hauteurs car depuis que nous sommes à Ouro Preto la moindre montée m’épuise, je ne sais pas si c’est le contre coup de ma grippe ou de l’altitude, nous sommes à 1000m et habituellement cela ne me gène pas.
Bien sûr le ciel est gris mais nous sommes presque heureux de n’avoir qu’un peu de crachin !
De retour à Ouro Preto avec Françoise nous visitons le musée des oratoires. Remarquable par sa muséographie et  tout ce que nous apprenons sur la vie des brésiliens au travers de cet objet de culte.
Pour dîner nous avions repéré un bon restaurant mais il ferme à 17h. Nous avons un peu de mal à comprendre comment fonctionnent ces établissements.
Samedi 8 novembre
Nous partons à 7h30 en bus pour Tiradentes. D’abord une heure de virages qui mettront nos estomacs à rude épreuve, les montagnes s’adoucissent et en même temps la route.
Changement de bus à del Rei, nous en profitons pour acheter nos billets pour Rio et nous arrivons enfin dans une jolie petite villes aux maisons d’un étage toutes propres et colorées.
Quelques calèches pour les touristes

Ici beaucoup de commerces de linge de maison, d’antiquaires, d'épiceries fines...cela sent le tourisme local et aisé.

Pour la première fois depuis 3 jours nous avons droit au soleil ! C’est bien agréable.





Le héros de l'endroit : Tiradentes

Jolie tradition de mettre une sculpture de jeune femme sur le bord des fenêtres.


Nous avons vu en arrivant un petit train touristique nous réservons des places pour demain pour retourner à del Rei.


Encore une soirée ou nous avons du mal à trouver un restaurant celui où nous voulions aller est ….fermé !



Samedi 9 novembre

Un dernier tour à Tiradentes et nous nous dirigeons vers la gare pour prendre le petit train à vapeur.



Hier soir en vérifiant nos réservation nous nous apercevons que nous avons fait une erreur et qu’à Sao Joao del Rei nous sommes dans une pousada loin de tout et surement pas au centre ville.

Nous nous en rendons compte quand le taxi nous y amène. Mais quelle belle surprise ! Au bout d’une allée de palmiers royaux une grande bâtisse en bois dominant un lac et entouré de collines vertes. Belles chambres donnant sur le lac.




Nous avons demandé au taxi de nous attendre car nous voulions faire un tour en ville et nous n’étions pas sûr d’en trouver un où nous sommes !

Nous nous faisons arrêter au centre devant l’inévitable église baroque où l’Aleijadinho a sévit !






Bonne surprise nous pouvons faire des photos à l’intérieur. Continuons par une promenade le long d’une rivière à sec où se succèdent de nombreuses maisons début du XXème siècle  et un beau théâtre.

Quand nous voulons faire les boutiques il est 13h et tous les rideaux de fer se ferment.

Nous aurons quand même le temps de prendre de l’argent à la DAB de la Banco do Brazil et de manger dans un self service au poids c’est pratique plus on mange plus on paye ! Il y a toujours beaucoup de choix et je peux essayer les plats locaux.

Retour à la pousada avec un taxi conduit par un papy qui ne sais pas où il va et comme ce n’est pas à côté nous sommes un peu inquiets, nous arriverons tout de même à destination !

L’après midi se passe à se prélasser au bord de la piscine, mettre nos blogs à jours, lire…


Le soir nous restons sur place commençons par une caïpirinha qui met du temps à arriver car il n’y a plus assez de cachaça et la cuisinière a été envoyer quelqu’un en moto en acheter une bouteille !

Dîner dans la grande salle nous sommes seuls ! mais sensibles au charme de l’endroit.

 

Dimanche 10 novembre



Nous rejoignons gare routière rapidement en taxi et y attendons le départ de notre bus.


Nous avions choisi de dormir à del Rey plutôt qu’à Tiradentes car les bus pour Rio ne passent dans cette ville. Quelle n’est pas notre surprise quand nous voyons que notre bus passe par Tiradentes et y fait une halte !


Ce n’est pas grave nous avons passé une bien agréable et confortable journée hier

La route est longue les arrêts nombreux.


Le paysage est très vallonné avec vers la fin de longues descentes. Au loin des pitons en forme de pain de sucre, nous devons approcher de Rio !
Nous passons près d’une heure dans la banlieue de la ville. Pourtant il n’y a pas de circulation, une chance d’arriver un dimanche !
La gare routière est à côté du port, un quartier peu engageant. Vite un taxi. Il nous fait passer à côté du « sambadrome » lieu de défilé du carnaval.
Notre hôtel : le Régina a un air des années 30. Les chambres sont petites mais bien aménagées.
Partons tout de suite à la découverte de Rio et de la plage de Flamingo toute proche, une fois traverser les routes qui la longent. Une chance, l’autoroute à 2x4 voies est réservée au rollers et vélos
Arrivée enfin au bord du sable, le Pain de Sucre se découpe dans le ciel à notre droite c’est comme sur les cartes postales.
Longue balade agréable avec les baigneuses toujours en bikini quelque soit leur tour de taille !

Le soir dîner dans un self service de luxe avec sushi, viandes grillées j’ai même pu avoir un morceau saignant mais cela n’a pas été au goût du cuisinier qui a fait une drôle de tête en me servant. Ici la viande se mange à point.


Lundi 11 novembre

Il fait beau et nous avons décidé d’aller voir le Christ Redempteur qui se trouve au sommet d’un pain de sucre : le Corcodavo.
Nous voulons commencer par là car nous avons rencontré à Iguaçu des françaises qui sont restées trois jours à Rio sans jamais apercevoir cette statue qui domine la ville à 900m de haut car elle était toujours dans les nuages !
Nous arrivons à une petite gare d’où monte un chemin de fer à crémaillère jusqu’au sommet, peu de monde nous n’aurons pas trop à attendre !
Une charmante employée se dirige vers nous pour nous annoncer que le Christ est dans les nuages, ce que nous pouvons constater grâce à un circuit de télévision interne ! Bien sûr elle ne peut rien nous dire sur l’évolution de la couverture nuageuse !
Bon, si c’est comme cela nous irons au sommet du pain de Sucre qui au milieu de la baie de Rio et qui ne devrait pas être dans les nuages car moins haut.
Un bus, un métro et un autre bus et nous y voilà cette fois ci c’est un téléphérique qui nous permet d’atteindre un premier sommet d’où un deuxième nous mène au sommet.
La vue est superbe, nous voyons même le fameux Christ Rédempteur au sommet de son pain de sucre parfaitement dégagé !


Je comprend mieux la ville. Des morceaux d’urbanisations qui s’installent entre les collines et le bord de mer

Les avions qui se posent à l’aéroport Santos Dumont font un virage pour se mettre dans l’axe de la piste juste en dessous de nous, impressionnant.



Au retour entre les deux téléphériques nous croisons de petits singes.

Pour rejoindre le Corcovado, mes amis décident que nous ferons une partie à pied, pourquoi pas ! Sauf qu’il commence à faire très chaud et que nous longeons des voies rapides pas des plus glamour !
Un dernier petit tour en bus et nous revoici au train à crémaillère si la vue au sommet est dégagée il n’en est pas de même pour y monter 1h30 d’attente !
Nous passons notre temps comme nous le pouvons : sur une petite place à l’ombre et à l’intérieur d’une église.
Belle montée dans la végétation et en haut superbe : une vue sur toute la baie, je ne regrette pas la longue attente.


Le soir grillades mais comme toujours un peu trop cuites.
Mardi 12 novembre
Nous allons à la gare routière pour prendre le bus à destination d’Angar d’où nous prenons le bateau l’Ilhe Grande, traversée sans problème sur une grosse goélette. Nous avons d’abord été déposés par un taxi sur le quai, glauque, du ferry qui ne partait que dans 4h, d’autres voyageurs nous informent qu’il y aurait des bateaux qui partent plus tôt d’une autre jetée. Nous nous y rendons et là effectivement nous attendait une belle goélette déjà chargée de marchandises.
Nous passons devant une plateforme de forage en construction
L’île est très montagneuse et couverte de végétation,
Nous trouvons rapidement notre pousada qui donne sur un beau jardin mais les chambres sont simples.
Repos pour Françoise et moi pendant qu’Hélène et Jo vont se baigner.
Le soir nous mangeons sur la plage une moqueta, mais elle n’a rien à voir avec ce que nous avons découvert à Bahia : peu de poisson, sauce fade, pas de légume… déçus. C’est bien une spécialité de Bahia !
Mercredi 13 novembre
Nous partons à la découverte de l’île par une route en terre qui après 1h1/2 de montée et autant de descente


nous amène dans un drôle de village à moitié abandonné, c’est une ancienne prison politique de l’époque de la dictature, c’est elle qui a « préservé » l’ile, car peu de gens avaient envie de partir en villégiature dans cet endroit ! Dans les coursives des restes de machines à écrire, des cellules au toit éventré, de lourdes grilles… Pas gai tout ça !




Un peu plus loin la mer et une belle plage. Je pensais que nous rentrerions en bateau mais ce n’est pas possible et il nous faut refaire les 8Km1/2 dans l’autre sens ! Je suis le seul en tongs, mais je m’en sort bien.
En cours de route de très beaux papillons et les cris des singes hurleurs.

Nous sommes contents d’être de retour et de pouvoir nous rafraichir sous la douche !
Le soir nous avons des difficultés à trouver un restaurant qui convienne à tout le monde, pourtant nous mangeons une excellente grillade de poissons et de crevettes.

Jeudi 14 novembre
Nous partons pour une autre promenade qui nous a été donnée comme plus difficile, mais débouchant sur « la plus belle plage du Brésil, si ce n’est du monde !»
Cette fois ci je mets des chaussures ! c’est vrai ça grimpe fort sur des rochers et entre les racines des arbres, mais comme le chemin est étroit nous sommes toujours à l’ombre.

Rencontrons de petits singes tout mignons.



Nous dépassons deux jolies petites plages avant d’arriver à celle de Lopez Mendes.





C’est vrai elle est grande, il n’y a pas beaucoup de monde, les vagues sont belles…
Je ne suis pas un grand spécialiste des plages mais des comme çà j’en ai déjà vu !
Pour le retour les il y a des bateaux mais il partent de la plage précédente, cela me va elle n’est qu’à 30mn à pied, je n’aurai pas les 3h de marche à faire pour rentrer !
Nous longeons la côte pendant une demie heure. Ce n’est que montagne, rocher et végétation.

Le soir nous devons prendre une décision car nous voulions aller ensuite à Paraty une jolie ville ancienne. Mais depuis 3 jours que nous cherchons un hébergement nous ne trouvons rien à moins de 1000 € la nuit. Entre temps nous avons appris que demain est un jour férié et que cela fait un joli pont avec le week end qui vient. De plus nous ne sommes qu’à une centaine de Km de Sao Paulo où 10-15 millions de personnes ne pensent, comme chez nous, qu’à partir à la plage.
Mais nous dans tout ça nous faisons quoi ?
Si au début du voyage nous avons eu des problèmes d’avions maintenant c’est les hôtels,
Après des heures passées sur deux ordinateurs et deux e-phones nous avons décidé de retourner à Rio ou il n’y a plus de chambres non plus mais nous en avons trouvé une à l’aéroport !!! C’est vraiment tout ce qui restait !
Nous irons à Paraty après le week end ? C’est un peu compliqué mais c’était çà ou dormir sur la plage !
Vendredi 15 novembre
Fête de la République !


Hélène et Françoise partent à la recherche d’une agence pour nous faire le transfer vers Rio : bateau et bus.


Elles mettent beaucoup de temps et je crains une nouvelle galère !


Cela n’a pas été facile effectivement mais pour un prix raisonnable nous avons une traversée en speed-boat et ensuite une voiture particulière le tout pour pas beaucoup plus cher que notre voyage à l’arrivée.
L’île c’est remplie, il y a du monde partout. Tout compte fait il est temps que nous partions.
Arrivée sur la jetée pas de speed-boat mais une goélette, une jeune femme très tatouée nous assure que c’est bien notre bateau et que nous aurons un bateau rapide ensuite ???
La traversée n’est pas agréable, une grosse houle fait rouler le navire au point que nous embarquons de l’eau. Tout cela ne semble pas impressionner le capitaine qui délaisse la barre régulièrement !
Moi qui n’aime pas quand ça bouge trop sur un bateau je suis servi ! En plus cela dure une bonne heure !
Nous n’arrivons pas au port d’Angar comme prévu mais nous sommes attendus par une voiture qui va nous amener directement à notre hôtel.
Le chauffeur sympa s’arrête pour nous permettre de nous restaurer en cours de route.
Nous arrivons vers 16h au Linx hotel. Grand bâtiment moderne très agréable. De notre chambre vue sur les avions.


Belle piscine où nous nous baignons et reposons.
Soirée au restaurant de l’hôtel vu qu’il n’y a rien autour !

Samedi 16 novembre

Nous prenons la navette de l’hôtel pour rejoindre l’aéroport,  et de là taxi pour le centre ville.
Il est désert et tous les guides sont d’accord sur un point : ne pas y aller le week end car moins il y a de mode plus c’est dangereux !
Nous demandons à notre taxi de continuer la route pour Copacabana ! LA plage mythique de Rio. Elle est grande, belle, bondée, et bordée de grands immeubles.
Il fait chaud Françoise fait l’acquisition d’un beau panama.
Nous passons dans les rues derrières la plage plus à l’ombre et où il y a des boutiques.
Après Copacabana nous passons sur la plage d’Ipanema en tout point semblable à la précédente.


Longue promenade, entrecoupée de visite de magasins.
A 17h prenons un taxi pour renter à l’hôtel : piscine chaude mais le ciel se couvre !


Caïpirinha, maison dans notre chambre avec les ingrédients que nous avons achetés cet après midi.
Soirée buffet à l’hôtel !



Dimanche 17 novembre

Les nuages d’hier soir on envahi le ciel et la pluie est au rendez-vous ! Réunion pour voir ce que nous pouvons faire : les musées mais le dimanche ils n’ouvrent qu’à midi ! Attente dans nos chambres puis à 11h nous prenons un taxi pour le musée des beaux arts.. Grand bâtiment à colonnes, quelques tableaux qui ne manque pas d’intérêt. Au bout d’une bonne heure nous avons fait un tour complet, pensons visiter le théâtre municipal qui se trouve juste en face et qui est une réplique en plus petit du palais Garnier. Pas de visite




Nous rejoignons le palais Impérial en passant dans un quartier de tours de bureaux. Tout est vide, pas un chat dans les rues à part une file de gens qui attendent une soupe populaire ! Je comprends que l’endroit ne soit pas recommandé le week-end.

Le palais est fermé pourquoi ? Même les brésiliens sont comme nous étonnés de trouver les portes closes.


Il ne reste rien à faire dans ce coin désert, nous reprenons un taxi pour aller à Copacabana. Déception, les cariocas ne vont pas sur les plage quand il ne fait pas beau !

Nous nous arrêtons pour manger une pizza. Depuis que nous avons quitté l’hôtel il tombe régulièrement une petite bruine pas trop gênante, mais là ce sont des trombes d’eau qui s’abattent sur la ville. Nous avons beau faire durer notre séjour dans le restaurant, le temps ne change pas !

Retour à l’hôtel ! Triste dimanche de pluie même quand on est à Rio de Janeiro !


Lundi 18 novembre


Pendant le trajet en taxi vers la gare routière des embouteillages, cela ne nous étonne pas trop. Je vois deux hélicoptères en vol stationnaire au dessus d’une des autoroute à quelques 2-300m de nous, Trois autres viennent les rejoindre, notre chauffeur met en route la petite télévision qu’il a sur le tableau de bord et nous voyons en direct, ce qui se passe : une arrestation musclée au milieu des véhicules. Quelques minutes plus tard nous serons sur la file opposée à l’événement !

Après cela une heure et demie d’attente pour notre bus, puis 4 h de route dont nous connaissons déjà la moitié pour l’avoir faite en allant à îlha Grande.

Notre auberge est à 5 mn à pied de la gare routière, c’est presque un centre de vacances avec des bungalows d’un étage autour d’une piscine et dans une belle végétation.


Nous avons droit à une suite : chambre, un grand salon avec vue sur la piscine, salle de bain toute en marbre : le luxe !



Premier tour en ville. Une fois dépassée la partie « moderne », c’est un ensemble de ruelles très grossièrement pavées. il faut faire très attention si l’on ne veux pas se tordre la cheville.


Les maisons toutes blanches avec le bord des fenêtres et des portes peintes de toutes les couleurs, quelques églises par-ci par-là, beaucoup de magasins pour touristes, mais où il y a  de belles choses à voir et bien sûr des restaurants.


Le tout au bord de la mer. D’ailleurs les rues les plus proche du rivage sont inondées par la marée !





Le long de la jetée s’alignent de nombreuses embarcations elles aussi de toutes les couleurs !


Le soir Jo n’est pas bien et reste dans sa chambre pendant qu’Hélène, Françoise et moi partons pour une dégustation de caïpirinha.


Mardi 19 novembre



 
Découverte de Paraty, Nous commençons par monter au vieux fort où il n’y à pas grand-chose à voir mais c’est une agréable promenade.

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons sur une plage pour y manger un plat de poisson qui mettra plus d’une heure pour arriver ! Mais qu’avons d’autre à faire ?

Nous découvrons une nouvelle méthode de bronzage qui fera fureur sur nos plage l'année prochaine !
La journée passe lentement à explorer toutes les ruelles de la ville, les vieilles maisons

et bien sûr les boutiques

Même la nuit Paraty est une belle ville.


Mercredi 20 novembre

Excursion en bateau dans la baie de Paraty.

Nous sommes sur une jolie goélette, allongés sur des coussins, sous une grande bâche.

Il ne fait pas trop chaud, une douce brise souffle : nous sommes très bien !

Nous passons de plages, en îles, au loin côté terre des montagnes et côté mer, d’autres îles.



Nous mangeons très bien sur le bateau.

La journée passe doucement et agréablement.

De retour en ville il fait chaud, nous retournons à l’hôtel jusqu’à 17h.

Avec Jo nous suivons ces dames qui font les boutiques et Paraty n’en manque pas
de cachaça (rhum local)
de tongs Habaneiras

Je constate que ce soir les français sont particulièrement nombreux.

Encore une caïpirinha et une « moqueta » bonne mais pas autant que celles que nous mangions à Bahia !


Jeudi 21 novembre


Nous quittons Paraty reprenons la route de Rio dont la partie Angar pour la quatrième fois !
Nous arrivons vers 14 à notre hôtel le Scorail Rio, moderne, belle chambre, piscine sur le toit avec vue sur le Pain de Sucre et le Corcovado !
Prenons rapidement un métro pour rejoindre le centre que nous n’avons pas pu visiter dimanche par un excès de pluie et un désert inhospitalier dans les rues !
Commençons par les petites rues piétonnes pleines de boutiques populaires, ce qui ne convient pas à nos dames !
Visitons la bibliothèque portugaise, beau bâtiment fin 19ème,



ensuite la cathédrale : une massive pyramide de plus de 100m de haut,





passons devant l’ancien palais impérial, l’assemblée (ex nationale, la nouvelle est à Brasilia) et autour de la place du 15 novembre pleine de restaurants et de bars.
Retour à l’hôtel nous nous changeons car pour notre dernière soirée nous avons réservé une table dans une churrasqueria réputée.
Nous nous y rendons en taxi car c’est près de la plage et comme d’habitude ce n’est pas un endroit sûr le soir.
Belle surprise, grande salle avec un buffet comme nous n’en avons encore jamais vu, par la taille et la variété des plats.
Les viandes qui nous seront proposées seront également à la hauteur : tendres, gouteuses, saignantes ou bien cuites au choix.
Nous passons vraiment une bonne soirée,  même si le prix est nettement plus élevé que d’habitude

Vendredi 22 novembre
Visite de Santa Theresa, quartier comparable à Montmartre : bohème, beaucoup de bars et de restaurants et très animé la nuit, mais aussi peu recommandable, il est impératif d’y aller le soir en taxi.
Il n’est que 9 h du matin mais nous prenons aussi un taxi car c’est en haut d’une colline !
Il est aussi possible d’y aller avec un vieux tramway, mais il était tellement vieux, qu’il est fermé en attendant de le remettre à des normes plus modernes !
Nous faisons le tour de quelques rues, ce qui nous permet de voir de belles villas, nous visitons les rares boutiques ouvertes le matin, faisons quelques achats, vers midi visitons une demeure particulière transformée en musée.
Rentrons à pied à l’hôtel, c’est facile il suffit de descendre !
Hélène et Jo se préparent pour le retour, habits chauds et chaussures.
Nous prenons l’avion quatre heures après eux  et nous leur disons au revoir et partons visiter le palais de la République : demeure des président avant Brasilia.

En suite attente à l’hôtel avant de nous équiper aussi pour affronter le froid de Paris.
Françoise en ouvrant son téléphone à un message de Jo : il y a des problèmes d’avions avec le Portugal, il nous recommande de nous rendre dès que possible à l’aéroport, ce que nous faisons.
Notre vol qui n’est que dans 4h est déjà prévu avec une heure de retard !
Nous nous rendons au bureau de la TAP, nous sommes pris en charge tout de suite par un employé qui prend nos billets, tape sur son ordinateur, parle à une femme qui se trouve un peu plus loin…
Il nous annonce que nous partons tout de suite sur un vol de la Lufthansa, la préposée de la compagnie vient nous chercher nous enregistrons tout de suite il n’y a d’ailleurs aucun passager, puis nous demande de faire les formalités de douane et de sécurité, ce que nous faisons et nous arrivons à la porte d’embarquement pour monter tout de suite dans l’avion !
Un record : une demi heure entre le moment où nous arrivons à l’aérogare et celui où nous montons dans l’avion !
Le service à bord est bien meilleur que sur la TAP, apéritif, bon repas, digestif..
Mais ce changement a aussi des inconvénients, nous avons un vol de 11h30 puis 4h d’escale à Frankfort, nous sommes assis au milieu d’une rangée de quatre sièges.
Pendant la distribution des boissons les turbulences sont si violentes que le service sera interrompu.
Après le repas un comprimé et dodo pendant 8 h, il n’y aura que les 4 heures à l’escale qui nous semblerons longues.
Arrivés à Paris nous prendrons un taxi pour rentrer chez moi.
Nos amis ont eu aussi des changements de vols mais ça vous le saurez en lisant leur blog : le petit monde d Hélène