mardi 16 décembre 2025

Voyage au Yunnan en 2002

 


Le Yunnan (Chine)

24 février -> 12 mars 2002

 

Pourquoi un voyage au Yunnan ?

Cela fait des années que je veux visiter les gorges du Yang Tsé, avant la mise en eau du barrage des Trois Gorges en 2003, qui les noiera sous 100m d’eau.

Je n’ai été qu’une seul fois en Chine en 1996, c’était un voyage organisé, donc sans souci.

J’ai le souvenir d’amis parti en Chine dans le début des années 80, ils avaient eut des difficultés de tout ordres : hébergements, déplacements, langue…

Pour voir si je peux envisager ce voyage j’ai pensé aller au Yunnan, via la Thaïlande, si j’ai trop de difficultés, j’aurai toujours la possibilité de retourner dans ce pays que je connais bien.

Et puis le Yunnan c’est le lieu des aventures d’enfance de Lucien Bodard (Mr le Consul et Le fils du consul) autre attrait : le chemin de fer construit par les français reliant Hanoï à Kunming qui traverse des paysages extraordinaires et dont les ouvrages d’arts sont remarquables.

Donc achat d’un billet d’avion Paris -> Bangkok -> Chiang MaÏ -> Kunming -> Chiang Maï -> Bangkok -> Paris, avec la possibilité de faire un arrêt où je veux.

 

Dimanche 24 et lundi 25 février

Petits soucis domestique avant le départ : hier j’ai acheté un réveil à ma fille pour qu’elle puisse se lever à l’heure pour aller à son école. Depuis un moment c’est moi qui lui téléphonais tous les matins !

J’ai passé ma soirée avec mon amie Geneviève, je ne sais pas si c’est l’angoisse de partir mais j’ai vraiment trop bu et cette nuit n’a pas été facile !

Revenons à aujourd’hui !

Donc je suis dans l’avion, sur une rangé de 3 avec un indien revenant d’une exposition textile à Paris.

Après 10h30 de vol dans un 747 sur la compagnie Thaï, j’arrive à Bangkok à 5h55 mon départ pour Kunming est à 10h50 cela me laisse près de 6h d’attente. Je me pose la question d’aller faire un tour en ville, mais c’est trop juste car il faut compter sur les embouteillages qui sont nombreux et longs.

Pour passer le temps je regarde le jour se lever sur l’aéroport !

L’attente est longue. A 11h enfin je décolle dans un Airbus A300 pour Kunming avec une escale à  Chiang Maï.

A l’arrivée tout se passe très vite : formalité et récupération des bagages.

En sortant de l’aéroport une jeune femme me demande si j’ai besoin d’un taxi ?

Elle me propose le trajet à 15 Y c’est le tarif donné par mon guide : le Lonely Planet.

Je passe de mains en mains, je ne suis pas sur que ce soit un taxi officiel ?

J’arrive rapidement à l’hôtel que j’avais réservé : le Camelia  (160 Yuans ;1 Y égales à peu près 1 Fr). J’ai une belle chambre avec salle de bain, TV… J’en profite pour prendre une douche bien mérité après ce long voyage.

Première sortie en ville, elle n’a plus rien à voir avec les récits de Bodard ! De larges avenues dans tous les sens et de nombreux immeubles de 50 étages et plus.

Dans la vieille ville quelques rares maisons anciennes, un marché aux poissons et aux oiseaux.

Il y très peu d’européens dans les rues.

Je me renseigne à l’hôtel pour faire des excursions, ils ne m’aident pas beaucoup, ça va peut-être plus difficile que ce début de voyage ?

Pour manger le soir je vais dans une gargote au coin de la rue, je montre ce que je veux manger sans savoir ce que c’est : un plat est immangeable, l’autre c’est du porc enfin, surtout du gras, pas mauvais mais très relevé ! Je bois du thé pour fait passer les épices !

Je ne vais pas me coucher tout de suite, je commande une bière au bar de l’hôtel, arrive une grande bouteille  0,6 litre. Cela me laisse le temps de réfléchir à la suite de mon voyage.

Pour le train du Yunnan : pas d’information, demain matin je fais une excursion organisé pour visiter la forêt de pierres.

Je partirai ensuite vers le nord pour rejoindre la ville de Dali ensuite Lijiang et au retour je prendrai le temps pour Kunming et ces environs.

 

Mardi 26 février

Je passe une mauvaise nuit des rêves obsessionnels qui tournent en rond, j’ai l’habitude mais ce n’est jamais agréable !

Petit déjeuner (10 Y) à 7h00, bonne surprise il y a des haricots au menu !

A 7h30 un minibus attend les touristes, à l’intérieur décoration style napperons sur les fauteuils et comme rideaux, je suis le seul de l’hôtel mais il y a déjà trois belges.

Le transfère est gratuit mais on y vend les billets de train (30 Y)

Dans le train un employé habillé en tenue traditionnelle nous vend les billets d’accès et de transfère au site (80 Y) avec la possibilité d’y rajouter une visite des cascades (130 Y).

J’hésite un peu mais je me décide pour la deuxième proposition.

Nous sommes accueillis à la cascade par deux ravissantes chinoises vêtues de l’habit traditionnel des Sanis.

Nous marchons environ un km et descendons un escalier taillé à flanc de falaise, au cours de route nous pouvons voir deux chambres luxueuses creusées  dans le rocher. Arrivé en bas nous découvrons la chute d’eau, les locaux s’habillent en tenues traditionnels et se font photographier devant. Une femme me demande de se faire immortaliser dans cet endroit merveilleux par son mari avec moi à ces côtés !

La remonté est facilité par l’usage d’un téléphérique !

J’arrive enfin à la forêt de pierre, il y a du monde, mais dès que je sors des sentiers principaux, je suis seul et je peux pleinement admirer ce paysage de rochers karstiques lisses et très découpés. Il y en a dans toutes les directions, parfois ils surgissent d’une grosse mare, parfois il faut monter des escaliers très raides pour une vue panoramique.

C’est vraiment très beau, il faut juste ne pas se perdre dans l’entrelacs des rochers. Vers 15h comme convenu je rejoins le groupe pour une dégustation de thé faite par deux jeunes Sanis. Je n’ai rien compris aux explications qui étaient en chinois !

De retour à Kunming je rentre à l’hôtel à pied, j’en profite pour me renseigner sur le fameux train du Yunnan. Après bien des recherches,  je trouve une agence de voyage au deuxième étage d’un hôtel où une charmante jeune femme, me dit qu’il y a bien un train, mais il met 10h pour faire le trajet !

Mon programme me le permet, je vais y réfléchir pendant mon séjour dans le nord, je verrai à mon retour.

Par contre j’achète mon billet de bus pour Dali qui part à 9h30 demain matin (103 Y) 

Le soir je mange une soupe genre fondue chinoise pour 30 Y J’aurai du me contenter de celle à 20 Y !

 

Mercredi 27 février

Après le petit déjeuner je prends un minibus pour la gare routière.

Départ à 9h30 précise ! Je suis à côté d’un canadien qui est professeur d’anglais en chine depuis 3 ans.

Le trajet dure 5 heures mais je n’ai pas le temps de m’ennuyer les paysages sont très beaux : des montagnes à l’horizon et des rizières en terrasse. Hier j’ai appris qu’ici l’on cultive également du blé sur ces terrasses.

Dali se compose de deux villes, la moderne où s’arrête le bus et à 10km la vieille ville.

Je partage un taxi avec le canadien (30 Y)

La rue principale est bordée de chaque côté de constructions « typiques » mais qui sont en réalité récentes. Surtout des boutiques, je suis un peu déçu, en plus il fait froid et le ciel est couvert. Au loin vers l’ouest, des montagnes aux sommets couverts de neige.

Avec le canadien nous partons à la recherche d’un hébergement, rapidement je me rends compte que nous ne cherchons pas la même chose : lui autour de 30 Y moi c’est plutôt 100, j’aime bien un peu de confort !

Je choisi la Guesthouse 4, il y a un grand jardin et les constructions sont réparties tout autour. Ca tombe un peu en ruine mais j’ai une belle chambre avec salle de bain, WC, et TV.

Après mon installation je rejoins le canadien (dont je ne connais toujours pas le nom !)

Nous faisons un tour en ville, il y a beaucoup de magasins de thé, il est sous toutes les forme possible et souvent dans de beaux emballage de papier kraft. Une autre spécialité de la région se sont des pierres d’une épaisseur de 2-3 cm, la taille peut varier de quelques cm à près d’un mètre, c’est un marbre qui à des motifs qui font penser à des paysages d’où son succès !

Nous nous faisons accoster par trois chinoises qui nous proposent de visiter leur boutique, en réalité c’est une chambre où elles habitent, trois lits le long des murs et une grande table d’exposition. Elles nous présentent les mêmes choses que nous avons déjà vues dans les différentes boutiques de la rue principale.

Je mange un plat de nouilles.

Retour à l’hôtel pour me reposer un peu. (turista !)

Vers 19h30 je ressorts, la ville est sinistre, toutes les boutiques sont fermées, personne dans la rue, je trouve un bar/restaurant pour boire une bière et écrire mes mémoires !

J’arrive quand même à trouver une agence de voyage où je réserve une excursion pour le lendemain sur le grand lac de Dali.

Quand je rentre me coucher de découvre qu’il y a une couverture chauffante entre le sommier et le drap, j’espère ne pas en avoir besoin, car je n’ai pas trop confiance dans cette installation électrique. Pourvu qu’il ne fasse pas trop froid cette nuit !

 

Jeudi 28 février

JE ME REVEILLE A 8H20 !

Le départ de mon excursion sur le lac était à 8h !

Bravo Ernst !

Il ne me reste plus qu’à prendre mon petit déjeuner sur la terrasse surplombant le jardin, elle n’est pas fermée et il fait très froid.

Ensuite je pars faire mes excuses à l’agence, il parait que le bus m’a attendu jusqu’à 8h30 !

Ils sont sympas et me font une réservation pour le lendemain !

Je vais à pied jusqu’au marché où je prends une charrette pour rejoindre le site des Trois Pagode. C’est Le monument de Dali !

Deux pagodes à étages entoure une troisième plus haute le tout se reflétant dans une mare.

Belles photos assurées !

Je rentre à pied en ville où je loue un vélo pour la journée (10 Y)

Je vais à 5 km vers le sud voir une agréable pagode, le retour est facile la pente est avec moi !

Je change 150 € à la banque et je reçois plein de petits billets, dont je ne sais pas trop quoi faire ? Compléter ma collection ?

Je reprends le vélo cette fois ci pour rejoindre le bord du lac : belle descente entouré de champs cultivés de façon intensive, mais une fois arrivé au bord de l’eau : rien à voir !

J’ai beaucoup de mal à retourner en ville : la pente est raide et le vent est de face !

Je fais le tiers du trajet en poussant mon vélo ! Je suis comptant de le rendre au loueur.

Les deux mille mètres d’altitude et mes 53 ans on eut raisons de mon courage !

En ville je réserve mon billet de bus pour Lijian la suite de mon voyage.

J’en profite pour quelques achats : du thè ((48 Y), des Timbres (48 Y), une paire de jumelles (160 Y) et UN REVEIL pour demain matin  (18 Y)

 

Vendredi 1er mars

Je passe une très mauvaise nuit à me réveiller toutes les deux heures de peur de rater mon excursion !

A 7 h le réveil sonne ! A 8 h je suis à l’agence de voyage. Ouf !

Une personne m’accompagne jusqu’à un minibus, qui me conduit au bateau.

Quel Bateau ! Un catamaran doré, aux toits rouges relevés aux extrémités et dont chaque coque se termine par une tête de dragon. Kitchisime !

Pour être reconnu comme faisant parti du voyage j’ai droit à un beau cœur rouge brodé à agrafer sur ma veste. Je suis le seul européen du bateau.

Il fait froid mais le soleil réchauffe bien.

Je teste mes jumelles elles sont très bien !

Au bout d’une heure de navigation nous arrivons à proximité d’une toute petite île avec une pagode dessus : Putuo. Ce qui est impressionnant c’est que trois gros bateaux comme le mien accostent en même temps. Chacun est au moins 4 fois plus gros que l’île.

Tout le monde descend, nous faisons le tour de l’île et visitons le temple, qui est tout petit.

Comme les chinois je fais le tour des nombreux stands réparti sur ce qui reste de place !

L’on y trouve les brochettes de poissons, d’escargots, de crevettes certaines sont vivantes.

D’autres vendeurs proposent des sculptures en jade, mais ce qui a le plus de succès se sont des grosses « graines » rondes en formes de cloche qui ont 3-4 cm de circonférence et de hauteur.

J’ai juste le temps de tout regarder que les vendeurs commencent à remballer, nous devons être les seuls bateaux de la journée.

Pendant la navigation, nous avons droit à un spectacle de danse en habit traditionnel, à une dégustation de pate d’amande sur fruit sec, d’une toute petite soupe et de deux thés.

Nouvelle escale dont aucun guide ne parle : grande esplanade en légère montée, une sculpture blanche de 10 m de haut représentant la déesse de la Merci, très vénéré par les populations Baï et Naï, car elle est très bénéfique au Yunnan.

Dans l’axe un hôtel tout neuf et autour un environnement de montagnes.

Le soleil est haut dans le ciel et je commence à me réchauffer !

Un chinois essaye de me parler mais cela ne va très loin son anglais étant au niveau de mon chinois : nul !

Arrivé au bout du lac, je quitte le bateau et suivant les indications de mon guide Lonely, je vais retourner à Dali par mes propres moyens.

Pour 4 Y je prends une calèche jusqu’à la ville de Shangguanzhen, au centre, une belle place avec deux arbres qui ombrage un marché.

C’est la première fois que je vois des femmes de tous âges porter les coiffes typique de la région, sans être une guide touristique.

Je visite le rez-de-chaussée d’une maison où l’on fabrique de façon artisanale le batik local : de grandes pièces d’étoffes blanches sont nouées de différentes façons, puis plongées dans un bain de teinture bleu. Il en ressort des motifs blancs en formes de tâches étoilées.

Au première étage de la maison une caverne d’Ali Baba de batiks, j’en achète un a 67 Y.

Je me promène avec plaisir dans ce village où les vieilles femmes portent des habits bleu sombre. Sur la place du marché un dentiste ambulant officie, Il fait tourner sa roulette en actionnant un pédalier de machine à coudre !

Je prends un tuk-tuk pour le prochain village : ce n’est pas cher pour la distance : 3 Y ! A l’arrivée je comprends que c’est 30 Y c’est plus cher ! Mais raisonnable.

Le village à moins d’intérêt, je ne m’y attarde pas et prends un bus pour revenir à Dali où j’arrive à 16h30. Je fais une sieste jusqu’à 19h30 je pars manger un plat de pâtes. Je pense à prendre autre chose mais je n’ai plus faim. Si avec un tel régime je ne maigris pas !

Avant de renter à l’hôtel une bière au bistro du coin.

La nuit il y a beaucoup de vent, je l’entends souffler, et juste après il y a un courant d’air froid dans la chambre !  L’étanchéité de la toiture est à revoir !

Samedi 2 mars

Ce matin pas d’eau chaude ! Je vais prendre mon petit déjeuner : Américain avec 2 œufs sur le plat,,du pain de mie des toasts et des pommes de terre.

En rentrant dans ma chambre il n’y a toujours pas d’eau chaude ! Je ne suis pas assez courageux pour la douche froide, donc se sera une toilette de chat !

Pour me rendre à Lijian c’est un mini bus de 16 personnes, je suis installé au fond avec deux Japonaises qui font leurs études en Chine. En ce moment elles sont en vacances et se déplacent uniquement en bus parfois 24 voir 32 h de trajet ! Pour ne passer qu’un jour par ville où elles s’arrêtent ! Elles ne quittent jamais deux petits tabourets en plastiques qui leurs permettent de pouvoir s’assoir en toute occasion ! Chacun voyage à sa façon !

Le voyage dure 3h, la route est bonne et le paysage de rizières et de montagnes est bien agréable.

Arrivé à Lijian je les suis car elles ont une adresse d’hébergement dans la vieille ville. Quand nous y arrivons, je trouve que cela manque un peu de confort, donc je les quitte et continu mon chemin. Cinquante mètres plus loin une autre auberge, la première et très simple : un lit dans une petite pièce, je demande s’il n’y a pas mieux ? Je monte un dédale d’escaliers pour arriver au dernier étage la chambre est petite mais il y a une douche et un WC, mais surtout un balcon surplombant les toits de la ville : superbe ! Je n’en oubli pas de négocier le prix de 80 à 70 Y.

Je reste un moment à admirer le paysage : les montagnes enneigées à gauche et la mer de tuiles de grise devant.

Je vais me promener dans la ville. Elle est parcourue par de nombreux ruisseaux, des arbres dont les feuilles sont encore toute petites et d’un vert tendre, de nombreuses boutiques de souvenirs car c’est une ville très touristique pour les chinois.

Le soir je bois une bière sur mon balcon en regardant la nuit tomber.

Je me fais quelques réflexions sur mon voyage :

-       cela fait plus de 20 ans que je n’ai pas fait un voyage de découverte seul, j’ai peur qu’au bout d’un mois je ne devienne un peu gâteux à ne parler à personne

-       Je redoutais que ce voyage ne soit difficile : barrière de la langue, problèmes pour les transports : non c’est assez facile, les chinois sont efficaces et souriants. Par contre il faut faire attention aux prix.

-       Il est facile de s’y retrouver avec l’argent un Yuan valant presque un Franc, Cela va être dur au retour, je commençais tout juste à me faire à l’Euro !

 

 

Dimanche 3 mars

Je me lève à 8h pour voir depuis mon balcon le soleil au dessus des montagnes en face de ma chambre. Il est déjà haut et fort.

Agréable promenade dans les rues de la ville encore assoupie, les boutiques de souvenirs sont encore fermées, j’en profite pour faire des photos.

Un restaurant est ouvert je rentre pour prendre mon petit déjeuner, il est servi sur un grand plateau avec des œufs, du beurre du ketchup, de la confiture, du miel, des feuilles de salade, des tomates, une galette de pomme de terres et 3 petits pains garnis de viande.

Comme il ne fait pas très chaud il y a dans le local quelques charbons de bois qui brûlent dans une tôle incurvée posée sur un trépied.

Après ce bon petit déjeuner je retourne à l’hôtel prendre une douche qui sera plutôt tiède que chaude !

Première occupation de la journée acheter un billet d’avion pour revenir à Kunming : 420Y.

Je veux me rendre ensuite à Baïcha, là j’ai des difficultés à me faire comprendre !

Je fini par me retrouver dans un étrange véhicule devant deux rangés de siège et à l’arrière un pick-up bâché avec deux bancs dans le sens de la longueur.

Longue discussion sur le prix, pour 10 km, il demande 50 Y j’arriverai à faire baissé à 30 mais c’est encore cher.

Arrivé à Baïcha c’est le jour du marché, il y a beaucoup de femmes en tenues traditionnelle.

Je prends la route pour rejoindre le temple de Fuyenst, très rapidement un véhicule mi-motoculteur mi-camion me prend pour faire les 3 km qui restent à faire en montée  moyennant 4Y.

Je suis un peu déçu par le monument, mais il y en à d’autres un peu plus haut dans la montagne, je n’ai pas de mal à trouver le chemin car un groupe de touristes est un peu en avant.

La montée est dure je suis à 2500 m d’altitude.

Le second monastère est extérieurement de style chinois mais la décoration intérieur est plutôt tibétaine, à 500 m de la un vieux camélia est couvert de fleures de 10.000 fleurs. Il a été sauvé pendant la révolution culturelle par une personne qui venait l’arrose tous les jours, se qui était interdit .

Le retour vers Baïcha est facile : ça descend !

Par contre quitté la ville est plus difficile ! Pas de transport !

Je décide de faire le trajet à pied ! A mi chemin je suis pris pour 4Y jusqu’à Lijian.

Je fais un grand tour dans les ruelles, il y a beaucoup plus de monde que ce matin.

Je suis fatigue et je me repose jusqu’à 19h, un repas de soupe Naxi (bof) et de poulet compense mon succin déjeuné composé juste d’une galette.

Fin de soirée culturelle : musique naxi, dans une salle pas chauffée, une trentaine de personnes âgés habillés de tenues chinoises, pour les hommes barbiches maigrichonnes, c’est comme dans les dessins de Tintin !

Pendant l’heure et demi que dure le spectacle les 2/3 sont des commentaires qui font beaucoup rires les chinois, mais pas moi et je trouve le temps long !

Je suis impressionné par les mouvements des doigts de deux jeunes femmes sur une sorte de cithare posée sur le sol.

Pour rentrer à l’hôtel je passe par la place centrale, au centre autour d’un grand feu de bois une ronde de femmes en habit traditionnel, bleu avec sur le dos une cape blanche.

 

Lundi 4 mars

A 8h1/2 je me promène dans la ville endormi, les boutiques sont fermées, quelques braseros fument dans la rue, c’est l’occasion de faire quelques belles prises de vue.

Je cherche un endroit dans la ville où je pourrai prendre en photo mon balcon, après pas mal de recherche je trouve enfin le bon angle.

C’est mon dernier jour à Lijian, je pensais faire une excursion au saut du Tigre, une gorge où le fleuve Yangzi est si étroit qu’un tigre aurait sauté d’une berge à l’autre.

Mais il n’y avait pas de possibilité d’y aller pendant mon séjour.

Un taxi m’amène à l’agence, d’où l’on doit me transporter jusqu’à l’aéroport, c’est une petite salle lugubre, quant au car il n’est pas fait pour les voyageurs avec des bagages !

La route vers l’aérogare est belle elle passe entre les rizières en terrasses.

Au bout de 25 km nous arrivons devant un bâtiment tout neuf et qui me semble bien grand pour les 4 à 6 vols qui en partent tous les jours ?

Décollage à l’heure dans un Boeing 737 de la Shanghai Airline.

Le vol dur 50 mn, nous sommes fortement secoués en survolant Kunming.

Taxi pour l’hôtel, à la réception, ils voulaient me donner une chambre dans l’annexe à 100 Y, et ils insistaient, je ne devais pas avoir un look pour les chambres à 200 Y !  

Au final je me retrouve exactement dans la même chambre qu’à mon arrivée la 509 !

Après avoir posé mes bagages je vais faire un tour dans le bâtiment 3 où ils voulaient à tout pris me loger : ce n’est pas terrible mais au pied il y a un bar bien plus sympa que là où je loge !

Je me renseigne pour aller à Hekou à la frontière avec le Vietnam mais c’est très compliqué et cela fait des heures de bus. Surtout je n’arrivai pas à avoir de renseignements précis sur le train du Yunnan.

J’abandonne l’idée, je vais à l’agence de la Thaï pour avancer mon retour en Thaïlande pour le 7. Le temps supplémentaire me permettra d’aller à Ko Samui une petite ile très agréable à 3 heures de Bangkok.

En rentrant à l’hôtel je me promène dans plusieurs petites rues pleines de commerces.

En rentrant dans ma chambre je me fais couler un bon bain chaud.

En sortant de l’eau j’ai l’impression que pour la première fois depuis 5j, enfin mon corps se réchauffe !

Je me rends compte que depuis que j’ai quitté Kunmong je me suis tout le temps « pelé de froid » sans jamais arriver à vraiment me réchauffer.

Je suis fatigué, je repense à ce que me disaient mes amis Marie-Anne et Sylvain : après un voyage en Chine il est nécessaire de faire une halte en Thaïlande pour  s’en remettre !

Le soir dîner de lard de porc épicé, puis une bière au bar de l’hôtel pas cher, il y a quelques routards mais aussi des chinois dont 2 femmes particulièrement élégantes et détonent dans cet endroit.

 

Mardi 5

Ce matin location d’un vélo : c’est 15 Y /J mais il y a une caution de 200 Y il est vieux  400 Y il a l’air moins vieux ! Je choisi le moins cher !

C’est pour aller voir la porte du Dragon qui se trouve en haut d’une falaise.

C’est facile de rouler dans la foule chinoise, tout le monde roule à la même vitesse.

Je trouve facilement la sortie de la ville grâce au plan que j’ai. Je suis sur une piste cyclable qui longe la route. Par acquis de conscience je demande 2-3 fois mon chemin, mais c’est assez loin environ 15 km.

En cours de route je m’arrêt à un endroit où son présenté un ensemble de maisons des différentes ethnies du Yunnan. A cet endroit il y a aussi un musée mais je n’arrive à voir où il est ! Un panneau m’indique le chemin c’est à 20 m mais le bâtiment est caché par une haute haie d’arbres.

Le prix d’entrée est de 10 Y ce qui est pour une fois raisonnable.

La construction est  moderne, les espaces spacieux. Il y a une très belle section de vêtements traditionnels, le reste est moins intéressant.

Je pense que tous ces habits doivent d’avenage intéresser les femmes.

Je reprends mon vélo en direction de la montagne, je traverse un grand lac, ensuite j’ai quelques difficultés à trouver le début du « circuit des temples ».

Pour y accéder d’abord un bus (4Y) puis un télésiège (15YLe trajet est long mais superbe je m’élève au dessus du lac, le long de la paroi rocheuse passant sur les collines, les arbres et les rochers. C’est très beau, mais il commence à faire très froid, le soleil est parti depuis un moment), si sur le vélo c’était un avantage, là assis sans bouger et dans le vent, ce n’est pas du tout agréable.

Au bout de 20 mn j’arrive au sommet et la première chose que je fais, c’est d’aller manger une soupe pour me réchauffer !

Ensuite commence une longue descente le long d’une paroi abrupte, le chemin est taillé dans le rocher, c’est impressionnant. Je passe de temple en oratoire.

A un moment il y a une porte de pierre, c’est la Porte du Dragon, tous les chinois s’arrête pour se faire photographier en touchant une légère excroissance au sommet. Je suis vivement encourager à faire de même !

Arrivé en bas un dernier temple où je me fais alpaguer par un homme parlant bien l’anglais, il est sculpteur et m’emmène dans un atelier ou se trouve un vieil homme qui m’offre du thé. Il a 83 ans ?  Il me fait une belle calligraphie : « La montagne est haute, l’océan est profond » ! Ce n’est pas très original mais c’est du plus bel effet ! Il signe avec son sceau et me fait une dédicace pour me remercier de ma visite.

Il demande ensuite de lui écrire mon nom, ce que je fais et voilà qu’il l’écrit en grosses lettres européennes sur le côté ! Une horreur !!

Le sculpteur m’explique que c’est très bien car cela veux dire que je n’ai pas acheté cette calligraphie mais qu’elle m’a été offerte à moi. Bien sûr une donation pour la reconstruction du temple serait la bienvenue !

Il me donne aussi quelques informations sur le temple qui a brûlé en 1996.

Il participe à la restauration depuis 3 ans et 50 % de la vente des tableaux servent à cela.

Les quatre sculptures des gardiens du temple lui créent bien des soucis car les moines voudraient les repeindre alors qu’il préférerai juste les nettoyer.

Je suis assez d’accord avec lui quand je vois les peintures criardes apposer un peu partout.

Je rejoins mon vélo et pour rentrer à Kunming je vais prendre une autre route qui fait le tour du lac.

Très mauvaise idée !

Pendant tout le trajet je ne fais que traverser une zone industrielle, la route est en très mauvaise  état, je suis constamment doublé par des camions, ma pédale droite me lâche régulièrement ! Que du bonheur !

Je suis contant d’être arrivé à l’hôtel je suis crevé ! Cela ne m’empêche pas de ressortir

Je suis abordé par un chinois en costume cravate qui parle bien l’anglais, il me dit que je suis habillé comme un chinois je ne sais pas si c’est positif ou négatif.

Je suis tout en bleu : jean, chemise, veste et même la casquette !

Pour manger je vais dans un Mamafu, cela ressemble à un chalet rustique style Ikea, au menu boulettes de viande et riz. J’ai fais bombance aujourd’hui c’est mon troisième repas !

Je n’ai aucun mal à m’endormir !

 

Mercredi 6 mars

Levé 7h30 je retrouve au petit déjeuner les 3 belges que j’avais rencontré hier et la française BCBG qui voyage seule.

Avant de quitter l’hôtel je découvre qu’il neige ! Vivement que je sois à Bangkok la température sera de 30°

Aujourd’hui visite des temples autour de Kunming, pas si facile que cela pour y arriver !

20mn de marche jusqu’ la gare routière du nord, mon guide me dit de prendre le n°10 une charmante femme en uniforme m’indique le 71 ! Il semble que les deux vont au temple d’Or, je verrai bien à l’arrivée !

Pour payer il faut mettre un Yuan dans une boite.

La conductrice, un tout petit bout de femme se tient droite comme un I assis !!!!

Au dessus d’elle un panneau indiquant le nom des stations en chinois et anglais, en plus ils sont annoncés dans les deux langues, encore faut il comprendre ce qui est dit.

Les choses sérieuses peuvent commencer d’abord une belle montée d’environ 400 marches, malgré l’effort j’ai froid, il y a de la neige sur les feuilles des arbres et les tuiles du toit, c’est vrai que je suis à 2050m d’altitude. Hier je me faisais la réflexion «  la pluie n’arrête pas le pèlerin » aujourd’hui c’est la neige et demain ?

Le premier temple est tout en bronze autrefois il était couvert d’or d’où son nom, un peu plus loin un bâtiment plus moderne avec une cloche de 14 tonnes.

Dehors des marchands vendent de très belles amulettes, j’en achète une vingtaine cela fera de beaux cadeaux.

Descente, bus, marche à pied jusqu’à un beau temple avec un pavillon rond, a l’intérieur des sculptures en marbre, l’une est étonnante car avec une tête chinoise tout le reste est de style birman !

Je n’ai pas pu prendre de photo car il y avait une dizaine de récipients en bronze dans les quels étaient planté des centaines de bâtons d’encens dont le fumée cachait la vue de la sculpture. Pourtant il y à plein de panneaux interdisant de fumer, cela ne doit pas concerner les bâtons d’encens !

De nouveau bus, le 8 ou le 7 de toute façon j’arrive à destination grâce à un minibus de 6 places. Mais il faut attendre une demi-heure avant qu’il ne démarre et il fait toujours aussi froid !

Je sais pourquoi je ne vais pas aux sports d’hivers : je n’aime pas le froid et encore moins quand je suis mal équipé comme en ce moment.

Au bout de 6km j’arrive à un joli petit temple avec beaucoup d’arbres et de fleurs.

Encore des bus grands ou mini, j’échange quelques mots avec une grande chinoise qui me fait de grands signes quand je quitte le véhicule.

Avant de rentrer à l’hôtel je passe au marché aux fleurs et aux oiseaux.

Cela fait 8h que je suis dehors et que j’ai froid !

Je me repose en regardant une émission racontant la vie de Platini en français !

Dîner riz et porc en sauce piquante.

J’ai été étonné aujourd’hui par des « galettes » de thé compressées dont le pris varie en fonction de l’âge : 3 ans 67 Y 10 ans 320 Y. C’est comme le vin chez nous !

J’ai vu une chose amusante des toilettes publiques sur un triporteur !

Parmi tous les bus que j’ai pris un était pour les conducteurs en formation. Derrière le chauffeur en hauteur se trouve l’instructeur avec juste une pédale de frein !

Encore une fois je trouve qu’il n’est pas très difficile de voyager seul en Chine, un bon guide avec la traduction en signes chinois et la gentillesse des chauffeurs de bus qui me disent quand je dois quitter le véhicule.

Je paye ma chambre comme cela je n’aurai pas à le faire demain.

Pour finir la journée une bière qui me sera servi avec des frites au fromage !

 

Jeudi 7 mars

Je quitte la Chine ce soir donc j’ai encore un peut de temps pour des visites, mais aujourd’hui je mets mon col roulé !

D’abord un musée intéressant sans plus. Mon guide me recommande de voir deux tours pas faciles à trouver car elles sont dans un labyrinthe de ruelles. Quand j’arrive dans le quartier je ne vois qu’elles tout a été rasé ! Elles sont là au bout d’une grande esplanade, avec en prime la reconstruction d’une porte monumentale et d’un bout de rempart ! Le tout en béton !

Au retour vers l’hôtel mon appareil photo tombe en panne. Fin des photos !

Je traine un peu à la réception en attendant le taxi pour l’aéroport.

Décollage retardé d’une heure, vol 1h30 dans un Airbus A300 escale à Chiang Maï encore une heure pour arrivée à Bangkok.

Le jeune homme qui monte mon bagage me propose sur catalogue un choix de dames pour me tenir compagnie, Une bière Singha me suffira !

J’appelle Françoise mais cela ne me fait pas du bien !

 

Vendredi 8 mar

Change en Thaïlande :

1 €uro = 37 Bt  et 1 Franc = 6 Bt  

Je compte encore un peu en Francs, le changement est encore ressent.

Je quitte l’hôtel pour aller à Ko Samuit, je n’emporte qu’un petit bagage pour 2-3 jours.

Je passe par Patpong qui est mort : tout est fermé on est loin de l’animation du soir avec les bars, les boutiques et les salles de spectacles.

Je passe devant l’hôtel où j’avais l’habitude d’aller le Swann, il est toujours fermé.

J’achète deux chemises et 3 slips je serai propre pour mon séjour à Ko Samuit !

C’est une petite île à 3 h de Bangkok, pas de building, que de petits hôtels sans étage donnant sur la mer, c’est calme et le soir l’on mange les pieds dans le sable en regardant le coucher de soleil !

Ce n’est pas loin mais il faut quand même y arriver !

Métro jusqu’à la station  de bus de l’est, trois heures pour arriver  Ban Phe où il faut encore prendre un bateau pour enfin arriver sur la plage de Vong Duan où j’ai réservé une chambre (850Bt)

La chambre est simple mais cela me suffit.

Je prends une Singa face à la mer, je regrette de ne pas pouvoir partager ce moment avec quelqu’un.

A peine installé je suis férocement attaqué par mes copains les moustiques, qui eux ne sont pas en vacances ! Je vais vite acheter des serpentins anti-moustiques, je n’ai pas envi d’attraper à nouveau le paludisme. Je n’ai pas pris de prophylaxie contre la malaria car je ne pensais pas passer par la plage après le Yunnan.

Le soir je mange un poisson et je regrette que mon ami Roland ne soit pas avec moi, il à l’art de découper ces bêtes sans laisser d’arrêtes, ce qui n’est pas mon cas !

Le tout pour 180 Bt avec un bol de riz, une petite bouteille de Mekong, un soda et de la glace.

Je repense à mon séjour ici avec ma nièce Soazic et ma fille Laura, un bon moment mais pas facile à cause des sautes d’humeur de Laura.

 

Samedi 9 mars

J’ai bien dormi le Mekong y est peut être pour quelque chose ?

Par contre j’ai trouvé que le poisson d’hier n’avait pas beaucoup de goût et que le Mekong m’a semblé moins mauvais que d’habitude.

J’ai compris pourquoi depuis plusieurs jours j’éternue tout le temps et j’ai un gros rhume qui m’oblige  me moucher tout le temps : souvenirs du Yunnan !

Dés que je suis levé je vais me baigner, dans l’eau à 30° c’est très agréable !

Ensuite petit déjeuner : pas terrible et personnel peu agréable.

Cela me laisse le temps de faire attention aux autres voyageurs :

Un grand escogriffe, genre belgo-flamand avec un thaï très maniéré, beaucoup de couples européens entre 50 et 65 ans, les jeunes sont sur d’autres plages.

Ca vaudrai peut être le coup d’ouvrir des maisons de retraites pour occidentaux, le climat est agréable, les soins de santé sont de qualités…

Sur la plage il y a un homme qui ressemble à une montagne de chaire, il a 50-60 ans ne bouge pas, sauf de temps en temps pour régler le radiocassette qui est prêt de lui.

Je suis venu ici il y a deux ans il était déjà la au même endroit.

Tiens une européenne avec un thaï ça c’est original !

Une nouveauté des seins nues ce qui normalement est interdit. Se sont des européennes les locales sont en bikini plus un tee-shirt quelles gardent pour se baigner !

Pendant la matinée je vais sur la plage Ao Prao où vont régulièrement mes amis Danièle et J.Claude, elle est belle mais le seul hôtel qu’il y a est assez chic, il est face au soleil couchant ce qui doit être très agréable.

Après un bon steak pris sur la plage une petite sieste, en attendant de prendre un bain.

Je pars ensuite au bout de la plage prendre une bière, mais je n’ai pas le temps d’en profiter : les moustiques attaquent !

 

Dimanche 10 mars

Un bain à 8h juste en sortant de ma chambre c’est vraiment très agréable !

Ballade sur la plage, repos sur une chaise en regardant la mer.

A 12h30 il faut que je pense à retourner à Bangkok, c’est dimanche et je ne suis pas le seul à vouloir rentrer !

Pour rejoindre le bateau il faut prendre une sorte de barge car il n’y a pas de jeté sur cette plage. C’est un radeau carré dons lequel on monte quand l’eau arrive à mi-cuisse.

Je dois attendre la deuxième et c’est bondé : Exodus ou plutôt boat-people pour faire plus local !

Arrivée à la capital j’ai une belle chambre avec un petit salon et des bananiers devant ma fenêtre.

Je fais un tour en ville je m’arrête dans un immeuble de 6-8 étages entièrement consacré  l’informatique, de l’ordinateur au dernier gadget. Surcouf à coté fait petit magasin de province !

Ce qui est étonnant c’est qu’au milieu de tout cela il y a 4-5 stands d’amulettes bouddhistes.

Je passe au Silom village : toujours autant de monde au restaurant qui s’est même agrandi.

Je remonte Silom road vers Pat Pong, il y a toujours autant de vendeurs sur le trottoir mais en plus la circulation est fermé sur Silom road, qui se transforme en marché de nuit avec artisanat, musiciens et même acrobates. J’avais déjà vu cela au Japon, je trouve que se serai une bonne idée on pourrait imaginer cela à Paris le dimanche soir sur les Champs Elysées ou sur le boulevard St Germain.

 

Lundi 11 mars

Petite promenade dans Bangkok, le marché de Ban Krak, un tour en bateau jusqu’au temple de l’Aurore ( Wat Arun) Il n’est plus possible de monter sur les terrasses supérieur d’où l’on a une superbe vue sur le fleuve et le trafic des bateaux.

Je reprends le Choa Praya Express jusqu’au restaurant le Silver Spoon qui est construit au dessus du fleuve

J’y mange des crevettes au citron excellentes mais très pimenté, j’en ai le nez qui coule !

En dessous de moi des dizaines de gros poissons se battent pour des morceaux de pain que leurs jettent des personnes installé sur la jetée juste à côté.

C’est une offrande, des personnes vendent de gros sacs de pain de mie un peu abimé, mais qui font le régale des poissons.

Retour à l’hôtel, je me prépare pour rejoindre l’aéroport et renter à Paris.

 

Ivry 23 octobre 2020