mercredi 1 décembre 2010

Le Petit circuit

Afin de visiter les temples du « petit circuit » c'est-à-dire les plus importants, nous avons bien étudié les guides touristiques afin d’éviter le plus possible la foule.
Donc levés à 5h30 pour être une heure plus tard devant le Bayon, effectivement nous sommes seuls.
Il a plu une bonne partie de la nuit et le ciel est encore couvert de gros nuages nous n’aurons pas de soleil pour les photos.
Le temple est couvert de tours qui chacune sont ornées sur chaque face d’un visage.
C’est impressionnant de se trouver sous le regard de toutes ces effigies !

Nous avons encore la chance de pouvoir visiter plusieurs sites sans trop de touristes.





Arrivé au Ta Prom connu pour les grosses racines de fromagers qui enserrent  les ruines : une foule compacte  se bouscule pour pouvoir se faire photographier devant les entrelacs de racines.




L’effet néfaste du tourisme de masse ! Dépêchez vous de visiter les monuments avant qu’ils ne soient trop connus !

Nous déjeunons tôt afin de pouvoir visiter Angkok vat le temple montagne au moment ou les autres touristes mangent. Nous avons eu raison, peu de monde et nous avons pu admirer les 800m de fresques sans bousculade.




Quand nous quittons l’endroit vers 15h les cars commencent à déverser leurs hordes des visiteurs.

Puisque je parle des visites je dois aussi parler de tous les vendeurs, conducteurs de tuc-tuc, enfants vendant des cartes postales… Il ne sont pas collants et ne vous présentent généralement qu’une fois ce qu’ils ont à vous proposer, mais ces sollicitations répétées des centaines de fois à chaque visite deviennent vite désagréables.

Le soir nous mangeons dans un restaurant qui est en même temps une école de formation en hôtellerie et restauration pour enfants défavorisés.
Le service un peu lent, est très bien fait avec sourire et application.

Je remarque qu’ici comme en France il devient pratiquement impossible d’acheter quelque chose sans être obligé de faire une bonne action : manger pour former les enfants, ou soutenir un orphelinat, acheter du café Max Havelar et dernièrement en France c’est une vaccination que vous offrez pour chaque paquet de couches acheté !
Je suis un peu dur dans ce commentaire mais je ressens ce charité-marketing comme la recherche d’une constante culpabilisation et je ne me sens pas coupable !

Pour finir une scène vue sur la route


   

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