Enfin, parce que cela fait des années que nous voulons nous y rendre, mais j'étais retissant à cause des problèmes de sécurité.
Après notre traversée de l'Amérique Centrale, l'année dernière et le fait que nous serons 4 je suis un peu plus rassuré, mais pas complètement.
Vendredi 18
octobre
Paris ->
Salvador de Bahia
Pour prendre
un avion à 6h30 du matin, il faut se lever tôt !
Hélène et Jo
qui font ce voyage avec nous passent nous prendre en taxi. L’avantage à cette
heure là c’est qu’il n’y a pas de circulation et en 15 mn nous sommes à Orly
dans le brouillard !
L’enregistrement
à la TAP est particulièrement rapide cela nous change de la pagaille que nous
avons vécu avec Air France à Roissy lors de notre départ pour Budapest.
Le décollage
se fait avec 30 mn de retard à cause du brouillard, pas grave nous avons encore
2h30 à attendre à Lisbonne, que nous occupons à déguster des « pastei de
nata »
Le vol pour
Bahia est de 9h c’est long !
Je passe le
temps à lire et à regarder la progression de notre avion sur la carte du monde :
les côtes marocaines , la Mauritanie, le Cap Vert, la traversée de l’Atlantique,
les côtes du Brésil et Bahia. Nous suivons la ligne de l’Aéropostale. Je me
souviens des lectures que j’ai faites sur la création de cette ligne mythique.
A l’arrivée
les formalités de douanes sont longues car les brésiliens passent avant les
touristes, c’est je crois ce qui s’appelle la préférence nationale !
Le taxi que
nous avons commandé est bien là et en 45 mn nous rejoignons notre hôtel :
le Bahia café.
En cours de
route nous passons dans des quartiers de grands centre commerciaux, des tours d’habitations
de plus de 30 étages, en bon état quand ils sont neufs, couvert de moisissures quand ils ont plus de 3 ans !
Le centre de
Bahia se trouve sur plusieurs petites collines couvertes de maisons de plus ou
moins en bon état, sauf la partie historique où la plus part ont été rénovées.
Ce qui est le
cas du Bahia café : deux anciennes maisons bleues sur la place de Sé.
Nous sommes vraiment au centre.
La nuit tombe
vite à 17-18 h nous faisons un tour pour découvrir notre environnement et
manger un morceau.
A tous les
coins de rue il y a un policier avec gilet pare-balles, radio, pistolet…Cela
donne au moins l’illusion de la sécurité. A l’hôtel la réception nous a dit que
le quartier était sûr jusqu’à 22h
Comme nous
sommes fatigués nous n’avons pas l’intention de trainer très longtemps.
Nous dînons
par hasard dans un restaurant qui a quelques tables dans une petite rue, la
caipirinha nous est offerte et nous mangeons une sorte de bouillabaisse locale
excellente.
Les plat sont
préparés dans une cuisine au premier étage et descendus par la fenêtre dans la
rue dans un panier fixé au bout d’une corde !
Allez, il est
l’heure d’aller se coucher nous nous sommes levés à 4h et il est 2h du matin à
Paris
Samedi 19
octobre
Découverte de
Bahia
Nous sommes
réveillé tôt et en profitons pour faire un tour en ville, qui est très calme.
A 7h30 nous
rejoignons nos amis sur la terrasse qui surplombe la place de Sé et la mer au
loin.
Excellent petit
déjeuner avec, en particulier, différents gâteaux maison.
Nous essayons
ensuite de réserver nos billets d’avions pour Manaus, nous n’y arrivons pas. Le
propriétaire de l’hôtel , un belge, essaye de nous aider mais sans succès.
Nous
commençons donc tardivement la visite de la vieille ville : l’église de
XXX et son splendide retable dont nous ne verrons qu’une photo car il est en restauration
derrière une bâche.. Nous avons plus de chance avec la sacristie, immense et
grandement meublée.
En nous
dirigeant vers la prochaine église nous trouvons une agence de voyage, qui peut
nous faire nos billets, mais il faut payer en liquide et payer une
commission ! Nous n’avons pas le choix ! Heureusement il y a un DAB
juste en face
Après cet
intermède financier, nous retournons à notre soif de culture : deux
églises côtes à côtes dédiées à Saint François.
La première pour
l’ordre tertiaire, est surtout remarquable par son cloitre couvert d’azulejos
et qui ont la particularité de représenter Lisbonne avant le tremblement de
terre de ??? C’est une des rares images de la ville à cette époque.
Dans la
deuxième nous sommes impressionnés par l’exubérance des sculptures, la
surcharge de dorures. 800 kg d’or aurait été nécessaires pour couvrir toutes les
vierges, les angelots, les saints…
Nous voulons continuer par XXX mais elles sont fermées pour cause de préparation de la fête qui doit s’y dérouler le lendemain. Nous les visiterons plus tard.
Pour déjeuner
nous nous arrêtons dans une cantine où l’on paye en fonction du poids de la nourriture
prise au buffet : 2,45 Real les 100 g ! (0,60 €)
L’après midi
je reste dans ma chambre à me reposer ; je suis fatigué par une petite
grippe qui ne veux pas me lâcher depuis une semaine. Mes amis vont faire un
tour dans la ville basse et en reviennent déçus : rien à voir.
A 18h il fait
déjà nuit et les illuminations donnent un nouveau aspect à la vieille ville
Dimanche 20 octobre
Bahia -> Morro de San Paolo
Le petit
déjeuner est toujours aussi agréable !
Nous laissons
le gros de nos bagages à l’hôtel. A
quelques pas il y a un ascenseur qui permet de rejoindre le port.
Un vieux hall
peint en bleu fait office de gare maritime.
Beaucoup de
monde embarque avec bière, provision, barbecue et charbon de bois, sans doute
pour un piquenique quelque part dans la baie.
Pour nous ce
sera un gros catamaran à moteur.
Deux heures
de traversée avec une grande houle, pas désagréable.
En arrivant à
Morros de Soa Paulo nous apercevons d’abord un vieux fort entouré de
végétation, puis une jetée où nous accostons. En face une vieille porte donne accès
au village par une rampe abrupte.
Une fois en
haut de la rue principale, descente vers la première plage. Nous nous mettons à la
cherche d’un hébergement. Notre choix s’arrête rapidement sur la posada Aroeira :
piscine, chambre avec vue mer, balcon équipé d’un hamac…
Nous partons
faire le tour des plages et de leurs habitants !
Sable très
fin, eau plus chaude que l’air, rochers au large où se brisent les vagues,
plein de petits restaurants et bars tout le long… une carte postale de vacances.
Nous déjeunons sur le bord de mer
Les vacanciers sont principalement brésilien, je remarque surtout les femmes qui quelque soit leurs mensurations, de plutôt généreuses à très généreuses, sont en bikini tout ventre et bourrelets dehors.
Les vacanciers sont principalement brésilien, je remarque surtout les femmes qui quelque soit leurs mensurations, de plutôt généreuses à très généreuses, sont en bikini tout ventre et bourrelets dehors.
Je suis
injuste, il y à aussi de très jolies filles, mais elles sont plus rares.
Lundi 21 octobre 13
Morro de Sao Paulo
Visite de l’île
: le fort,
le point de vue dominant notre plage,
la vieille fontaine,
les quartiers populaires et encore des plages…
le point de vue dominant notre plage,
la vieille fontaine,
les quartiers populaires et encore des plages…
Balades,
repos, baignade…
Le soir dégustation de cocktails à base de fruits sur la plage.
Un hors bord rapide nous emmène au milieu du fleuve où se rencontre les eaux de deux rivières, les unes noires et les autres ocres, elles mettrons des km à se mélanger. Etonnant !
Le soir dégustation de cocktails à base de fruits sur la plage.
Dîner au
Bouddha Beach d’une pizza.
Pas de message pendant une semaine car :
pas d’internet dans la jungle, nous avons eu besoin des ordinateurs pour nos réservations
d’avions et cela nous a pris énormément de temps. Dernière raison, j’ai été
assez malade pendant toute la semaine.
Comme tout va mieux maintenant je vais
essayer de rattraper le temps perdu !
Mardi 22 octobre
Morro de Sao Paulo -> Bahia
Pour notre
dernière journée nous faisons une longue promenade sur les plages, qui sont de
plus en plus désertes au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la ville.
Nous
récupérons nos bagages à midi et cherchons un endroit pour patienter jusqu’à
l’arrivée du bateau. Ce sera une terrasse surplombant la place principale, nous
partageons une grillade.
A 14h30 nous
descendons sur la jetée pour attendre notre embarcation.
Le représentant
de la compagnie nous fait comprendre que le trajet ne sera pas direct. Le
catamaran ne peut venir ici, problème de mer ? Nous ne comprenons pas
bien.
Ce qui est
clair c’est que nous montons dans une petite embarcation. A la vitesse où elle
va nous ne sommes pas arrivés avant demain matin !
Nous
débarquons au bout de ¾ h pour prendre un bus, cela nous permet de voir le
paysage : collines, forêts, vaches…
Au bout d’une
heure et demie nous sommes en face de Bahia.
Un bateau
bondé nous attend, nous nous demandons s’il ne va pas à Lampedusa !
Belle
traversée avec le jour qui s’estompe au profit de la nuit, tout en passant
entre de gros bateaux ancrés dans la baie..
Nous arrivons
enfin à notre agréable Bahiacafé.
Dîner sur la
place principale et nous finissons notre soirée en cherchant et réservant un
hôtel à Manaus notre prochaine destination.
Mercredi 23
octobre
Bahia
Pour notre
dernière journée à Bahia nous visitons le quartier de San Antonio où la rue du
même nom est un alignement de maisons début du XXème. La plupart joliment
rénovées et transformées en maisons d’hôtes. Nous rentrerons dans l’une d’elles
pour prendre un café et faire une agréable pause en dominant le port.

Nous visitons
ensuite, l’église du Carmel où se trouve un Christ dont les stigmates et les
gouttes de sang sont composés de 2000 rubis, la couleur des nuances de la
chaire finement reproduite ! C’est d’un réalisme étonnant.
Nous croisons les bahianaises et leurs vêtements typiques
Une dernière vue du Bahiacafé
Nous ne traînons pas trop car nous devons nous lever tôt demain matin pour prendre l’avion pour Manaus.
Une dernière vue du Bahiacafé
Nous ne traînons pas trop car nous devons nous lever tôt demain matin pour prendre l’avion pour Manaus.
Un mot sur
nos soucis d’achats de billets d’avions.
Nous avions
décidé de les acheter sur place car il y a plus de possibilité, certaines
compagnies locales n’étant pas en vente en France,
Un fois sur
place gros désenchantement : rien ne se passe comme prévu : peu de
billets disponibles, chers, horaires épouvantables…..
Pour le Bahia
-> Manaus décollage à 5h du matin vol
dit « direct » mais en réalité il fait 3 escales le côté « direct »
c’est que nous ne sortons pas de l’avion pendant les 9h de trajet !
Jeudi 24
octobre
Bahia ->
Manaus
Quittons l’hôtel
à 3h, pas de circulation, heureusement, car le taxi ne s’arrête pas aux feux
rouges !
Survolons et
atterrissons successivement à Recife, Fortaleza, Bélem, grandes villes couvertes de tours vertigineuses.
Arrivés
épuisés à Manaus. Hôtel Go Inn sympa, mais tout est fermé c’est le jour
anniversaire de la ville et donc férié !
Nous
dénichons tout de même 3 agences organisatrices de tours en Amazonie. L’une
nous convient : 160 Reals / j /personne (après discussions) mais surtout
nous partons demain matin.
La nuit tombe
nous prenons une caipirinha à la terrasse de l’African House, en face du fameux
opéra.
Opéra
autrefois perdu au milieu de la jungle alors que maintenant c’est plutôt au
milieu des immeubles !
Le retour à l’hôtel
est rude car la caipirinha était chargée !
L’après midi,
pendant que nous étions tous dans notre chambre, à toujours chercher ces maudit
billets d’avions, je me suis mis à frissonner de partout très violemment.
Vendredi 25
octobre
Amazonie
Nous sommes
amené au port, nous découvrons l’Amazonie, immense, à peine apercevons nous l’autre bord. Une multitudes
d’embarcations de toutes sortes et de toutes tailles naviguent du petit bateau
à moteur, au cargo de haute mer en passant par de grosses barges.
Un hors bord rapide nous emmène au milieu du fleuve où se rencontre les eaux de deux rivières, les unes noires et les autres ocres, elles mettrons des km à se mélanger. Etonnant !
Une heure de
mini bus dont la moitié de piste de latérite, encore une demi heure de bateau
et nous arrivons enfin à notre campement. Quelques bungalow en bois
confortablement installés. Dans le bâtiment principale : salle commune et
au dessus dortoirs en lits ou hamacs.
Déjeuner puis
départ pour une excursion. Comme je ne suis pas bien je reste à me reposer.
Ils ne
verrons que quelques fugitifs ailerons de dauphins d’eau douce.
Le soir
sortie pour voir les caïmans. Notre guide en trouve un tout petit mais avec
dejà de belles dents.
Je passe une
mauvaise nuit toujours mal partout et de la fièvre.
Françoise et
Hélène qui s’inquiètent de mon état et se sont mises en tête de faire un
diagnostique en tenant compte bien sûr de toute la rigueur scientifique dont
elles sont capables : je suis allergique au Lariam ! Je me demande si
ma fièvre ne va pas empirer rien qu’à entendre cela.
Samedi 26
octobre
Mal dormi,
pas faim !
Promenade en
forêt, le guide nous montre quelques arbres et nous en indique les vertus
médicinales, dommage il n’a rien pour mon cas !
Après midi
pêche aux piranhas. Impressionnant comme ces petites bêtes vous mangent le
morceau de viande bien attaché à l’hameçon ! En plus ils sont plutôt beaux avec leurs
ventres rouges.
Il parait que
nous les mangerons demain midi !
Quelques vues du fleuve
Quelques vues du fleuve
Le soir dodo
à 19h. les nuits dans la jungle ne sont pas folichonnes !
Je me réveille
à 4 h du matin et ensuite passerai une très mauvaise nuit.
Dimanche 27
octobre
Comme les
jours précédents pas d’appétit et pas en forme mais je vais quand même faire
l’excursion de ce matin : approche des habitants de la région.
Une heure et
demie de navigation au ralenti, toujours les même hautes berges avec une
construction en bois tous les 200m sinon rien ! Le tout sous un soleil de
plomb !
A l’arrêt
visite d’une de ces maisons, cuisine bien équipée : gazinière,
congélateur, et machine à laver le linge, ce n’est vraiment pas utile de passer
3h en bateau pour voir ça ! J’oubliais il y avait aussi un peu à l’écart
une installation pour préparer le manioc mais c’était une ruine qui n’avait pas
servie depuis au moins 5 ans.
Retour à
Manaus sur une piste devenue une patinoire après la pluie de ce midi.
Le soir je
reste au lit pendant que mes amis vont dîner en ville. .
En conclusion
cette « expédition » en Amazonie n’a aucun intérêt !
Pas d’animaux,
quelques oiseaux, pas d’aras ni de toucan, mais nous avons eu de la chance nous
avons entendu le claquement de son bec !
Visite chez l’habitant
nul !
Seul chose
que je retienne c’est la pêche au piranhas.
De plus le
détour pour aller à Manaus coûte très cher et rien ne justifie à mon avis un
tel détour.
C’est mon
avis et je le partage !
Lundi 28 octobre
J’ai enfin
passé une nuit agréable et je suis un peu plus en forme pour la visite de la
ville.
L’incontournable
opéra avec son étonnant dôme en tuiles vernissées, l’intérieur est surchargé
comme se doit d’être une institution de ce genre au début du 20ème
siècle.
Quelques
rares maisons de la même époque et au bord du fleuve le marché couvert en structures
métalliques et pierre de taille, qui nous semble comme neuf et pour cause il a
été inauguré il y a 4 jours !
Grosses
pluie, en profitons pour manger un morceau.
Ensuite longue
attente dans le hall de l’hôtel car ce soir nous avons encore un de ces
fabuleux vol de la TAM : décollage à 1h40 du matin !
Mardi 29
octobre
Décollage à l’heure.
Trois heures très inconfortables car pas de place pour les jambes, je sors de l’avion
avec les genoux qui me font tellement mal que j’ai du mal à marcher.
Taxi pour l’hôtel,
mais à 7h du matin pas possible d’avoir une chambre ! Nous réservons pour
9h une visite organisée de Brasilia. Pour faire passer le temps nous prenons
notre petit déjeuner.
Brasilia c’est
beau ! la ville a beau avoir plus de 50 ans l’architecture d’Oscar
Niemeyer reste toujours spectaculaire.
Le mémorial
de JK (Juscelino Kubitschek le président de la république ayant initié le
projet Brasilia) et son diplôme de président de la République !
La cathédrale
Le parlement
La place des
Trois pouvoirs
Le palais
présidentiel

Le pont JK dont les arches enjambent le tablier
Et quelques autres constructions
Après midi repos pour moi et visite d’un centre commercial pour les compagnons.
Et quelques autres constructions
Après midi repos pour moi et visite d’un centre commercial pour les compagnons.
Mercredi 30
octobre
Encore un lever
à 3h du matin pour notre vol Brasilia -> Foz de Iguazu avec une escale de 6h
dans l’aéroport de Sao Paolo. Pendant une minute plus rien ne fonctionne :
coupure de courant !
Nous arrivons
simultanément avec deux autres avions et pour décharger tous les bagages il n’y
a qu’un seul tapis roulant de 20m de long, belle pagaille.
Ce matin en
prenant l’avion nous nous apercevons que dans toutes nos réservations nous
avons oublié ce soir ! Pas grave il y a encore des chambres de disponible.
Notre hôtel
est décoré pour halloween, ballons oranges et noirs, figurines de sorcières,
balais à disposition…
Une grande
cour avec une piscine, un aménagement en gros rondins de bois, rustique pour
tout dire.
Allons
chercher quelques sous au distributeur qui se trouve dans un supermarché à 200m
et dîner au Gaucho : buffet de salades et viandes à la broche à volonté.
Excellent et pas cher.
La fièvre est
partie, l’appétit revient lentement, j’ai perdu 4 kg ! Tout va bien !
Jeudi 31
octobre
Visite des
chutes d’Iguazu côté brésilien : une succession de cascades sur plus d’un
km
Au bout nous
sommes au pied des chutes la vacarme est assourdissant.
Je vous laisse regarder les photos je ne suis
pas assez doué pour pouvoir transcrire par écrit un tel phénomène.
Le soir nous
cherchons un autre endroit pour manger mais il n’y a rien de folichon dans les
environs donc retournons au Gaucho.
Vendredi 1er
novembre
Visite des
chutes côté argentin, pour ne pas avoir à galérer avec les bus nous prenons un
tour en mini van qui nous prend
complètement en charge même les formalités de passage de la frontière.
Dans le parc nous nous déplaçons avec un petit train
et sur des passerelles dans la forêt
Nous y rencontrons de nombreux coatis
Des arbres étranges
Différents
points de vues sur les chutes, mais le plus extraordinaire est pour la fin nous
marchons sur des passerelles au dessus d’une grande étendue d’eau
et soudain
nous sommes au milieu d’un cirque où l’eau s’effondre devant nous ! Le
tout avec le bruit, les embruns qui montent de cette espèce de grosse marmite
d’eau bouillonnante.
Comme pour
hier je laisse les photos parler pour moi. Mais c’est encore plus
impressionnant que ces images.
De nombreux papillons agrémentent notre promenade.

Pour dîner
comme nous en avons assez du Gaucho nous faisons quelques courses au super
marché et piqueniquons dans une des chambres.
Samedi 2
novembre
Si les chutes
font la frontière entre le Brésil et l’Argentine il y a un troisième pays ici
le Paraguay avec la ville de Vila de Este.
Grosse
bourgade dédiée au commerce car c’est une ville franche.
Nous nous y
rendons en bus. Le trajet est long car nous ne sommes pas les seuls à vouloir
franchir la frontière. Un embouteillage d’une demi heure se forme au niveau du
pont qui donne accès à la ville.
Quelques rues
à angles droit, de petites échoppes qui vendent de tout : textile, jeux,
vêtements de contre façon… ensuite des galeries marchandes avec appareils
photos, téléphones, machines à laver…
La galerie
Monalisa est consacré au luxe : toutes les grandes marques de bijoux,
parfums, vêtements au même prix qu’en France.
Au bout de 3h
nous en avons assez et retournons au Brésil.
S’il y a bien
des postes frontières il n’y a aucun contrôle d’identité ! A l’aller comme
au retour.
Par contre
les bagages eux sont de façon aléatoire vérifiés.
Le soir
nouveau piquenique dans la chambre car dehors il y a trop de moustiques.
Lundi 3
novembre
Visite d’un
parc ornithologique, nous y voyons tout ce que nous n’avons pas vu en
Amazonie : toucans, aras, casoars….