Albanie
Du 3 au 16
juin 2024
Informations
pratiques à la fin.
Lundi 3 juin
Comme souvent
quand l’avion décolle tôt il faut se lever de bonne heure : 4h30 !
De longs
couloirs à Orly, pour arriver dans un hall d’embarquement très agréable, tout
en bois.
Vol Transavia
2h30, survol des Alpes encore enneigées.
A Tirana les
formalités sont efficaces, nous trouvons rapidement à l’extérieur le bus Luna
qui nous conduit au centre ville en une demi-heure. Notre hôtel se trouve juste
à coté. La chambre est grande et bien aménagée, la salle de bain mériterait un
rafraîchissement.
Première
promenade au marché où nous déjeunons d’une salade grecque, un zatziki et deux
bières : 9 Euro !
La grande
place avec sa ravissante petite mosquée, la tour de l’horloge, le musée du
peuple, sa fresque en mosaïque de style « réalisme soviétique », au
passage visite du pont des Tanneurs, il n’en reste pas grand-chose, la grande
mosquée Namazgiann, la cathédrale St
Paul où nous rencontrons un charmant curé belge et visitons le château
de Tirana, en fait il ne reste qu’un mur de 100m tout le reste n’est qu’une
ruelle de restaurants.
A la fin de
la journée nous nous apercevons que nous avons fait le tour des lieux à voir à
Tirana !
Mardi 4 juin
Nous voulons
repérer où se trouve la gare routière pour notre départ de demain. D’après la
carte ce n’est pas trop loin, en réalité c’est à 5 km du centre ! C’est une grande surface
goudronnée avec des bus dans tous les sens, mais ça fonctionne assez bien.
Puisque nous
y sommes nous prenons le bus pour Krujë pour voir le château. Nous avons 45 mn
d’attente nous en profitons pour aller prendre un café.
A l’arrivée
nous suivons la route qui monte lentement. Le château où tout du moins ce qu’il
en reste : quelques murs et une tour qui ne tient qu’aux renforts.
Un grand
bâtiment moderne se trouve au centre : le musée du grand Homme local
Scanderber.
Pour
retourner à l’arrêt du bus nous passons par l’ancien bazar devenu une ruelle de
boutiques pour touristes !
Nous n’avons
mis qu’une heure pour faire toute la visite et nous reprenons le même bus qu’à
l’aller. Au retour pour joindre le centre de Tirana nous prenons le bus local
c’est plus agréable que la marche matinale.
L’après-midi
nous allons dans le sud de la ville pour repérer la gare routière qui va nous
conduire à notre prochaine étape : Berat. Pas facile à trouver, en plus
nous apprenons que les bus pour Berat partent maintenant de la gare où nous
étions ce matin !
Le soir bon
dîné au marché pour 14 Euro à deux !
Mercredi 5
juin
Ce matin nous
prenons un taxi pour rejoindre la gare routière !
Le bus pour
Berat n’est pas tout neuf, mais il nous transporte en 2h30 à notre destination.
Notre hôtel
est à coté de l’ancienne porte du palais du check, pour rejoindre notre belle
chambre avec terrasse privée, nous traversons d’agréables cours fleuries.
L’accueil est
sympathique, et même à l’aide d’un français encore hésitant mais tout à fait
compréhensible dans une salle jolie salle voutée.
Visite de la
ville située sur le bord d’un cours d’eau. Un pont piéton permet d’avoir une
vue sur la ville. Sur le coteau s’échelonnent toute une série de maisons aux
nombreuses fenêtres toutes semblables, c’est très harmonieux. Il y en a de
chaque côté de la rivière.
Pendant le
repas un couple de Montpellier nous propose de partager demain un taxi pour
rejoindre Saranda, pourquoi pas.
Pour monter au château nous prenons un taxi car la pente est rude et longue !
A l’intérieur
des murs il y a encore une vraie ville faite de petites maisons dont beaucoup
ont été transformées en AirB&B, de ruelles tranquilles et une église.
Nous faisons
la descente à pied, visitons une mosquée et un trekker : mosquée sans
minaret.
Le soir sur
la promenade où toute la population se retrouve nous dînons d’une excellente
moussaka et de fruits de mer grillés.
Jeudi 6 juin
Après un
excellent petit déjeuner dans une salle en hauteur afin d’offrir un joli
panorama sur la ville, nous retournons au bord de la rivière pour faire de nouvelles
photos des maisons, étagées en rangs serrés sur la colline.
A 10h nous
retrouvons Tahr et Edith qui ont réservé le taxi.
La route
passe le long d’une rivière dans un paysage de grosses collines.
Au bout de
2h30 nous faisons une halte dans un endroit où surgissent de nombreuses sources
d’eau. Le temps de prendre un café le
troupeau de vache circule paisiblement sur la grande route, complètement en
liberté ! Cela crée quelques
problèmes de sécurités !
A Saranda
notre hôtel est au centre de la ville, proche de la plage. La chambre est
grande et la salle de bain toute neuve.
Promenade le
long de la mer. Nous cherchons comment nous rendre demain aux ruines de Butrit,
pas facile à obtenir !
Vendredi 7 juin
Bon petit
déjeuner à l’extérieur. Aujourd’hui visite des ruines de Butrit. Nous nous
rendons à l’arrêt de bus mais il vient de passer, faut attendre une heure, nous
en profitons pour aller boire un café. Sous un auvent, de vieux messieurs
couleur locale sont attablés devant un café et un verre d’eau (pause nationale
traditionnelle dans tout le pays pour la population jeune et plus âgée) il faut dire que ce n’est pas cher 0.5E
pour le café et autant pour l’eau !
Retour à
l’arrêt de bus, d’autres touristes nous rejoignent mais pas de bus. Une femme
nous informe qu’il ne passe plus par ici, il faut aller 500m plus loin !
Quand nous
arrivons le bus est parti ! Un taxi nous propose de nous emmener, nous
trouvons deux jeunes femmes pour partager les frais. La conduite est
sportive !
Les ruines
sont dans une forêt ce qui donne un charme certain à l’endroit : l’agora,
le théâtre, et même une basilique.
Au retour
encore attente d’une heure, heureusement il y a un restaurant juste à côté ce
qui nous permet de patienter à l’hombre.
Demain nous
devions aller voir d’autres ruines : bof ! Pourquoi ne pas faire un
tour en bateau ?
Samedi 8 juin
Embarquement
à 10h, nous nous arrêtons dans diverses criques pour se baigner. Vue sur des
falaises plissement de rochers
impressionnants. Tout au long de la côte les rochers sont plissés très
harmonieusement, le long du rivage une multitude de petits bunkers laissent les
traces du régime politique sévère qui a
précédé l’époque actuelle.
A midi nous
arrivons sur une grande plage déserte, heureusement il y a un restaurant avec
de l’ombre nous y faisons une halte agréable. En rejoignant le bateau Françoise
ramasse plusieurs petits cailloux, d’une blancheur étonnante polis par la mer.
Le soir dîner d’une excellente moussaka.
Dimanche 9
juin
Embarquement
pour Corfu. Traversée sans problème, au port nous prenons le bus n°15 pour le
centre ville.
Le chauffeur
est particulièrement excité, criant, gesticulant, personne ne comprend pourquoi
mais cela met une ambiance joyeuse dans le car !
Le chemin
pour notre hébergement n’est pas très facile dans les petites ruelles de Corfu,
même avec le GPS. L’accès en revanche ne pose pas de problème, c’est un
appartement avec une chambre, un grand salon une petite cuisine et la salle de
bain.
Balade dans
l’enchevêtrement des ruelles, remplies de boutiques : de souvenirs, de
vêtements, de bijoux…
Très agréable
apéro, avant de trouver un restaurant dans une rue en pente où nous mangeons
des sardines grillées.
La nuit est
tombée et nous avons beaucoup de mal à retrouver notre chemin, nous tournons en
rond plus d’une demi-heure !
Lundi 10 juin
Visite de la
forteresse qui prend toute la pointe de la presque île de Corfu. Dans les
fortifications un temple à colonnes : une église anglicane construite
pendant la période où les anglais occupaient la ville.
Entre le
château et la ville il y a un grand parc, avec un musée d’arts asiatiques, la
collection est particulièrement belle.
L’après midi
nous nous rendons au port pour reconnaitre le trajet, à pied c’est long es sans
intérêt, nous prendrons un taxi !
Mardi 11 juin
Quand nous
arrivons avec le taxi au port nous sommes 1h30 en avance !
Au moment
d’embarquer les contrôleurs nous refusent le passage car nous n’avons que la réservation
du trajet et pas le billet ! Une accompagnatrice de la même agence que notre
bateau engage une, âpre discussion et nous sommes autorisés à monter sur le
bateau ! Enfin !
Arrivé à Saranda
nous attrapons sans problème, le bus pour Gjirokaster. Belle route de montagne
qui finit dans une plaine agricole. Le centre ville est au sommet d’une
colline, le taxi nous dépose dans la ville haute, la partie historique de la
ville.
Heureusement que nous avons pris un moyen de transport car la pente est rude et à la fin il n’y a plus de goudron mais de gros pavés.
Pas facile de
trouver notre hébergement car il faut traverser un autre hôtel pour y accéder !
C’est une
maison particulière, notre chambre comme d’habitude est belle et la salle de
bain toute neuve.
La ville est
composée de vieilles maisons couvertes de lauzes, les ruelles sont pentues les
pavés érodés sont glissants, heureusement il ne pleut pas ! Comme partout
beaucoup de boutiques et une population très jeune.
A l’office du
tourisme une mauvaise nouvelle nous attend : pour Korce notre prochaine étape
il n’y a qu’un bus tous les deux jours, demain ou dans 3 jours ! Ces deux
possibilités ne nous conviennent pas. Après lecture des guides et mures
réflexions nous décidons de ne pas aller à Korçe qui ne semble pas très intéressant
et d’aller à Durres le plus grand port du pays, mais qui est aussi la station
balnéaire de Tirana et où il y a aussi des ruines romaines.
Mercredi 12
juin
Excellent
petit déjeuner sur la terrasse, montée à la forteresse, agréable surprise, par
rapport à celles que nous avons visité précédemment, nous passons de souterrains
en remparts, de place verdoyantes en tours…
En sortant
nous allons voir les grandes maisons fortifies
comme la Zecate, les premiers niveaux n’ont pratiquement pas de fenêtres, ce sont les étages défensifs, puis en hauteur
les appartements de la famille, avec des murs peint. Du haut d’une terrasse
belle vue sur la ville et ses environs. Devant la maison les propriétaires ont
aménagé un petit bar avec un beau panorama.
L’après-midi visite d’une autre maison : Skenduli. Pour y arriver nous nous perdons dans les ruelles ce qui veut dire que nous faisons beaucoup de montées et de descentes !
L’accueil est
moins sympa, la maison est intéressante.
Quelques vues de nuit.
Jeudi 13 juin
Il a plu
cette nuit et quand nous partons il bruine encore un peu.
En regardant
la carte routière je m’aperçois que la route de Tirana passe à proximité de
Durres. Le chauffeur nous propose
d’appeler un taxi pour qu’il vienne nous chercher lors de l’arrêt à proximité
de Durres. Arrivé à destination effectivement une voiture nous attend. Nous
longeons la mer et une suite ininterrompue de bâtiments en front de mer. A
l’arrivée notre chauffeur a un peu de mal à trouver notre hôtel : il vient
d’ouvrir, sur la façade de grosses lettres le confirme « Open since
2024 »
Belle
chambre, mais au bout d’une heure le plafond de la salle de bain
« coule » et laisse des traces de plâtre sur le sol ! Nous
changeons de chambre elle est peut-être un peu mois belle mais avec la vue
directe sur les ruines de l’ancien amphithéâtre.
Visite de la
ville avec quelques belles maisons vénitiennes, la mairie et la mosquée.
Vendredi 14
juin
Excellent
petit déjeuner.
Visite de la
ville : l’amphithéâtre, le bazar, la tour vénitienne…
Longue
promenade sur la mer et sur la jetée qui ressemble à une soucoupe
volante !
Le soir
beaucoup de jeunes filles se promènent elles se ressemblent toutes, même
silhouette : taille marquée, bustes généreux et cheveux lisses tombant sur les fesses.
Samedi 15
juin
Retour à
Tirana. Nous avons pris un autre hôtel juste en face du précédent, un peu plus
moderne.
Repas de midi
au marcher toujours aussi agréable et bon.
Visite du
principal bunker de la ville : c’est pas gai !
Beaucoup
d’animations dans les rues car ce soir l’Albanie joue son premier match dans
l’Eurocoupe.
Repas dans la
rue du château : cher est pas particulièrement bon, mais avec de
l’ambiance !
Dimanche 16
juin.
En attendant
le bus Luna pour rejoindre l’avion, beaucoup de femmes voilées dans la rue,
alors qu’habituellement elles sont rares (beaucoup plus rare qu’à Paris).
L’explication : aujourd’hui c’est une grande fête religieuse musulmane et
nous sommes justes à côté de la mosquée.
Un problème à
l’aéroport les jolis petits cailloux blancs que Françoise avait ramassés sur la
plage de Saranda lui sont confisqués car elle pourrait s’en servir pour taper
sur quelqu’un où quelque chose !
J’essaye de
discuter pour pouvoir en garder au moins un même tout petit : NON.
Informations
pratiques
Hôtels
Tirana :
Livia 50 E à côté de la place centrale belle chambre salle de bain à rafraichir
avec deux très bons pet.dej.compris
Berat :
Mangalemi Hotel 68 Euros en plein centre,très bien, avec pet.déj. compris
Saranda :
Lili 1 : belle chambre bien placée
60Euro sans pet.-déj.
Gjirokaster : Hold Town hôtel : 50 E
pet.dèj. compris
Durres :
Art Galerie Hôtel : 80 Euros tout neuf, très bien central en face de
l’amphithéâtre, pet.déj. compris
Tirana :
CTH hotel (en face du Livia) 60 E pet.dèj. compris
Tous les
petits déjeuners sont très copieux
Déplacement :
Vol A/R
Transavia direct 140 Euro
Trajet
aéroport-> Tirana : bus Luna au bout du parking
Bus en ville
tous partent de la grande place centrale (0.40 Euros)
Bus Tirana
-> Berat : départ la gare routière au nord ouest de la ville (6km) un
bus toutes les heures
Berat ->
Saranda : il y a des bus nous avons pris un taxi 120 Euro pour 4 personnes
Saranda ->
Butrit : un bus toutes les heures départ le long du quai retour idem des
ruines.
Saranda
-> Gjirkaster : 2-3 bus par jour
vérifier les horaires
Saranda ->
Corfu : 2-3 bateaux par jour ATTENTION la réservation ne suffit pas il
faut le billet, donc l’acheter sur place dans une agence, plutôt que sur
internet.
Gjirokaster -> Durres : prendre un bus pour Tirana plusieurs par jour ? Notre chauffeur nous a réservé un taxi à un arrêt à environs 10km de Durres (10€)
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