Le Yunnan
(Chine)
24 février
-> 12 mars 2002
Pourquoi un
voyage au Yunnan ?
Cela fait des
années que je veux visiter les gorges du Yang Tsé, avant la mise en eau du
barrage des Trois Gorges en 2003, qui les noiera sous 100m d’eau.
Je n’ai été
qu’une seul fois en Chine en 1996, c’était un voyage organisé, donc sans souci.
J’ai le
souvenir d’amis parti en Chine dans le début des années 80, ils avaient eut des
difficultés de tout ordres : hébergements, déplacements, langue…
Pour voir si
je peux envisager ce voyage j’ai pensé aller au Yunnan, via la Thaïlande, si
j’ai trop de difficultés, j’aurai toujours la possibilité de retourner dans ce
pays que je connais bien.
Et puis le Yunnan
c’est le lieu des aventures d’enfance de Lucien Bodard (Mr le Consul et Le fils
du consul) autre attrait : le chemin de fer construit par les français
reliant Hanoï à Kunming qui traverse des paysages extraordinaires et dont les
ouvrages d’arts sont remarquables.
Donc achat
d’un billet d’avion Paris -> Bangkok -> Chiang MaÏ -> Kunming ->
Chiang Maï -> Bangkok -> Paris, avec la possibilité de faire un arrêt où
je veux.
Dimanche 24 et
lundi 25 février
Petits soucis
domestique avant le départ : hier j’ai acheté un réveil à ma fille pour
qu’elle puisse se lever à l’heure pour aller à son école. Depuis un moment
c’est moi qui lui téléphonais tous les matins !
J’ai passé ma
soirée avec mon amie Geneviève, je ne sais pas si c’est l’angoisse de partir
mais j’ai vraiment trop bu et cette nuit n’a pas été facile !
Revenons à
aujourd’hui !
Donc je suis
dans l’avion, sur une rangé de 3 avec un indien revenant d’une exposition
textile à Paris.
Après 10h30
de vol dans un 747 sur la compagnie Thaï, j’arrive à Bangkok à 5h55 mon départ
pour Kunming est à 10h50 cela me laisse près de 6h d’attente. Je me pose la
question d’aller faire un tour en ville, mais c’est trop juste car il faut
compter sur les embouteillages qui sont nombreux et longs.
Pour passer
le temps je regarde le jour se lever sur l’aéroport !
L’attente est
longue. A 11h enfin je décolle dans un Airbus A300 pour Kunming avec une escale
à Chiang Maï.
A l’arrivée
tout se passe très vite : formalité et récupération des bagages.
En sortant de
l’aéroport une jeune femme me demande si j’ai besoin d’un taxi ?
Elle me
propose le trajet à 15 Y c’est le tarif donné par mon guide : le Lonely
Planet.
Je passe de
mains en mains, je ne suis pas sur que ce soit un taxi officiel ?
J’arrive
rapidement à l’hôtel que j’avais réservé : le Camelia (160 Yuans ;1 Y égales à peu près 1 Fr).
J’ai une belle chambre avec salle de bain, TV… J’en profite pour prendre une
douche bien mérité après ce long voyage.
Première sortie
en ville, elle n’a plus rien à voir avec les récits de Bodard ! De larges
avenues dans tous les sens et de nombreux immeubles de 50 étages et plus.
Dans la
vieille ville quelques rares maisons anciennes, un marché aux poissons et aux
oiseaux.
Il y très peu
d’européens dans les rues.
Je me
renseigne à l’hôtel pour faire des excursions, ils ne m’aident pas beaucoup, ça
va peut-être plus difficile que ce début de voyage ?
Pour manger
le soir je vais dans une gargote au coin de la rue, je montre ce que je veux
manger sans savoir ce que c’est : un plat est immangeable, l’autre c’est
du porc enfin, surtout du gras, pas mauvais mais très relevé ! Je bois du
thé pour fait passer les épices !
Je ne vais
pas me coucher tout de suite, je commande une bière au bar de l’hôtel, arrive
une grande bouteille 0,6 litre. Cela me
laisse le temps de réfléchir à la suite de mon voyage.
Pour le train
du Yunnan : pas d’information, demain matin je fais une excursion organisé
pour visiter la forêt de pierres.
Je partirai
ensuite vers le nord pour rejoindre la ville de Dali ensuite Lijiang et au
retour je prendrai le temps pour Kunming et ces environs.
Mardi 26
février
Je passe une
mauvaise nuit des rêves obsessionnels qui tournent en rond, j’ai l’habitude
mais ce n’est jamais agréable !
Petit
déjeuner (10 Y) à 7h00, bonne surprise il y a des haricots au menu !
A 7h30 un
minibus attend les touristes, à l’intérieur décoration style napperons sur les
fauteuils et comme rideaux, je suis le seul de l’hôtel mais il y a déjà trois
belges.
Le transfère
est gratuit mais on y vend les billets de train (30 Y)
Dans le train
un employé habillé en tenue traditionnelle nous vend les billets d’accès et de
transfère au site (80 Y) avec la possibilité d’y rajouter une visite des
cascades (130 Y).
J’hésite un
peu mais je me décide pour la deuxième proposition.
Nous sommes accueillis
à la cascade par deux ravissantes chinoises vêtues de l’habit traditionnel des
Sanis.
Nous marchons
environ un km et descendons un escalier taillé à flanc de falaise, au cours de
route nous pouvons voir deux chambres luxueuses creusées dans le rocher. Arrivé en bas nous découvrons
la chute d’eau, les locaux s’habillent en tenues traditionnels et se font photographier
devant. Une femme me demande de se faire immortaliser dans cet endroit
merveilleux par son mari avec moi à ces côtés !
La remonté
est facilité par l’usage d’un téléphérique !
J’arrive
enfin à la forêt de pierre, il y a du monde, mais dès que je sors des sentiers principaux,
je suis seul et je peux pleinement admirer ce paysage de rochers karstiques
lisses et très découpés. Il y en a dans toutes les directions, parfois ils
surgissent d’une grosse mare, parfois il faut monter des escaliers très raides pour
une vue panoramique.
C’est
vraiment très beau, il faut juste ne pas se perdre dans l’entrelacs des
rochers. Vers 15h comme convenu je rejoins le groupe pour une dégustation de
thé faite par deux jeunes Sanis. Je n’ai rien compris aux explications qui étaient
en chinois !
De retour à
Kunming je rentre à l’hôtel à pied, j’en profite pour me renseigner sur le
fameux train du Yunnan. Après bien des recherches, je trouve une agence de voyage au deuxième
étage d’un hôtel où une charmante jeune femme, me dit qu’il y a bien un train,
mais il met 10h pour faire le trajet !
Mon programme
me le permet, je vais y réfléchir pendant mon séjour dans le nord, je verrai à
mon retour.
Par contre j’achète
mon billet de bus pour Dali qui part à 9h30 demain matin (103 Y)
Le soir je
mange une soupe genre fondue chinoise pour 30 Y J’aurai du me contenter de
celle à 20 Y !
Mercredi 27
février
Après le
petit déjeuner je prends un minibus pour la gare routière.
Départ à 9h30
précise ! Je suis à côté d’un canadien qui est professeur d’anglais en
chine depuis 3 ans.
Le trajet
dure 5 heures mais je n’ai pas le temps de m’ennuyer les paysages sont très
beaux : des montagnes à l’horizon et des rizières en terrasse. Hier j’ai
appris qu’ici l’on cultive également du blé sur ces terrasses.
Dali se
compose de deux villes, la moderne où s’arrête le bus et à 10km la vieille
ville.
Je partage un
taxi avec le canadien (30 Y)
La rue
principale est bordée de chaque côté de constructions « typiques »
mais qui sont en réalité récentes. Surtout des boutiques, je suis un peu déçu,
en plus il fait froid et le ciel est couvert. Au loin vers l’ouest, des
montagnes aux sommets couverts de neige.
Avec le
canadien nous partons à la recherche d’un hébergement, rapidement je me rends
compte que nous ne cherchons pas la même chose : lui autour de 30 Y moi
c’est plutôt 100, j’aime bien un peu de confort !
Je choisi la
Guesthouse 4, il y a un grand jardin et les constructions sont réparties tout
autour. Ca tombe un peu en ruine mais j’ai une belle chambre avec salle de
bain, WC, et TV.
Après mon
installation je rejoins le canadien (dont je ne connais toujours pas le
nom !)
Nous faisons
un tour en ville, il y a beaucoup de magasins de thé, il est sous toutes les
forme possible et souvent dans de beaux emballage de papier kraft. Une autre
spécialité de la région se sont des pierres d’une épaisseur de 2-3 cm, la
taille peut varier de quelques cm à près d’un mètre, c’est un marbre qui à des
motifs qui font penser à des paysages d’où son succès !
Nous nous faisons
accoster par trois chinoises qui nous proposent de visiter leur boutique, en
réalité c’est une chambre où elles habitent, trois lits le long des murs et une
grande table d’exposition. Elles nous présentent les mêmes choses que nous
avons déjà vues dans les différentes boutiques de la rue principale.
Je mange un
plat de nouilles.
Retour à
l’hôtel pour me reposer un peu. (turista !)
Vers 19h30 je
ressorts, la ville est sinistre, toutes les boutiques sont fermées, personne
dans la rue, je trouve un bar/restaurant pour boire une bière et écrire mes
mémoires !
J’arrive
quand même à trouver une agence de voyage où je réserve une excursion pour le
lendemain sur le grand lac de Dali.
Quand je
rentre me coucher de découvre qu’il y a une couverture chauffante entre le
sommier et le drap, j’espère ne pas en avoir besoin, car je n’ai pas trop
confiance dans cette installation électrique. Pourvu qu’il ne fasse pas trop
froid cette nuit !
Jeudi 28
février
JE ME
REVEILLE A 8H20 !
Le départ de
mon excursion sur le lac était à 8h !
Bravo
Ernst !
Il ne me
reste plus qu’à prendre mon petit déjeuner sur la terrasse surplombant le
jardin, elle n’est pas fermée et il fait très froid.
Ensuite je
pars faire mes excuses à l’agence, il parait que le bus m’a attendu jusqu’à 8h30 !
Ils sont
sympas et me font une réservation pour le lendemain !
Je vais à
pied jusqu’au marché où je prends une charrette pour rejoindre le site des
Trois Pagode. C’est Le monument de Dali !
Deux pagodes
à étages entoure une troisième plus haute le tout se reflétant dans une mare.
Belles photos
assurées !
Je rentre à
pied en ville où je loue un vélo pour la journée (10 Y)
Je vais à 5
km vers le sud voir une agréable pagode, le retour est facile la pente est avec
moi !
Je change 150
€ à la banque et je reçois plein de petits billets, dont je ne sais pas trop
quoi faire ? Compléter ma collection ?
Je reprends
le vélo cette fois ci pour rejoindre le bord du lac : belle descente
entouré de champs cultivés de façon intensive, mais une fois arrivé au bord de l’eau :
rien à voir !
J’ai beaucoup
de mal à retourner en ville : la pente est raide et le vent est de
face !
Je fais le
tiers du trajet en poussant mon vélo ! Je suis comptant de le rendre au
loueur.
Les deux
mille mètres d’altitude et mes 53 ans on eut raisons de mon courage !
En ville je
réserve mon billet de bus pour Lijian la suite de mon voyage.
J’en profite
pour quelques achats : du thè ((48 Y), des Timbres (48 Y), une paire de
jumelles (160 Y) et UN REVEIL pour demain matin
(18 Y)
Vendredi 1er
mars
Je passe une
très mauvaise nuit à me réveiller toutes les deux heures de peur de rater mon
excursion !
A 7 h le
réveil sonne ! A 8 h je suis à l’agence de voyage. Ouf !
Une personne
m’accompagne jusqu’à un minibus, qui me conduit au bateau.
Quel Bateau !
Un catamaran doré, aux toits rouges relevés aux extrémités et dont chaque coque
se termine par une tête de dragon. Kitchisime !
Pour être
reconnu comme faisant parti du voyage j’ai droit à un beau cœur rouge brodé à
agrafer sur ma veste. Je suis le seul européen du bateau.
Il fait froid
mais le soleil réchauffe bien.
Je teste mes
jumelles elles sont très bien !
Au bout d’une
heure de navigation nous arrivons à proximité d’une toute petite île avec une
pagode dessus : Putuo. Ce qui est impressionnant c’est que trois gros
bateaux comme le mien accostent en même temps. Chacun est au moins 4 fois plus
gros que l’île.
Tout le monde
descend, nous faisons le tour de l’île et visitons le temple, qui est tout
petit.
Comme les
chinois je fais le tour des nombreux stands réparti sur ce qui reste de
place !
L’on y trouve
les brochettes de poissons, d’escargots, de crevettes certaines sont vivantes.
D’autres
vendeurs proposent des sculptures en jade, mais ce qui a le plus de succès se
sont des grosses « graines » rondes en formes de cloche qui ont 3-4
cm de circonférence et de hauteur.
J’ai juste le
temps de tout regarder que les vendeurs commencent à remballer, nous devons
être les seuls bateaux de la journée.
Pendant la
navigation, nous avons droit à un spectacle de danse en habit traditionnel, à
une dégustation de pate d’amande sur fruit sec, d’une toute petite soupe et de
deux thés.
Nouvelle
escale dont aucun guide ne parle : grande esplanade en légère montée, une
sculpture blanche de 10 m de haut représentant la déesse de la Merci, très
vénéré par les populations Baï et Naï, car elle est très bénéfique au Yunnan.
Dans l’axe un
hôtel tout neuf et autour un environnement de montagnes.
Le soleil est
haut dans le ciel et je commence à me réchauffer !
Un chinois
essaye de me parler mais cela ne va très loin son anglais étant au niveau de
mon chinois : nul !
Arrivé au
bout du lac, je quitte le bateau et suivant les indications de mon guide Lonely,
je vais retourner à Dali par mes propres moyens.
Pour 4 Y je
prends une calèche jusqu’à la ville de Shangguanzhen, au centre, une belle
place avec deux arbres qui ombrage un marché.
C’est la
première fois que je vois des femmes de tous âges porter les coiffes typique de
la région, sans être une guide touristique.
Je visite le rez-de-chaussée
d’une maison où l’on fabrique de façon artisanale le batik local : de
grandes pièces d’étoffes blanches sont nouées de différentes façons, puis
plongées dans un bain de teinture bleu. Il en ressort des motifs blancs en
formes de tâches étoilées.
Au première
étage de la maison une caverne d’Ali Baba de batiks, j’en achète un a 67 Y.
Je me promène
avec plaisir dans ce village où les vieilles femmes portent des habits bleu
sombre. Sur la place du marché un dentiste ambulant officie, Il fait tourner sa
roulette en actionnant un pédalier de machine à coudre !
Je prends un
tuk-tuk pour le prochain village : ce n’est pas cher pour la
distance : 3 Y ! A l’arrivée je comprends que c’est 30 Y c’est plus
cher ! Mais raisonnable.
Le village à
moins d’intérêt, je ne m’y attarde pas et prends un bus pour revenir à Dali où
j’arrive à 16h30. Je fais une sieste jusqu’à 19h30 je pars manger un plat de
pâtes. Je pense à prendre autre chose mais je n’ai plus faim. Si avec un tel
régime je ne maigris pas !
Avant de
renter à l’hôtel une bière au bistro du coin.
La nuit il y
a beaucoup de vent, je l’entends souffler, et juste après il y a un courant
d’air froid dans la chambre ! L’étanchéité
de la toiture est à revoir !
Samedi 2 mars
Ce matin pas
d’eau chaude ! Je vais prendre mon petit déjeuner : Américain avec 2
œufs sur le plat,,du pain de mie des toasts et des pommes de terre.
En rentrant
dans ma chambre il n’y a toujours pas d’eau chaude ! Je ne suis pas assez
courageux pour la douche froide, donc se sera une toilette de chat !
Pour me
rendre à Lijian c’est un mini bus de 16 personnes, je suis installé au fond
avec deux Japonaises qui font leurs études en Chine. En ce moment elles sont en
vacances et se déplacent uniquement en bus parfois 24 voir 32 h de trajet !
Pour ne passer qu’un jour par ville où elles s’arrêtent ! Elles ne
quittent jamais deux petits tabourets en plastiques qui leurs permettent de
pouvoir s’assoir en toute occasion ! Chacun voyage à sa façon !
Le voyage
dure 3h, la route est bonne et le paysage de rizières et de montagnes est bien
agréable.
Arrivé à
Lijian je les suis car elles ont une adresse d’hébergement dans la vieille
ville. Quand nous y arrivons, je trouve que cela manque un peu de confort, donc
je les quitte et continu mon chemin. Cinquante mètres plus loin une autre
auberge, la première et très simple : un lit dans une petite pièce, je
demande s’il n’y a pas mieux ? Je monte un dédale d’escaliers pour arriver
au dernier étage la chambre est petite mais il y a une douche et un WC, mais
surtout un balcon surplombant les toits de la ville : superbe ! Je
n’en oubli pas de négocier le prix de 80 à 70 Y.
Je reste un
moment à admirer le paysage : les montagnes enneigées à gauche et la mer
de tuiles de grise devant.
Je vais me
promener dans la ville. Elle est parcourue par de nombreux ruisseaux, des
arbres dont les feuilles sont encore toute petites et d’un vert tendre, de
nombreuses boutiques de souvenirs car c’est une ville très touristique pour les
chinois.
Le soir je
bois une bière sur mon balcon en regardant la nuit tomber.
Je me fais
quelques réflexions sur mon voyage :
-
cela
fait plus de 20 ans que je n’ai pas fait un voyage de découverte seul, j’ai
peur qu’au bout d’un mois je ne devienne un peu gâteux à ne parler à personne
-
Je
redoutais que ce voyage ne soit difficile : barrière de la langue,
problèmes pour les transports : non c’est assez facile, les chinois sont
efficaces et souriants. Par contre il faut faire attention aux prix.
-
Il
est facile de s’y retrouver avec l’argent un Yuan valant presque un Franc, Cela
va être dur au retour, je commençais tout juste à me faire à l’Euro !
Dimanche
3 mars
Je
me lève à 8h pour voir depuis mon balcon le soleil au dessus des montagnes en
face de ma chambre. Il est déjà haut et fort.
Agréable
promenade dans les rues de la ville encore assoupie, les boutiques de souvenirs
sont encore fermées, j’en profite pour faire des photos.
Un
restaurant est ouvert je rentre pour prendre mon petit déjeuner, il est servi
sur un grand plateau avec des œufs, du beurre du ketchup, de la confiture, du
miel, des feuilles de salade, des tomates, une galette de pomme de terres et 3
petits pains garnis de viande.
Comme
il ne fait pas très chaud il y a dans le local quelques charbons de bois qui brûlent
dans une tôle incurvée posée sur un trépied.
Après
ce bon petit déjeuner je retourne à l’hôtel prendre une douche qui sera plutôt
tiède que chaude !
Première
occupation de la journée acheter un billet d’avion pour revenir à
Kunming : 420Y.
Je
veux me rendre ensuite à Baïcha, là j’ai des difficultés à me faire
comprendre !
Je
fini par me retrouver dans un étrange véhicule devant deux rangés de siège et à
l’arrière un pick-up bâché avec deux bancs dans le sens de la longueur.
Longue
discussion sur le prix, pour 10 km, il demande 50 Y j’arriverai à faire baissé
à 30 mais c’est encore cher.
Arrivé
à Baïcha c’est le jour du marché, il y a beaucoup de femmes en tenues
traditionnelle.
Je
prends la route pour rejoindre le temple de Fuyenst, très rapidement un
véhicule mi-motoculteur mi-camion me prend pour faire les 3 km qui restent à
faire en montée moyennant 4Y.
Je
suis un peu déçu par le monument, mais il y en à d’autres un peu plus haut dans
la montagne, je n’ai pas de mal à trouver le chemin car un groupe de touristes
est un peu en avant.
La
montée est dure je suis à 2500 m d’altitude.
Le
second monastère est extérieurement de style chinois mais la décoration
intérieur est plutôt tibétaine, à 500 m de la un vieux camélia est couvert de
fleures de 10.000 fleurs. Il a été sauvé pendant la révolution culturelle par
une personne qui venait l’arrose tous les jours, se qui était interdit .
Le
retour vers Baïcha est facile : ça descend !
Par
contre quitté la ville est plus difficile ! Pas de transport !
Je
décide de faire le trajet à pied ! A mi chemin je suis pris pour 4Y
jusqu’à Lijian.
Je
fais un grand tour dans les ruelles, il y a beaucoup plus de monde que ce
matin.
Je
suis fatigue et je me repose jusqu’à 19h, un repas de soupe Naxi (bof) et de
poulet compense mon succin déjeuné composé juste d’une galette.
Fin
de soirée culturelle : musique naxi, dans une salle pas chauffée, une
trentaine de personnes âgés habillés de tenues chinoises, pour les hommes
barbiches maigrichonnes, c’est comme dans les dessins de Tintin !
Pendant
l’heure et demi que dure le spectacle les 2/3 sont des commentaires qui font
beaucoup rires les chinois, mais pas moi et je trouve le temps long !
Je
suis impressionné par les mouvements des doigts de deux jeunes femmes sur une
sorte de cithare posée sur le sol.
Pour
rentrer à l’hôtel je passe par la place centrale, au centre autour d’un grand
feu de bois une ronde de femmes en habit traditionnel, bleu avec sur le dos une
cape blanche.
Lundi
4 mars
A
8h1/2 je me promène dans la ville endormi, les boutiques sont fermées, quelques
braseros fument dans la rue, c’est l’occasion de faire quelques belles prises
de vue.
Je
cherche un endroit dans la ville où je pourrai prendre en photo mon balcon,
après pas mal de recherche je trouve enfin le bon angle.
C’est
mon dernier jour à Lijian, je pensais faire une excursion au saut du Tigre, une
gorge où le fleuve Yangzi est si étroit qu’un tigre aurait sauté d’une berge à
l’autre.
Mais
il n’y avait pas de possibilité d’y aller pendant mon séjour.
Un
taxi m’amène à l’agence, d’où l’on doit me transporter jusqu’à l’aéroport,
c’est une petite salle lugubre, quant au car il n’est pas fait pour les
voyageurs avec des bagages !
La
route vers l’aérogare est belle elle passe entre les rizières en terrasses.
Au
bout de 25 km nous arrivons devant un bâtiment tout neuf et qui me semble bien
grand pour les 4 à 6 vols qui en partent tous les jours ?
Décollage
à l’heure dans un Boeing 737 de la Shanghai Airline.
Le
vol dur 50 mn, nous sommes fortement secoués en survolant Kunming.
Taxi
pour l’hôtel, à la réception, ils voulaient me donner une chambre dans l’annexe
à 100 Y, et ils insistaient, je ne devais pas avoir un look pour les chambres à
200 Y !
Au
final je me retrouve exactement dans la même chambre qu’à mon arrivée la
509 !
Après
avoir posé mes bagages je vais faire un tour dans le bâtiment 3 où ils
voulaient à tout pris me loger : ce n’est pas terrible mais au pied il y a
un bar bien plus sympa que là où je loge !
Je
me renseigne pour aller à Hekou à la frontière avec le Vietnam mais c’est très
compliqué et cela fait des heures de bus. Surtout je n’arrivai pas à avoir de
renseignements précis sur le train du Yunnan.
J’abandonne
l’idée, je vais à l’agence de la Thaï pour avancer mon retour en Thaïlande pour
le 7. Le temps supplémentaire me permettra d’aller à Ko Samui une petite ile
très agréable à 3 heures de Bangkok.
En
rentrant à l’hôtel je me promène dans plusieurs petites rues pleines de
commerces.
En
rentrant dans ma chambre je me fais couler un bon bain chaud.
En
sortant de l’eau j’ai l’impression que pour la première fois depuis 5j, enfin
mon corps se réchauffe !
Je
me rends compte que depuis que j’ai quitté Kunmong je me suis tout le temps
« pelé de froid » sans jamais arriver à vraiment me réchauffer.
Je
suis fatigué, je repense à ce que me disaient mes amis Marie-Anne et
Sylvain : après un voyage en Chine il est nécessaire de faire une halte en
Thaïlande pour s’en remettre !
Le
soir dîner de lard de porc épicé, puis une bière au bar de l’hôtel pas cher, il
y a quelques routards mais aussi des chinois dont 2 femmes particulièrement
élégantes et détonent dans cet endroit.
Mardi
5
Ce
matin location d’un vélo : c’est 15 Y /J mais il y a une caution de 200 Y il
est vieux 400 Y il a l’air moins
vieux ! Je choisi le moins cher !
C’est
pour aller voir la porte du Dragon qui se trouve en haut d’une falaise.
C’est
facile de rouler dans la foule chinoise, tout le monde roule à la même vitesse.
Je
trouve facilement la sortie de la ville grâce au plan que j’ai. Je suis sur une
piste cyclable qui longe la route. Par acquis de conscience je demande 2-3 fois
mon chemin, mais c’est assez loin environ 15 km.
En
cours de route je m’arrêt à un endroit où son présenté un ensemble de maisons
des différentes ethnies du Yunnan. A cet endroit il y a aussi un musée mais je
n’arrive à voir où il est ! Un panneau m’indique le chemin c’est à 20 m
mais le bâtiment est caché par une haute haie d’arbres.
Le
prix d’entrée est de 10 Y ce qui est pour une fois raisonnable.
La
construction est moderne, les espaces
spacieux. Il y a une très belle section de vêtements traditionnels, le reste
est moins intéressant.
Je
pense que tous ces habits doivent d’avenage intéresser les femmes.
Je
reprends mon vélo en direction de la montagne, je traverse un grand lac,
ensuite j’ai quelques difficultés à trouver le début du « circuit des
temples ».
Pour
y accéder d’abord un bus (4Y) puis un télésiège (15YLe trajet est long mais
superbe je m’élève au dessus du lac, le long de la paroi rocheuse passant sur
les collines, les arbres et les rochers. C’est très beau, mais il commence à
faire très froid, le soleil est parti depuis un moment), si sur le vélo c’était
un avantage, là assis sans bouger et dans le vent, ce n’est pas du tout
agréable.
Au
bout de 20 mn j’arrive au sommet et la première chose que je fais, c’est
d’aller manger une soupe pour me réchauffer !
Ensuite
commence une longue descente le long d’une paroi abrupte, le chemin est taillé
dans le rocher, c’est impressionnant. Je passe de temple en oratoire.
A
un moment il y a une porte de pierre, c’est la Porte du Dragon, tous les
chinois s’arrête pour se faire photographier en touchant une légère
excroissance au sommet. Je suis vivement encourager à faire de même !
Arrivé
en bas un dernier temple où je me fais alpaguer par un homme parlant bien
l’anglais, il est sculpteur et m’emmène dans un atelier ou se trouve un vieil
homme qui m’offre du thé. Il a 83 ans ?
Il me fait une belle calligraphie : « La montagne est haute,
l’océan est profond » ! Ce n’est pas très original mais c’est du plus
bel effet ! Il signe avec son sceau et me fait une dédicace pour me
remercier de ma visite.
Il
demande ensuite de lui écrire mon nom, ce que je fais et voilà qu’il l’écrit en
grosses lettres européennes sur le côté ! Une horreur !!
Le
sculpteur m’explique que c’est très bien car cela veux dire que je n’ai pas
acheté cette calligraphie mais qu’elle m’a été offerte à moi. Bien sûr une
donation pour la reconstruction du temple serait la bienvenue !
Il
me donne aussi quelques informations sur le temple qui a brûlé en 1996.
Il
participe à la restauration depuis 3 ans et 50 % de la vente des tableaux
servent à cela.
Les
quatre sculptures des gardiens du temple lui créent bien des soucis car les
moines voudraient les repeindre alors qu’il préférerai juste les nettoyer.
Je
suis assez d’accord avec lui quand je vois les peintures criardes apposer un
peu partout.
Je
rejoins mon vélo et pour rentrer à Kunming je vais prendre une autre route qui
fait le tour du lac.
Très
mauvaise idée !
Pendant
tout le trajet je ne fais que traverser une zone industrielle, la route est en
très mauvaise état, je suis constamment
doublé par des camions, ma pédale droite me lâche régulièrement ! Que du
bonheur !
Je
suis contant d’être arrivé à l’hôtel je suis crevé ! Cela ne m’empêche pas
de ressortir
Je
suis abordé par un chinois en costume cravate qui parle bien l’anglais, il me
dit que je suis habillé comme un chinois je ne sais pas si c’est positif ou
négatif.
Je
suis tout en bleu : jean, chemise, veste et même la casquette !
Pour
manger je vais dans un Mamafu, cela ressemble à un chalet rustique style Ikea,
au menu boulettes de viande et riz. J’ai fais bombance aujourd’hui c’est mon
troisième repas !
Je
n’ai aucun mal à m’endormir !
Mercredi
6 mars
Levé
7h30 je retrouve au petit déjeuner les 3 belges que j’avais rencontré hier et
la française BCBG qui voyage seule.
Avant
de quitter l’hôtel je découvre qu’il neige ! Vivement que je sois à
Bangkok la température sera de 30°
Aujourd’hui
visite des temples autour de Kunming, pas si facile que cela pour y
arriver !
20mn
de marche jusqu’ la gare routière du nord, mon guide me dit de prendre le n°10
une charmante femme en uniforme m’indique le 71 ! Il semble que les deux
vont au temple d’Or, je verrai bien à l’arrivée !
Pour
payer il faut mettre un Yuan dans une boite.
La
conductrice, un tout petit bout de femme se tient droite comme un I
assis !!!!
Au
dessus d’elle un panneau indiquant le nom des stations en chinois et anglais,
en plus ils sont annoncés dans les deux langues, encore faut il comprendre ce
qui est dit.
Les
choses sérieuses peuvent commencer d’abord une belle montée d’environ 400
marches, malgré l’effort j’ai froid, il y a de la neige sur les feuilles des
arbres et les tuiles du toit, c’est vrai que je suis à 2050m d’altitude. Hier
je me faisais la réflexion « la pluie n’arrête pas le pèlerin »
aujourd’hui c’est la neige et demain ?
Le
premier temple est tout en bronze autrefois il était couvert d’or d’où son nom,
un peu plus loin un bâtiment plus moderne avec une cloche de 14 tonnes.
Dehors
des marchands vendent de très belles amulettes, j’en achète une vingtaine cela
fera de beaux cadeaux.
Descente,
bus, marche à pied jusqu’à un beau temple avec un pavillon rond, a l’intérieur
des sculptures en marbre, l’une est étonnante car avec une tête chinoise tout
le reste est de style birman !
Je
n’ai pas pu prendre de photo car il y avait une dizaine de récipients en bronze
dans les quels étaient planté des centaines de bâtons d’encens dont le fumée cachait
la vue de la sculpture. Pourtant il y à plein de panneaux interdisant de fumer,
cela ne doit pas concerner les bâtons d’encens !
De
nouveau bus, le 8 ou le 7 de toute façon j’arrive à destination grâce à un
minibus de 6 places. Mais il faut attendre une demi-heure avant qu’il ne
démarre et il fait toujours aussi froid !
Je
sais pourquoi je ne vais pas aux sports d’hivers : je n’aime pas le froid
et encore moins quand je suis mal équipé comme en ce moment.
Au
bout de 6km j’arrive à un joli petit temple avec beaucoup d’arbres et de
fleurs.
Encore
des bus grands ou mini, j’échange quelques mots avec une grande chinoise qui me
fait de grands signes quand je quitte le véhicule.
Avant
de rentrer à l’hôtel je passe au marché aux fleurs et aux oiseaux.
Cela
fait 8h que je suis dehors et que j’ai froid !
Je
me repose en regardant une émission racontant la vie de Platini en
français !
Dîner
riz et porc en sauce piquante.
J’ai
été étonné aujourd’hui par des « galettes » de thé compressées dont
le pris varie en fonction de l’âge : 3 ans 67 Y 10 ans 320 Y. C’est comme
le vin chez nous !
J’ai
vu une chose amusante des toilettes publiques sur un triporteur !
Parmi
tous les bus que j’ai pris un était pour les conducteurs en formation. Derrière
le chauffeur en hauteur se trouve l’instructeur avec juste une pédale de
frein !
Encore
une fois je trouve qu’il n’est pas très difficile de voyager seul en Chine, un
bon guide avec la traduction en signes chinois et la gentillesse des chauffeurs
de bus qui me disent quand je dois quitter le véhicule.
Je
paye ma chambre comme cela je n’aurai pas à le faire demain.
Pour
finir la journée une bière qui me sera servi avec des frites au fromage !
Jeudi
7 mars
Je
quitte la Chine ce soir donc j’ai encore un peut de temps pour des visites,
mais aujourd’hui je mets mon col roulé !
D’abord
un musée intéressant sans plus. Mon guide me recommande de voir deux tours pas faciles
à trouver car elles sont dans un labyrinthe de ruelles. Quand j’arrive dans le
quartier je ne vois qu’elles tout a été rasé ! Elles sont là au bout d’une
grande esplanade, avec en prime la reconstruction d’une porte monumentale et
d’un bout de rempart ! Le tout en béton !
Au
retour vers l’hôtel mon appareil photo tombe en panne. Fin des photos !
Je
traine un peu à la réception en attendant le taxi pour l’aéroport.
Décollage
retardé d’une heure, vol 1h30 dans un Airbus A300 escale à Chiang Maï encore
une heure pour arrivée à Bangkok.
Le
jeune homme qui monte mon bagage me propose sur catalogue un choix de dames
pour me tenir compagnie, Une bière Singha me suffira !
J’appelle
Françoise mais cela ne me fait pas du bien !
Vendredi
8 mar
Change
en Thaïlande :
1
€uro = 37 Bt et 1 Franc = 6 Bt
Je
compte encore un peu en Francs, le changement est encore ressent.
Je
quitte l’hôtel pour aller à Ko Samuit, je n’emporte qu’un petit bagage pour 2-3
jours.
Je
passe par Patpong qui est mort : tout est fermé on est loin de l’animation
du soir avec les bars, les boutiques et les salles de spectacles.
Je
passe devant l’hôtel où j’avais l’habitude d’aller le Swann, il est toujours
fermé.
J’achète
deux chemises et 3 slips je serai propre pour mon séjour à Ko Samuit !
C’est
une petite île à 3 h de Bangkok, pas de building, que de petits hôtels sans
étage donnant sur la mer, c’est calme et le soir l’on mange les pieds dans le
sable en regardant le coucher de soleil !
Ce
n’est pas loin mais il faut quand même y arriver !
Métro
jusqu’à la station de bus de l’est,
trois heures pour arriver Ban Phe où il
faut encore prendre un bateau pour enfin arriver sur la plage de Vong Duan où
j’ai réservé une chambre (850Bt)
La
chambre est simple mais cela me suffit.
Je
prends une Singa face à la mer, je regrette de ne pas pouvoir partager ce
moment avec quelqu’un.
A
peine installé je suis férocement attaqué par mes copains les moustiques, qui
eux ne sont pas en vacances ! Je vais vite acheter des serpentins
anti-moustiques, je n’ai pas envi d’attraper à nouveau le paludisme. Je n’ai
pas pris de prophylaxie contre la malaria car je ne pensais pas passer par la
plage après le Yunnan.
Le
soir je mange un poisson et je regrette que mon ami Roland ne soit pas avec moi,
il à l’art de découper ces bêtes sans laisser d’arrêtes, ce qui n’est pas mon
cas !
Le
tout pour 180 Bt avec un bol de riz, une petite bouteille de Mekong, un soda et
de la glace.
Je
repense à mon séjour ici avec ma nièce Soazic et ma fille Laura, un bon moment
mais pas facile à cause des sautes d’humeur de Laura.
Samedi
9 mars
J’ai
bien dormi le Mekong y est peut être pour quelque chose ?
Par
contre j’ai trouvé que le poisson d’hier n’avait pas beaucoup de goût et que le
Mekong m’a semblé moins mauvais que d’habitude.
J’ai
compris pourquoi depuis plusieurs jours j’éternue tout le temps et j’ai un gros
rhume qui m’oblige me moucher tout le
temps : souvenirs du Yunnan !
Dés
que je suis levé je vais me baigner, dans l’eau à 30° c’est très
agréable !
Ensuite
petit déjeuner : pas terrible et personnel peu agréable.
Cela
me laisse le temps de faire attention aux autres voyageurs :
Un
grand escogriffe, genre belgo-flamand avec un thaï très maniéré, beaucoup de
couples européens entre 50 et 65 ans, les jeunes sont sur d’autres plages.
Ca
vaudrai peut être le coup d’ouvrir des maisons de retraites pour occidentaux,
le climat est agréable, les soins de santé sont de qualités…
Sur
la plage il y a un homme qui ressemble à une montagne de chaire, il a 50-60 ans
ne bouge pas, sauf de temps en temps pour régler le radiocassette qui est prêt
de lui.
Je
suis venu ici il y a deux ans il était déjà la au même endroit.
Tiens
une européenne avec un thaï ça c’est original !
Une
nouveauté des seins nues ce qui normalement est interdit. Se sont des
européennes les locales sont en bikini plus un tee-shirt quelles gardent pour
se baigner !
Pendant
la matinée je vais sur la plage Ao Prao où vont régulièrement mes amis Danièle
et J.Claude, elle est belle mais le seul hôtel qu’il y a est assez chic, il est
face au soleil couchant ce qui doit être très agréable.
Après
un bon steak pris sur la plage une petite sieste, en attendant de prendre un
bain.
Je
pars ensuite au bout de la plage prendre une bière, mais je n’ai pas le temps
d’en profiter : les moustiques attaquent !
Dimanche
10 mars
Un
bain à 8h juste en sortant de ma chambre c’est vraiment très agréable !
Ballade
sur la plage, repos sur une chaise en regardant la mer.
A
12h30 il faut que je pense à retourner à Bangkok, c’est dimanche et je ne suis
pas le seul à vouloir rentrer !
Pour
rejoindre le bateau il faut prendre une sorte de barge car il n’y a pas de jeté
sur cette plage. C’est un radeau carré dons lequel on monte quand l’eau arrive
à mi-cuisse.
Je
dois attendre la deuxième et c’est bondé : Exodus ou plutôt boat-people
pour faire plus local !
Arrivée
à la capital j’ai une belle chambre avec un petit salon et des bananiers devant
ma fenêtre.
Je
fais un tour en ville je m’arrête dans un immeuble de 6-8 étages entièrement
consacré l’informatique, de l’ordinateur
au dernier gadget. Surcouf à coté fait petit magasin de province !
Ce
qui est étonnant c’est qu’au milieu de tout cela il y a 4-5 stands d’amulettes
bouddhistes.
Je
passe au Silom village : toujours autant de monde au restaurant qui s’est
même agrandi.
Je
remonte Silom road vers Pat Pong, il y a toujours autant de vendeurs sur le
trottoir mais en plus la circulation est fermé sur Silom road, qui se
transforme en marché de nuit avec artisanat, musiciens et même acrobates.
J’avais déjà vu cela au Japon, je trouve que se serai une bonne idée on
pourrait imaginer cela à Paris le dimanche soir sur les Champs Elysées ou sur
le boulevard St Germain.
Lundi
11 mars
Petite
promenade dans Bangkok, le marché de Ban Krak, un tour en bateau jusqu’au
temple de l’Aurore ( Wat Arun) Il n’est plus possible de monter sur les
terrasses supérieur d’où l’on a une superbe vue sur le fleuve et le trafic des
bateaux.
Je
reprends le Choa Praya Express jusqu’au restaurant le Silver Spoon qui est
construit au dessus du fleuve
J’y
mange des crevettes au citron excellentes mais très pimenté, j’en ai le nez qui
coule !
En
dessous de moi des dizaines de gros poissons se battent pour des morceaux de
pain que leurs jettent des personnes installé sur la jetée juste à côté.
C’est
une offrande, des personnes vendent de gros sacs de pain de mie un peu abimé,
mais qui font le régale des poissons.
Retour
à l’hôtel, je me prépare pour rejoindre l’aéroport et renter à Paris.
Ivry
23 octobre 2020
