Départ de Vézelay 20 juin 2014
J’avais très envie de repartir sur le Chemin de Compostelle, Françoise voulait reprendre son voyage là où elle l’avait arrêté il y a 10 ans : Vézelay
Vendredi 20 juin
Depuis plusieurs jours c’est la grève à la SNCF, nous ne savons pas si nous pourrons nous rendre à Vézelay. Aux dernières informations de la veille, il y a un train mais pas celui prévu sur notre billet.
Il faut dire que se rendre à Vézelay de paris n’est pas très simple : 2 trains et un bus et départ de la gare de Bercy !
Nous nous levons à 5h du matin, le train de banlieue Courbevoie, St Lazare est à l’heure ! La ligne de métro 14 fonctionne ! Nous sommes à la gare de Lyon bien en avance, notre train est programmé tout va bien ! Le temps de prendre un petit déjeuner, cela se gâte notre train pour la Roche-Migennes est prévu avec 15 mn de retard, nous n’avons que 5 mn au changement à Auxerre. Pas d’autres trains programmés dans cette direction de toute la journée !
Nous n’avons pas le choix nous montons dans le TER qui est pratiquement vide !
Nous faisons part de nos craintes au contrôleur qui pense que le train en correspondance pour Auxerre nous attendra, ce qu’il nous confirmera plus tard.
Effectivement nous le prenons sans problème.
A l’arrivée un bus part pour Sermizelles, mais après ? Vézelay n’est pas loin mais nous sommes à pied avec nos sacs à dos !
La « chauffeuse» conduit le bus avec douceur et précision, nous faisons de nombreux arrêt en cours de route. Elle nous informe également qu’un autre car devrait partir de Sermizelles pour Vézelay.
C’est vrai ! Et nous sommes à 11h30 devant la cathédrale !
Premier tampon sur notre crédanciale, un bon repas, et en route, une petite étape de 7 km pour Chamoux où un gite nous attend.
Le trajet est très agréable avec de beaux points de vue sur la colline de Vézelay, des chemins pleins de papillons de toutes les couleurs et pour finir une belle forêt qui nous protège du soleil.
Au bout de deux heures de marche nous sommes à Chamoux, l’accueil au gîte est très agréable, la pièce principale est encombrée d’objets et de souvenirs qui créent un ensemble assez disparate.
Faisons un tour du village : il n’y à pas grand-chose, un lavoir et quelques belles maisons, mais rien pour dîner. Nous nous contenterons des quelques provisions que nous avons emportées.
Samedi 21 juin
Nous prenons le petit déjeuner avec notre hôtesse dans le décor surchargé de son salon.
Arrivons à Clamecy vers midi accueil peu aimable à l’hôtel car nous sommes trop tôt. Nous expliquons au tavernier que nous voulons juste laisser nos sacs et changer de chaussures, nous prendrons notre chambre plus tard quand elle sera prête.
Nous partons à la découverte de Clamecy, l’hôtel est juste en face du pont sur l’Yonne, avant de le traverser coup d’œil à l’étrange église byzantine de Bethleem, toute en béton.
Une fois traversé le pont nous faisons une première halte pour acheter ½ kg de cerises : excellentes.
C’est le jour de la fête de la musique et s’il n’y a pas un orchestre à chaque coin de rue, il y en a tout au moins un qui joue quelque part.
Agréable déjeuner dans une pizzeria qui pourtant ne payait de mine.
Nous récupérons notre chambre, et nous nous reposons avant de faire une nouvelle promenade en ville. Arrêt sur une petite place pour écouter un ensemble de vielles et d’accordéons, si entrainant que les gens dansent dans la rue.
Le soir dîner à l’hôtel dans une ancienne chapelle, le décor est très beau le repas n’est pas à la hauteur.
Dimanche 22 juin
Françoise supporte mal les grosses chaleurs, nous partons donc à 6h30 sans avoir pris de petit déjeuner.
Après une bonne heure de marche nous trouvons une table et des bancs installés au bord de l’eau à proximité d’un vieux pont, l’endroit idéal pour pique-niquer.
Il fait chaud, pas de forêts pour nous abriter et une rude montée pour arriver au lieu dit le Château.
La vue est superbe sur la campagne environnante nous décidons d’y faire une pose et grignoter.
Nous somme bien installés sur un muret, quand surgissent en aboyant deux braques de Veymars impressionnants).
Ils s’arrêtent devant nous, reniflent nos vêtements et nos sacs et s’en vont, nous laissant à la contemplation des lieux.
Nous arrivons à Varsy fatigués et commençons par une halte dans ce qui semble être le seul lieu ouvert de la ville : une pizzeria (c’est dimanche !). Nous commandons des salades en espérant nous rafraichir, mais se sont deux grandes assiettes avec des pommes de terre rissolées et chaudes qui arrivent, ce n’est pas ce que nous espérions mais c’est très bon.
Nous rejoignons notre chambre d’hôtes agréable et confortable mais à 70 €, nous trouvons que c’est cher.
Nous dormons 2-3 heures et partons à la découverte de Varzy, l’église où nous rencontrons la gardienne des lieux, qui nous explique ses difficulté à s’occuper de l’endroit, les jeunes qui viennent fumer et boire, qui volent les cierges et même qui l’agressent. Cela viendrait de familles hébergées dans les HLM récemment construits et où ont été logées des personnes venant de la banlieue parisienne, c’est elle qui le dit !
Comme nous sympathisons elle nous fait voir le trésor, des reliquaires en particulier celui de Sainte Eugénie.
Le soir nous n’avons pas très faim vu la taille des plats du midi et nous nous contentons, d’un apéritif, d’une salade uniquement verte pour Françoise et d’une glace pour moi !
Avant de nous coucher nous regardons les prévisions météorologiques pour les jours à venir car il doit pleuvoir prochainement.
Lundi 23 juin
Nouveau
départ matinal car l’étape est longue : plus de 25 km.
Nous
redoutions une montée donnée comme très raide sur notre guide mais elle se
passe facilement.
Beaucoup de
forêts, le balisage est parfois difficile à trouver entre deux lignes droites,
elles, bien balisées !
Rencontrons
notre premier pèlerin qui fait le chemin en sens inverse. Avant
Bourras-la-Grange nous quittons le GR pour rester sur une départementale où il
n’y a aucune circulation, cela nous fait gagner un km. Traversons Champlemy
encore de beaux passages en forêt et une demi heure avant d’arriver à
Chateauneuf-Val-de- Bargis nous recevons nos premières gouttes d’eau.
Un peu avant
midi nous arrivons au village, nous nous rendons à la boulangerie. La
boulangère est jolie et très agréable elle nous donne les clefs du gite et
comme elle fait aussi épicerie nous pouvons faire des achats pour notre repas.
(notamment d’excellentes cerises cueillie le jour même)
Trois
chambres avec des lits superposés, nous prenons celle à deux lits cela nous
donnera plus d’intimité si d’autres pèlerins arrivent.
Au milieu de
l’après midi ils arrivent tous trempés, il faut dire que depuis notre arrivée
il ne s’est pas arrêté de pleuvoir.
Il y a Jean
Pierre un français et 3 belges dont une femme (un flamand et un vallon). L’un
d’entre-eux voyage sans argent, car pour lui il est là pour donner du bonheur
aux personnes qui lui donnent à manger ou l’hébergent. Nous ne sommes pas
convaincus par son raisonnement.
Cela ne nous
empêche pas de passer une bonne soirée tous ensembles.
Mardi 24
juin
Nous devons
affronter une montée plus rude que prévu.
Ce matin
nous étions heureux d’avoir échappé à la pluie, mais nous devons traverser des
fourrés, les branches sont encore couvertes de rosée et nous en sortons
trempés, les chaussures sont des baignoires !
Nous nous
arrêtons pour essorer nos chaussettes, mais nos pieds resteront mouillés
pendant tout le reste de l’étape.
Pendant des
km nous sommes sur de grandes lignes droites dans la forêt. Quand nous nous
arrêtons pour grignoter quelque chose, des forestiers se mettent à
débroussailler autour de nous ! Pas de chance !
Un peu avant
d’arriver à La Charité-sur-Loire, Françoise à un coup de barre et nous faisons
une pause.
Notre hôtel
est agréable, nous pouvons récupérer de nos efforts.
Visite de la
cathédrale.
Nous sommes étonnés car les murs de la ville sont couverts d’extraits d’œuvres d’écrivains de tous horizons. C’est avec plaisir que nous nous arrêtons régulièrement pour les lire. C’est la ville des mots.
Nous sommes étonnés car les murs de la ville sont couverts d’extraits d’œuvres d’écrivains de tous horizons. C’est avec plaisir que nous nous arrêtons régulièrement pour les lire. C’est la ville des mots.
Le soir
excellent dîner à l’hôtel.
Mercredi 25
juin
Ce matin le
démarrage est difficile pour nous deux, nous avons l’impression, que nous ne nous sommes pas remis de notre marche
d’hier.
Toujours les
mêmes paysages, champs et forêts.
Vers 10h
nous arrivons à Chaulnes, apercevons un bar, il semble fermé, mais non.
Il y a bien
du café mais pas de pain car la boulangerie est fermée le mercredi !
La propriétaire,
une gentille femme d’une cinquantaine d’année, semble s’ennuyer, car nous
sommes les seuls clients. Au moment de notre départ elle aura même du mal à
nous rendre la monnaie, cela doit lui arriver si rarement.
Nous
quittons le GR, pas pour faire moins de km mais pour nous éviter une vilaine
montée, de toute façon il n’y a aucune circulation sur la route, elle est
longée de belles maisons avec une belle vue sur la vallée de la Loire. Après
Usseau nous tournons le dos au GR car nous n’avons pas trouvé d’hébergement sur
son trajet et devons trouver notre chemin vers Pougues les Eaux.
Nous nous
servons du topoguide bien sûr mais aussi des GPS intégrés dans nos smart
phones, c’est remarquablement efficace !
A notre
arrivée nous avons le plaisir d’être accueillis par une charmante femme très
élégante.
Comme il est
midi nous déjeunons sur place.
Après un peu
de repos nous partons à la découverte de la ville, premier arrêt à l’office du
tourisme, service efficace et gentil.
La station
thermale est fermée depuis 1973, il reste quelques belles villas, des
installations de cure, et un musée d’art contemporain exposant des œuvres
dépassant de très loin mes capacités intellectuelles.
De nouveau
nous sommes étonnés du nombre de magasins fermés ou en vente.
J’ai un peu
mal aux pieds. Après vérification j’ai deux ampoules, dont une mal placée au
creux du gros orteil. Nous « compeedons » en espérant que cela
suffise.
Au dîner une
tête de veau ! Je ne connais rien de mieux pour finir une bonne
journée !
Jeudi 26 juin
Départ comme
d’habitude à 6h15 retrouvons sans difficulté le GR.
Les vaches et les veaux remplacent les champs de blé.
Les vaches et les veaux remplacent les champs de blé.
Arrêt sur le
bord du lac de Niffond, puis traversée de belles forêts.
L’étape est
courte pour Nevers : 16 km.
A l’entrée
de la ville lors d’une pause café, nous retrouvons Jean Pierre, toujours aussi
sympathique.
La traversé
de la banlieue est longue, nous faisons un arrêt pour l’église Ste Bernadette
du Banlay.
Nous
arrivons vers midi à l’Hôtel du Parc et une chance la chambre est prête nous
pouvons nous installer immédiatement.
Déjeuner
dans un kebab, cela fait des années que je n’en avais pas mangé, celui-ci est
très bon.
Visite de la
ville : le palais des Ducs,
le musée de l’éducation nationale, les remparts,
les églises et la cathédrale avec un cœur roman à un bout de la nef et cœur gothique à l’autre bout ! Etonnant !
le musée de l’éducation nationale, les remparts,
les églises et la cathédrale avec un cœur roman à un bout de la nef et cœur gothique à l’autre bout ! Etonnant !
Françoise
voulait me faire goûter une des spécialités de Nevers le bonbon Négus dont elle
raffolait étant enfant. Nous nous rendant dans LA boutique du Négus, déception
à part la boîte à 25 € il n’est pas possible d’en déguster !
Nous nous
rabattons sur une livre de cerises !
Après toutes
ces visites nous retournons nous reposer à l’hôtel.
Nous en
profitons pour consulter les prévisions météo qui ne sont pas bonnes pour les
prochains jours.
Vendredi 27
juin
Traversant
la Loire en quittant Nevers, nous nous heurtons toujours aux problèmes de
balisage dès qu’il y a une modification de chemin, heureusement le topo guide
est bien fait.
Il est
possible de faire une halte café à Gimouille, dans une épicerie, dépôt de pain,
café, salon de thé.
L’accueil
est fait par une grande femme, taouée, aux cheveux courts et teint en rouge,
elle contraste avec sa fille, habillée sagement sans aucune excentricité.
D’habitude c’est l’inverse !
Après la
Loire c’est un canal que nous longeons maintenant.
Le chemin
est envahi d’escargots, ils en profitent, ils ne peuvent pas être ramassés
avant le 1er juillet !
Nouvel arrêt
café au village d’Apremont-sur-Allier. Toutes les maisons sont anciennes et
bien entretenues, un bel endroit.
Nous
traversons ensuite la forêt d’Apremont pendant 5 km. Nous y retrouvons Bruno,
qui chemine avec nous jusqu’au château de Grossouvre, qui est notre étape
aujourd’hui.
Après une
grande grille, nous traversons des bâtiments bas, un ancien centre de vacances
de la ville de Lens. Caché par les arbres le château devient visible, des
tours, des chemins de rondes, tout pour en faire le château de la Belle au Bois
Dormant.
Nous
arrivons devant une construction en briques style années cinquante, une femme
nous accueille et nous conduit derrière la construction où se trouvent 4
appartements donnant sur une piscine et une grande prairie!
Nous avons
droit à une chambre, une salle de bain, un salon et une cuisine : le grand
luxe. Pour le repas du soir elle nous livrera notre viatique.
Nous nous reposons de cette longue étape, mais nous n’avons pas de réseau pour nos smart phones. C’est terrible comme l’on devient vite addict de ces petites choses. Nous avons de bonnes raisons de vouloir rentrer en contact avec le monde extérieur : la météo ! Le ciel est couvert, il tombe de temps en temps un vilain crachin.
Dans l’après
midi arrivée de Bart le belge flamant et de Paul, très vieille France, allant à
la messe dès que possible et ne pouvant parler sans s’en prendre à ce terrible
régime de gauche qui à mis la France si bas.
Nous ne sommes pas sur le chemin de Compostelle pour écouter un discours de Mr Hortefeux !
En fin de journée le châtelain nous fait visiter son château qu’il a entièrement restauré lui-même sans aide extérieure.
S’il a fait
un travail remarquable sur l’extérieur, nous sommes moins convaincus par la
décoration intérieure un peu trop personnelle, limite kitch.
De toute
façon un grand bravo pour le travail accompli.
A 19 h son épouse nous apporte notre dîner, charcuterie, pâtes, fromage et vin rouge.
A 19 h son épouse nous apporte notre dîner, charcuterie, pâtes, fromage et vin rouge.
Nous
partageons ce repas tous les 5 face aux champs et au coucher de soleil. Un chevreuil,
passe devant nous.
Samedi 28
juin
A notre réveil à 6h, il pleut très fort, nous prenons notre temps pour le petit déjeuner espérant que le temps s’améliore !
A 7 heures
il pleut toujours mais moins fort, nous mettons nos capes de pluie et en route.
Ce n’est pas très agréable, de plus nous sommes sur une départementale
heureusement sans trop de circulation.
Au bout d’une heure nous arrivons à Sancoins, nous y faisons quelques achats et surtout faisons une pause dans un café.
La jeune et jolie patronne nous donne de bonnes informations sur l’état des berges du canal que nous devons suivre.
Quand nous partons il ne pleut plus, c’est bien agréable.
Le trajet est beau mais fatiguant car si les berges ont bien été débroussaillées la marche est difficile dans les ornières faites par les tracteurs qui sont passés par là.
N’ayant pas
trouvé d’hébergement à Augy-sur-Aubois nous continuons jusqu’à Neuilly-en-Dun
où Françoise a trouvé une chambre d’hôtes. Nous ne prenons pas le GR mais des
départementales désertes.
Un tagueur a décoré les dessous des ponts et les abribus de gros insectes, c’est très bien fait.
A Neuilly
nous téléphonons à notre hôtesse pour trouver sa maisons, « c’est à 200m à
gauche la maison aux volets verts ». Au bout de 500 m nous ne trouvons
rien, téléphonons à nouveau, nous nous sommes trompés de direction, nous repartons
et…, rien !
Après plusieurs rappels, il est évident que nous ne sommes pas dans le bon village le gîte est à Augy où nous sommes passés il y plus d’une heure ! Gentiment notre hôtesse propose de venir nous chercher ! Elle arrive dans une belle Adventime Renault, sa maisons est très belle et grande, nous avons tout le premier étage pour nous.
Elle nous informe qu’elle ne pourra pas nous faire à dîner, car elle s’occupe d’une soirée moules-frites dans un restaurant des environs, mais nous y sommes cordialement invités.
Entre deux pluies nous visitons le village avec son bar, café, épicerie, maison de la presse, dépôt de pain…
Le soir un
couple d’amis de nos hôtes vient nous chercher nous passons une très agréable
soirée avec Martine et Marco.
Dimanche 29
juin
Bon petit déjeuner avec nos hôtes.
Quand nous partons le ciel est couvert et nous devons refaire les 5km que nous avons déjà faits hier !
Nous
longeons le canal. La progression est toujours aussi difficile, et les
escargots nombreux.
Nous ne
sommes pas en forme, nous avons mal partout, avançons péniblement.
A Vernais nous décidons de quitter le canal pour la départementale. Aussi tôt une grosse pluie s’abat sur nous. Une chance la providence a mis sur notre chemin un abribus ! Nous y passons une bonne demi-heure. Quand nous repartons la pluie est presque finie.
Je retire ma cape de pluie et aussitôt une nouvelle averse, je râle très fort, pour ne pas dire que je cries un bon coup, ce qui a pour effet d’arrêter complètement la pluie !
Nous avançons toujours péniblement.
A quelques
km de notre étape un café restaurant, nous en profitons pour faire une pause et
même un repas.
C’est
dimanche et c’est l’heure de l’apéro. Beaucoup de monde, ambiance sympa.
Le repas est
copieux et pas cher.
Quand nous
reprenons la route le moral est meilleur et nous arrivons rapidement à
Charentons-du Cher.
Nous trouvons facilement notre hébergement mais il n’y a personne, nous téléphonons à la propriétaire qui nous fait passer par différentes granges pour arriver enfin à notre chambre.
C’est une
belle maison bourgeoise, dont le premier étage sert de gîte. C’est un peu en
désordre, mais spacieux.
Dans l’après
midi Bart nous rejoint.
Vers 18h nous faisons connaissance de notre hôtesse une femme âgée, très gentille qui nous annonce qu’elle nous préparera notre dîner.
Bart demande
à voir le match de foot où joue l’équipe des Pays-Bas.
Nous le
rejoindrons pour la deuxième mi-temps.
Le repas est agréable et bon.
Lundi 30 juin
Bon petit
déjeuner avec les confitures maison.
Le chemin
commence par un canal puis une longue montée d’où nous avons une belle vue sur
la vallée.
L’étape est
courte et nous arrivons rapidement à St Amand-Montrond, après une pénible
traversée des faubourgs.
Nous passons
à côté d’un bâtiment très moderne, la maison de l’artisanat.
La vieille
ville est belle, avec des maisons d’époque.
Notre hôtel
est fermé nous nous rendons au syndicat d’initiative afin d’y laisser nos sacs
à dos pour visiter tranquillement la ville.
L’accueil y est très gentil, la préposée téléphone à l’hôtel, qui veut bien prendre nos affaires.
C’est une
vielle bâtisse, pour atteindre notre chambre nous passons par un escalier de
pierre en colimaçon.
A 16h sur
les conseils de la personne du S.I. nous prenons le minibus local
gratuit : Pepita qui fait le tour de la ville.
Quand nous
traversons les quartiers d’HLM, les passagers qui montent sont très modestes.
C’est une
autre France que nous rencontrons.
Nous
descendons à l’arrêt le plus près de la gare mais elle est encore loin, de
l’autre côté du Cher.
Nous
récupérons nos billets pour rentrer sur Paris demain.
Le soir dîner dans la brasserie sur la place principale.
Nous arrivons à la fin du match France-Cameroun retransmis sur grand écran. Chaude ambiance la France ayant gagné !
Rapidement
les supporters s’en vont, le repas se passera au calme, juste de temps en temps
des passages de voitures tous drapeaux dehors et klaxons à fond !
Lundi 1 er juillet
Il nous faut
une bonne demi-heure pour arriver à la gare, pour Paris il n’y a qu’un train le
matin et un autre le soir.
Pas de
passage sous-terrain, nous traversons les voies, cela ne m’était pas arrivé
depuis bien longtemps !
Quand le
train arrive la motrice est toute rouillée, dans la voiture une autre surprise
nous attend : des compartiments !
Nous sommes
loin des TGV, nous avons vraiment l’impression d’être dans la France profonde.
Le voyage de
retour se fera plus facilement qu’à l’aller et nous arrivons à Austerlitz à
l’heure.
Voilà notre
cheminement est terminé.
Nous avons eu des moments difficiles, de beau paysages et surtout nous avons l’impression d’avoir vu une partie de notre pays que nous ne connaissions pas et nous l’avons trouvé bien mal en point : villages déserts, la pauvreté…
Tout cela malgré des efforts indéniables des municipalités.