Je pars cette fois-ci, avec mon ami Jean.
Nous avons réservé un All Inclusive chez Carrefour pour une
semaine (750€)
Départ Roissy T3, J’inaugure ma nouvelle carte pass Navigo
Senior !
Enregistrement assez rapide. Nous décollons avec plus de
20mn de retard, mais arrivons 10 mn en avance les vents ont été très
favorable ! Trois seulement, vol ASL Airlines Boeing 737-800.
L’avion est plein d’enfant (congés scolaires) bruyants pour
les petits et mal élevés
pour les autres.
Peu de place pour mes jambes, j’ai mal aux genoux.
Longue attente pour récupérer nos bagages puis bus pour
notre hôtel le Catalona à Punta del Rey
Nous sommes les seuls à descendre de bus.
Il est 21h, à la réception ils nous recommandent d’aller
tout de suite à la salle à manger car elle va fermer. Le temps de mettre nos
beaux bracelets bleus nous y allons.
Bon dîner, nous récupérons ensuite nos bagages et notre
chambre, spacieuse et vue mer.
Nous finissons notre journée au bar.
Dimanche 16 février
Nous nous levons à 8h, après le petit déjeuner nous louons
au comptoir de l’hôtel une Panda pour 5j au prix de 130€.
A 8h45, nous partons pour Santa Cruz de Tenerife, la capital
de l’île.
C’est dimanche tous les magasins sont fermés !
Le marché couvert est ouvert, c’est une belle construction
des années 30, tout au tour un immense marché aux puces.
Les petites rues typiques
Les églises
Il y a aussi des constructions modernes
Pour déjeuner, nous retournons à l’hôtel qui n’est qu’à 15 km, afin de profiter de la formule All Inclusive.
Les églises
Il y a aussi des constructions modernes
Pour déjeuner, nous retournons à l’hôtel qui n’est qu’à 15 km, afin de profiter de la formule All Inclusive.
Nous faisons une petite sieste et avant de quitter l’hôtel
nous faisons un tour à la piscine.
Je suis impressionné par une
jeune femme très enceinte couverte de tatouages !
Nous consacrons l’après-midi à la
découverte de l’Anaga : c’est la partie nord de l’île la route est étroite
et très sinueuse, les précipices sont vertigineux. Le tout couvert d’une abondante
végétation.
Quand nous descendons et arrivons
au niveau de la mer, nous découvrons la seule plage de sable blanc de
l’île : Teresitas, un cadeau des vents venant du Sahara.
Nous avons au menu du soir d’excellents poissons poissons
fumés.
Lundi 17 février
Au réveille je m’aperçois que je mets le réveille à l’heure
de Paris c.a.d une heure plus tôt que prévu !
Je comprends que Jean dorme encore !
Après le petit déjeuner nous prenons la voiture pour aller
au Teïde le volcan dominant toute l’île et culminant à plus de 3700m : point culminant de l’Espagne.
La route monte et le paysage change au fur et à mesure de
l’altitude : eucalyptus, pins et quand nous rentrons dans la
caldera : les coulées de lave.
Un téléphérique permet de rejoindre le sommet mais il y a
tellement de voitures garées que nous renonçons à attendre une place, nous
réserverons notre ascension par internet
dans un ou deux jours.
En attendant nous faisons une marche de 2h entre rochers
dressés à la verticales et coulées de lave ;
Au début nous ne rencontrons que peu de monde mais une fois
arrivé au milieu du chemin là où le terrain devient plat, se sont des cars
entiers de visiteurs que nous croisons.
Nous descendons à Puerto de la Cruz : un joli port qui n’est pas
complètement bétonné.
Retour à l’hôtel vers 16h, réservation pour le téléphérique
Dîner mexicain avec un très bon chili con carne.
Mardi 18 février
Ce matin nous partons pour voir les pyramides de Guimar, ce
n’est pas facile à trouver il faut traverser des villages où la circulation est
difficile mais au bout d’une demi heure nous y sommes.
Nous en avons un aperçu depuis la route se sont des amoncellements de pierres noires en
forme de pyramides à différents
niveaux d’une dizaine de mètres
de haut.
L’entrée est de 18€ !
Pour une fois nous suivons les recommandations du Guide du
Routard : prendre un café d’où il y a une belle vue sur les pyramides et
repartir.
A vouloir gagner trop d’argent ils perdent des
touristes !
Nous prenons l’autoroute qui va dans
le sud, de nombreuses éoliennes tournent à toute vitesse, c’est très venteux.
Mais une fois dépassé la pointe sud de l’île tout redevient calme.
Deux grandes stations balnéaire se touchent : los Americanos
et Cristinas ; C’est un ensemble ininterrompu de bâtiments, nous cherchons
désespérément à nous garer, impossible ! Nous avons vu la plage, la mer
avec de gros rouleaux mais pas une place de parking de libre ! Au bout
d’une demi-heure nous nous faisons une raison et quittons la ville mais là
encore embouteillages monstres, encore une bonne demi-heure pour retrouver
l’autoroute et une circulation fluide.
De cette extrême pointe sud de Tenerife nous remontons la
côte en direction du nord-ouest, de nombreux espaces sont couverts de filets
beiges : se sont des plantations de bananes ce n’est pas très joli dans le
paysage
Puis nous rejoignons Los Gigantes :
des falaises de 600m de haut qui tombent directement dans la mer,
impressionnant !
Une petite station balnéaire se trouve juste avant les
falaises, nous y faisons une agréable promenade.
La mer est bleue et l’écume blanche des vagues se fracassant
sur les rochers noirs, donnent un très beau spectacle.
Nous en profitons pour déjeuner de ronds de calamars et de
papas bravas.
C’est dans ces falaises qu’il y a un sentier de randonné qui
descend jusqu’à la mer, mon genou me fait tellement mal que je renonce à cette
excursion.
L’après midi repos pour Jean qui n’est pas très en forme et
pour moi une promenade le long de la mer, il n’y a pas grand-chose à voir de
plus le vent est fort et froid je ne m’attarde pas trop ;
Le soir au dîner cébiches, je suis un peu déçu car elles ne
sont pas relevées : des cébiches pour scandinaves !
Mercredi 19
Aujourd’hui nous avons réservé notre billet pour le
téléphérique qui monte au sommet du volcan El Teide.
Pour y aller nous prenons une route qui passe par le village
de Vilafor, c’est une très agréable découverte, une belle place en pente devant
l’église avec de charmantes maisons
.
Nous sommes en avance par rapport à notre réservation, nous
en profitons pour prendre un repas léger :
une salade de pâtes et une petite sieste
dans la voiture.
La montée est vertigineuse nous pouvons voir les différentes
coulées de lave de haut, impressionnant !
A l’arrivée à 3500 m d’altitude il y a du vent et il fait
froid mais nous sommes bien couverts !
Nous faisons une promenade de 15 mn taillée dans la lave, il
y a quelques restes de neige et de petites fumerolles sur le bord du chemin.
Le sommet est 200m plus haut là ou les
fumées sont bien plus importantes.
Au retour nous passons par une petite route très étroite qui
passe à l’interieur de l’île à la hauteur des falaises des Gigantes.
A la hauteur de Marsa le paysage est époustouflant des falaises
de plusieurs centaines de mètres de haut, couvertes de végétations avec la
route toute petite qui fait des zigzags, le tout avec la lumière du jour
finissant, superbe.
Arrêt à la jolie petite ville de Garachico et son fort sur le bord de la mer
Retour à l’hôtel vers 19h, je reçois un appel de ma fille Laura qui se dispute encore avec sa mère pour des bêtises de remboursement de carte Navigo.
Retour à l’hôtel vers 19h, je reçois un appel de ma fille Laura qui se dispute encore avec sa mère pour des bêtises de remboursement de carte Navigo.
Même en vacances loin de Paris il faut que j’aie des soucis
avec elles !
Heureusement le bar en « all inclusive » me permet de m’en remettre un peu.
Jeudi 20 février
Nous partons en excursion sur l’île de la Gomera qui se
trouve à quelques km au sud de Tenerife.
Après quelques problèmes de réglage du réveille (encore une
fois) nous sommes dans le hall de l’hôtel à 6h30.
A l’arrivée un autre bus nous attend nous roulons une bonne
heure avec des arrêts pour voir les différentes vallées qui découpe Gomera.
Au sommet de l’île se trouve une étonnante forêt : les
arbres sont tous couvert de mousses, ont y trouve des pissenlits de plus d’un
mètre de haut ….
Cette végétation luxuriante est dû au micro climat de l’endroit : il
ne pleut presque pas mais la région est constamment dans les nuages, c’est
cette humidité qui permet à la flore de pousser de façon aussi intense.
A midi au moment du déjeuner nous avons droit à une
démonstration du « langage sifflé » typique de cette île, il
permettait aux bergers de se parler à distance.
Nous finissons
la journée dans la capitale de l’île : San Sebastian de la Gomera
C’est un petit village dont la rue principale est entourée
de vieilles maisons et d’église.
C’est d’ici que Christophe Colomb est parti découvrir les
Amériques, on peut y voir l’endroit où il a assisté à la messe et la maison qui
lui a donné l’eau qui à baptiser le
nouveau continent !
Vendredi 21 février
Visite de la ville de Orotava au-dessus de Puerto de la
Cruz.
De jolies maisons anciennes, des rues en pentes, des
boutiques pour touristes….
Une demeure fait la synthèse de tout cela : la maison
des balcons elle est sur une rue en pente, bâtiment ancien avec effectivement
de beaux balcons, en entrant c’est un magasin et en montant dans les étages
c’est un musée !
Arrêt à Retour à l’hôtel nous nous reposons bien car ce soir c’est
le carnaval à Santa Cruz et il est
parait-il très bien.
Comme il va y avoir beaucoup de monde en ville, nous nous y
rendons en bus.
Dans les rues beaucoup de personnes sont déguisées,
tous les magasins sont ouverts, je trouve de très
belle tapettes à mouches et un petit globe qui tourne sur lui-même.
les rues sont illuminées
les rues sont illuminées
Nous avons du mal à trouver où va passer le défilé, nous
tournons dans différentes rues jusqu’à
ce que nous débouchions sur une artère avec des chaises pliantes de chaque côté.
Mais pas de défilé !
Nous remontons la rue au bout de 500m nous voyons des
premières fanfares, viennent ensuite les groupes de danseurs, et les chars.
C’est très agréable, sur les trottoirs pas plus de deux
rangs de personnes debout derrière les chaises pliantes, tout est familiale,
avec parents grands parents et enfants,
dans le défilé tout le monde danse, de
tous les âges et de toutes les morphologies.
Seules les femmes sur les chars
sont de belles jeunes filles.
Nous passons un excellent moment.
Samedi 22 février
Notre avion décolle tard ce soir donc nous profitons de
cette dernière journée pour visiter La Laguna, c’est une vieille ville à
l’aspect coloniale.
Nous avons rendu notre voiture hier après-midi donc pour
nous rendre à destination, nous prenons le bus, puis un tramway. Le trajet est
un long mais nous avons tout notre temps.
Nous nous promenons près de deux heures dans les trois rues
principales de La Laguna c’est là que se
trouvent toutes les vieilles maisons, avec leurs patios intérieurs, les églises
et les musées.
Le dragonnier l'arbre typique des Canaries
Le temps est particulièrement agréable : le ciel est
bleu et la température doit être au moins à 25°.
A 16h nous sommes de retour à l’hôtel, il fait toujours
aussi beau, nous profitons de nos derniers instants en « all
Inclusive » et lisons en attendant le bus qui vient nous chercher à 18h.
Quand nous sortons de l’hôtel plus de soleil mais une brume
épaisse.
Quand le car se met en route nous nous apercevons que se
n’est pas du brouillard mais la poussière d’un vent de sable.
A l’aéroport, les formalités se passent bien, comme il est
tard nous prenons un encas car sur notre vol que nous n’aurons surement rien à
manger !
Une heure avant le décollage l’avion est annoncé avec 3h30
de retard, plusieurs vols sont dans le même cas et certains sont annulés.
Quand enfin nous pourrons rejoindre l’avion, au moment de
monter sur la passerelle je vois le bout des ailes des autres avions à l’arrêt
qui bougent et les yeux piquent à cause du vent de sable.
Au décollage nous sommes sérieusement secoués pendant un
quart d’heure.
Le pilote nous explique que le retard est du au vent de
sable qu’il a été obligé de faire une escale à Agadir le temps que le gros de
la tempête s’éloigne de Tenerife.
Nous apprendrons le lendemain par le journal que se sont
plus de 1000 vols qui ont été retardés ou annulés.
Nous saurons également qu’un cas de
corona virus a été détecté dans le sud de l’île et que tout l’hôtel à été mis
en quarantaine !
C’était une fin de voyage bien agitée !
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