mercredi 28 mai 2025

25 ans plus tard, retour sur le chemin de Compostelle !



Le Chemin de Compostelle

Départ du Puy en Velay le 29 mai 2025 avec Daniel Bôle

 

Mercredi 28 mai

Train : gare de Lyon -> Lyon

Daniel vient me chercher.

Après-midi à bavarder avec Christiane et Daniel.

Le soir belle surprise : un superbe cassoulet maison !

 

Jeudi 29 mai

Départ en voiture pour le Puy, beaucoup de circulation nous mettrons 2h pour faire le trajet.

Nous sommes en plein pont férié cela explique sans doute la circulation ? Beaucoup de motos qui profitent des routes en virages pour se faire plaisir.

A 15h Christiane nous quitte, nous déposons nos sacs à l’hôtel Dykeoù nous somme reçu par une charmante réceptionniste.

Visite de la ville : la cathédrale où nous achetons nos crédenciales, montée au rocher Corneil et dans la statue de la Vierge Notre Dame de France et pour finir nous visitons la jolie et charmante chapelle St Michel de l’Aiguilne, elle aussi au sommet d’un pic volcanique.

 

  
   

 

Pour le dîner saucisse aligot ! Un régal !

 

Vendredi 30 mai

Petit déjeuné à l’hôtel, la réceptionniste est toujours aussi gentille et jolie.

Nous sommes prêts !

Premiers pas sur le chemin, c’est une longue montée sans grande difficulté.

Passage dans un petit chemin avec des herbes hautes et de profondes ornières.

J’ai du mal à ne pas perdre l’équilibre, je tombe heureusement sans gravité.

Daniel me dit que je marche penché à droite, j’essaye d’amélioré ma position en changeant les réglages de mon sac à dos, sans grand succès !

Pose café ; nous prenons un raccourcie pour éviter une grosse montée et la descente qui lui correspond.

Je sens que j’ai un problème d’équilibre qui s’accentue avec la fatigue.

Avant d’arriver à l’étape vilaine descente, j’ai beaucoup de difficulté à avancer. Daniel me donne une de ces bâtons de marche, il reste derrière moi au cas où je ferai une chute ! Il me faudra plus d’une heure pour arriver au bas du chemin à St Privat d’Allier.

Moi qui voulais tester mes limites; je sens que je les ai atteintes !

Repos au gite : le Kompost, accueil sympathique, la chambre est bien mais le dîner pas terrible.

Je rencontre deux allemands de Koblenz étonnés d’être à table avec un français né juste en face à Ehrenbreistein !

Nous n’avons pas d’hébergement pour demain soir et tous les gîtes auxquels nous téléphonons sont complets.

 

Samedi 31 mai

 

Au petit déjeuné la femme qui tient le gîte nous dit qu’elle en a un avec une chambre de libre à 7 km ; ouf !

Journée calme et nous sommes en décalage avec toutes les personnes parti en même temps que nous.

Au bord d’une falaise se trouve une toute petit chapelle.

   

Arrivée à Monistrol, l’hébergement est sympathique avec un balcon donnant sur l’Allier et une centrale électrique !

Visite de la ville : le pont Eiffel et l’église qui renferme de belles sculpture en particulier un Christ jardinier ?





En fin de journée nous rencontrons un motard de nos âges qui vient dans la région pour ces routes sinueuses.

Plus tard bavardages avec deux femmes touristes mais non marcheuses.

Le soir le repas et comme hier un peu frugal pour des marcheurs !

 

Dimanche 1 juin

Partons pour Saugues, longue montée de 600m. Passons devant une chapelle incrustée sous une falaise d’orgues basaltiques.

 
  


D’un commun accord nous décidons que cette marche ne nous fait pas plaisir et que nous arrêterons ce soir.

Moi parce que j’ai trop de difficultés à marcher et Daniel ; je pense, en a assez de faire attention à un vieux bonhomme en difficulté ! Mais surtout nous n’avions pas de plaisir dans cette aventure.

Notre crédenciale n'aura pas beaucoup de tampons !

Pendant la pause nous rencontrons une pèlerine qui avait besoin de parler.

Au loin de vilains nuages s’avancent vers nous, rapidement il commence à pleuvoir, aucun abris autour de nous.







Nous mettons nos ponchos, la pluie est tellement forte que nous nous arrêtons au milieu de la petite route sur laquelle nous marchons, Nous tournons dos au vent et à l’averse. Nous restons ainsi 15mn à attendre une accalmie, les pieds sont mouillés, ça fait floc, floc à chaque pas ! Il nous reste encore 8 km à faire !

Une grosse bête du Gévaudan nous indique que nous sommes arrivés dans son territoire.

  

Le gîte est tout neuf nous partageons notre chambre avec deux autres personnes

Visite de l’église, recherche d’un moyen de rejoindre Lyon, pas facile !

Le soir dîner dans le bistrot du village, bonne ambiance, sauf pour une jeune américaine car sont téléphone à pris l’eau et elle ne peut pas joindre son petit ami. J’achète 1 kg de riz à l’aubergiste et le donne qu’elle laisse son portable dans le riz toute la nuit.

 

Lundi 2 juin

 

Nous avons trouvé la solution pour rejoindre Lyon : taxi jusqu’au Puy en Velay, puis train.

Au petit déjeuné l’américaine est très heureuse son téléphone fonctionne à nouveau !

Le retour va être difficile pour moi.

Taxi pas de problème mais à la gare du Puy, le train est en retard et je ne pourrai pas prendre la correspondance à Lyon. J’avais même pour 5 € de plus pris une 1ère classe !

Après quelques démarches j’obtiens un bon pour le TGV suivant.

Je quitte Daniel qui est attendu par Christiane pour lui l’aventure est fini.

Le nouveau train est bondé pas de place libre je fais tout le voyage assis dans les escaliers !

Ce qui me console, c’est que se sont des escaliers de 1ère !

C’est fini pour moi aussi !


Quelques réflexions sur ce voyage.

 

J’ai fait ce trajet il y a 20 ans et beaucoup de choses ont changé

-          Il y a plus de femmes.

-          La plus part des pèlerins font porter leurs bagages.

-          Malgré l’augmentation des gîtes certains pèlerins ont fait des réservations plus de 6 mois à l’avance ! A l’époque nous réservions d’un jour sur l’autre.

-          J’ai 20 ans de plus hélas !


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