jeudi 2 avril 2020

Tenerife février 2020



Tenerife: pour la première fois je vois un oiseau pondre un œuf en volant !!





Samedi 15 février


Je pars cette fois-ci, avec mon ami Jean.
Nous avons réservé un All Inclusive chez Carrefour pour une semaine (750€)
Départ Roissy T3, J’inaugure ma nouvelle carte pass Navigo Senior !
Enregistrement assez rapide. Nous décollons avec plus de 20mn de retard, mais arrivons 10 mn en avance les vents ont été très favorable ! Trois seulement, vol ASL Airlines Boeing 737-800.
L’avion est plein d’enfant (congés scolaires) bruyants pour les petits et mal élevés pour les autres.
Peu de place pour mes jambes, j’ai mal aux genoux.
Longue attente pour récupérer nos bagages puis bus pour notre hôtel le Catalona à Punta del Rey

Nous sommes les seuls à descendre de bus.
Il est 21h, à la réception ils nous recommandent d’aller tout de suite à la salle à manger car elle va fermer. Le temps de mettre nos beaux bracelets bleus nous y allons.
Bon dîner, nous récupérons ensuite nos bagages et notre chambre, spacieuse et vue mer.
Nous finissons notre journée au bar.


Dimanche 16 février

Nous nous levons à 8h, après le petit déjeuner nous louons au comptoir de l’hôtel une Panda pour 5j au prix de 130€.
A 8h45, nous partons pour Santa Cruz de Tenerife, la capital de l’île.
C’est dimanche tous les magasins sont fermés !
Le marché couvert est ouvert, c’est une belle construction des années 30, tout au tour un immense marché aux puces.

Nous visitons le musée qui ne manque pas d’intérêt.

Les petites rues typiques

Les églises

Il y a aussi des constructions modernes

Pour déjeuner, nous retournons à l’hôtel qui n’est qu’à 15 km, afin de profiter de la formule All Inclusive.
Nous faisons une petite sieste et avant de quitter l’hôtel nous faisons un tour à la piscine.
Elle est bien exposée et tout autour il y a des terrasses avec des transats et avec des jacuzzis.

Je suis impressionné par une jeune femme très enceinte couverte de tatouages !
Nous consacrons l’après-midi à la découverte de l’Anaga : c’est la partie nord de l’île la route est étroite et très sinueuse, les précipices sont vertigineux. Le tout couvert d’une abondante végétation.

Quand nous descendons et arrivons au niveau de la mer, nous découvrons la seule plage de sable blanc de l’île : Teresitas, un cadeau des vents venant du Sahara.

Nous avons au menu du soir d’excellents poissons poissons fumés.

Lundi 17 février
Au réveille je m’aperçois que je mets le réveille à l’heure de Paris c.a.d une heure plus tôt que prévu !
Je comprends que Jean dorme encore !
Après le petit déjeuner nous prenons la voiture pour aller au Teïde le volcan dominant toute l’île et culminant à plus de 3700m : point culminant de l’Espagne.

La route monte et le paysage change au fur et à mesure de l’altitude : eucalyptus, pins et quand nous rentrons dans la caldera : les coulées de lave.
Elles sont de toutes les couleurs : brune, beige, orange…Superbe.



Un téléphérique permet de rejoindre le sommet mais il y a tellement de voitures garées que nous renonçons à attendre une place, nous réserverons notre ascension par internet dans un ou deux jours.
En attendant nous faisons une marche de 2h entre rochers dressés à la verticales et coulées de lave ;



Au début nous ne rencontrons que peu de monde mais une fois arrivé au milieu du chemin là où le terrain devient plat, se sont des cars entiers de visiteurs que nous croisons.
Nous descendons à Puerto de la Cruz : un joli port qui n’est pas complètement bétonné. 
Agréable déjeuner en terrasse sur le port.


Retour à l’hôtel vers 16h, réservation pour le téléphérique
Dîner mexicain avec un très bon chili con carne.

Mardi 18 février
Ce matin nous partons pour voir les pyramides de Guimar, ce n’est pas facile à trouver il faut traverser des villages où la circulation est difficile mais au bout d’une demi heure nous y sommes.
Nous en avons un aperçu depuis la route se sont des amoncellements de pierres noires en forme de pyramides à différents niveaux d’une dizaine de mètres de haut.
L’entrée est de 18€ !
Pour une fois nous suivons les recommandations du Guide du Routard : prendre un café d’où il y a une belle vue sur les pyramides et repartir.
A vouloir gagner trop d’argent ils perdent des touristes !
Nous prenons l’autoroute qui va dans le sud, de nombreuses éoliennes tournent à toute vitesse, c’est très venteux. Mais une fois dépassé la pointe sud de l’île tout redevient calme.
Deux grandes stations balnéaire se touchent : los Americanos et Cristinas ; C’est un ensemble ininterrompu de bâtiments, nous cherchons désespérément à nous garer, impossible ! Nous avons vu la plage, la mer avec de gros rouleaux mais pas une place de parking de libre ! Au bout d’une demi-heure nous nous faisons une raison et quittons la ville mais là encore embouteillages monstres, encore une bonne demi-heure pour retrouver l’autoroute et une circulation fluide.
De cette extrême pointe sud de Tenerife nous remontons la côte en direction du nord-ouest, de nombreux espaces sont couverts de filets beiges : se sont des plantations de bananes ce n’est pas très joli dans le paysage
Puis nous rejoignons Los Gigantes : des falaises de 600m de haut qui tombent directement dans la mer, impressionnant !



Une petite station balnéaire se trouve juste avant les falaises, nous y faisons une agréable promenade.
La mer est bleue et l’écume blanche des vagues se fracassant sur les rochers noirs, donnent un très beau spectacle.
Nous en profitons pour déjeuner de ronds de calamars et de papas bravas.
C’est dans ces falaises qu’il y a un sentier de randonné qui descend jusqu’à la mer, mon genou me fait tellement mal que je renonce à cette excursion.
L’après midi repos pour Jean qui n’est pas très en forme et pour moi une promenade le long de la mer, il n’y a pas grand-chose à voir de plus le vent est fort et froid je ne m’attarde pas trop ;
Le soir au dîner cébiches, je suis un peu déçu car elles ne sont pas relevées : des cébiches pour scandinaves !

Mercredi   19
Aujourd’hui nous avons réservé notre billet pour le téléphérique qui monte au sommet du volcan El Teide.
Pour y aller nous prenons une route qui passe par le village de Vilafor, c’est une très agréable découverte, une belle place en pente devant l’église avec de charmantes maisons

.
Nous sommes en avance par rapport à notre réservation, nous en profitons pour prendre un repas léger : une salade de pâtes et une petite sieste dans la voiture.
La montée est vertigineuse nous pouvons voir les différentes coulées de lave de haut, impressionnant !
A l’arrivée à 3500 m d’altitude il y a du vent et il fait froid mais nous sommes bien couverts !
Nous faisons une promenade de 15 mn taillée dans la lave, il y a quelques restes de neige et de petites fumerolles sur le bord du chemin.






Le sommet est 200m plus haut là ou les fumées sont bien plus importantes.
Au retour nous passons par une petite route très étroite qui passe à l’interieur de l’île à la hauteur des falaises des Gigantes.
A la hauteur de Marsa le paysage est époustouflant des falaises de plusieurs centaines de mètres de haut, couvertes de végétations avec la route toute petite qui fait des zigzags, le tout avec la lumière du jour finissant, superbe.


Arrêt à la jolie petite ville de Garachico  et son fort sur le bord de la mer 



Retour à l’hôtel vers 19h, je reçois un appel de ma fille Laura qui se dispute encore avec sa mère pour des bêtises de remboursement de carte Navigo.
Même en vacances loin de Paris il faut que j’aie des soucis avec elles !
Heureusement le bar en « all inclusive » me permet de m’en remettre un peu.

Jeudi 20 février
Nous partons en excursion sur l’île de la Gomera qui se trouve à quelques km au sud de Tenerife.
Après quelques problèmes de réglage du réveille (encore une fois) nous sommes dans le hall de l’hôtel à 6h30.
Nous attendons le bus qui nous conduit au port où nous attendons presque une heure le bateau.

A l’arrivée un autre bus nous attend nous roulons une bonne heure avec des arrêts pour voir les différentes vallées qui découpe Gomera.






Au sommet de l’île se trouve une étonnante forêt : les arbres sont tous couvert de mousses, ont y trouve des pissenlits de plus d’un mètre de haut ….
Cette végétation luxuriante est dû au micro climat de l’endroit : il ne pleut presque pas mais la région est constamment dans les nuages, c’est cette humidité qui permet à la flore de pousser de façon aussi intense.





A midi au moment du déjeuner nous avons droit à une démonstration du « langage sifflé » typique de cette île, il permettait aux bergers de se parler à distance.



Nous finissons la journée dans la capitale de l’île : San Sebastian de la Gomera
C’est un petit village dont la rue principale est entourée de vieilles maisons et d’église.
C’est d’ici que Christophe Colomb est parti découvrir les Amériques, on peut y voir l’endroit où il a assisté à la messe et la maison qui lui a donné l’eau qui  à baptiser le nouveau continent !




Vendredi 21 février

Visite de la ville de Orotava au-dessus de Puerto de la Cruz.
De jolies maisons anciennes, des rues en pentes, des boutiques pour touristes….
Une demeure fait la synthèse de tout cela : la maison des balcons elle est sur une rue en pente, bâtiment ancien avec effectivement de beaux balcons, en entrant c’est un magasin et en montant dans les étages c’est un musée !



Arrêt à Retour à l’hôtel nous nous reposons bien car ce soir c’est le carnaval à Santa Cruz  et il est parait-il très bien.
Comme il va y avoir beaucoup de monde en ville, nous nous y rendons en bus.
Dans les rues beaucoup de personnes sont déguisées, 







tous les magasins sont ouverts, je trouve de très belle tapettes à mouches et un petit globe qui tourne sur lui-même.
les rues sont illuminées



Des stands de nourritures sont installés un partout.



Nous avons du mal à trouver où va passer le défilé, nous tournons dans différentes  rues jusqu’à ce que nous débouchions sur une artère avec des chaises pliantes de chaque côté.
Mais pas de défilé !
Nous remontons la rue au bout de 500m nous voyons des premières fanfares, viennent ensuite les groupes de danseurs, et les chars.






C’est très agréable, sur les trottoirs pas plus de deux rangs de personnes debout derrière les chaises pliantes, tout est familiale, avec parents grands parents et enfants,




dans le défilé tout le monde danse, de tous les âges et de toutes les morphologies.



Seules les femmes sur les chars sont de belles jeunes filles.





Nous passons un excellent moment.

Samedi  22 février
Notre avion décolle tard ce soir donc nous profitons de cette dernière journée pour visiter La Laguna, c’est une vieille ville à l’aspect coloniale.
Nous avons rendu notre voiture hier après-midi donc pour nous rendre à destination, nous prenons le bus, puis un tramway. Le trajet est un long mais nous avons tout notre temps.
Nous nous promenons près de deux heures dans les trois rues principales de La Laguna c’est là que se trouvent toutes les vieilles maisons, avec leurs patios intérieurs, les églises et les musées.
 









Le dragonnier l'arbre typique des Canaries

Le temps est particulièrement agréable : le ciel est bleu et la température doit être au moins à 25°.
A 16h nous sommes de retour à l’hôtel, il fait toujours aussi beau, nous profitons de nos derniers instants en « all Inclusive » et lisons en attendant le bus qui vient nous chercher à  18h.
Quand nous sortons de l’hôtel plus de soleil mais une brume épaisse.
Quand le car se met en route nous nous apercevons que se n’est pas du brouillard mais la poussière d’un vent de sable.
A l’aéroport, les formalités se passent bien, comme il est tard nous prenons un encas car sur notre vol que nous n’aurons surement rien à manger !
Une heure avant le décollage l’avion est annoncé avec 3h30 de retard, plusieurs vols sont dans le même cas et certains sont annulés.
Quand enfin nous pourrons rejoindre l’avion, au moment de monter sur la passerelle je vois le bout des ailes des autres avions à l’arrêt qui bougent et les yeux piquent à cause du vent de sable.

Au décollage nous sommes sérieusement secoués pendant un quart d’heure.
Le pilote nous explique que le retard est du au vent de sable qu’il a été obligé de faire une escale à Agadir le temps que le gros de la tempête s’éloigne de Tenerife.
Nous apprendrons le lendemain par le journal que se sont plus de 1000 vols qui ont été retardés ou annulés.
Nous saurons également qu’un cas de corona virus a été détecté dans le sud de l’île et que tout l’hôtel à été mis en quarantaine !
C’était une fin de voyage bien agitée !