lundi 14 mars 2011

MISE A JOUR QUAND ON PEUT !

EN ROUTE VERS AGRA
Route pour rejoindre Agra il faut en moyenne compter 2 à 3 heures pour faire 100 Km. Nous avons ainsi tout le temps pour regarder le paysage et surtout avoir peur en voyant la circulation sur une route indienne. Celle que nous prenons est à 4 voies mais régulièrement des vélos, des rickshaws, remontent en sens inverse. Le pire un énorme camion tous phares allumés arrive à toute vitesse sur nous !
Les champs sont cultivés : blé, riz… par endroit ils commencent même à moissonner à la main !
Pourtant nous avons doublé une file de moissonneuses batteuses.
L’arrivée à Agra se fait dans un embouteillage de plus d’une demi heure. Ce sera de toute façon le minimum qu’il faut pour n’importe quel déplacement en ville !
Mais avant nous avons fait une halte au mausolée d’Akbar à Sikandra encore une esquisse de TAJ Mahal, vivement que nous puissions voir l’original !
L’après midi sera consacré au Fort Rouge




et au très beau mausolée d’Itimad-ud-Daulah situé de l’autre côte de la rivière.

 Cela donne à notre chauffeur l’occasion de nous montrer comment prendre une bretelle d’échangeur à contre sens pour raccourcir le trajet, surtout qu’il est obligé de faire deux manœuvres d’aller-retour avant d’y arriver !
Notre hôtel de l’extérieur à un aspect moderne et engageant, mais une fois rentré dans la chambre c’est tout à fait autre chose : tout est abimé, rien n’est propre, nous avons demandé à changer les draps qui étaient non seulement gris mais constellés de tâches au bout de trois changement de draps ils sont toujours aussi maculés !
Nous payons quand même l’équivalent de 30 € pour cela ! C’est presque le prix d’un Formule 1 et je n’en ai jamais vu d’aussi sale !
Comment un pays qui envoyer des satellites autour de la terre et fait pêter des bombes atomiques n’est pas capable de laver des draps !
Nous décidons avec Françoise de chercher un autre hôtel tant pis nous payerons deux fois nos nuits.
Quelle ne fut pas ma surprise de trouver cet écriteaux dans une salle de bain ! Mais ou sont passé les tonnes de détergent ?
Notre chauffeur nous propose de nous emmener dans un restaurant simple et typique. Nous sommes d’accord et arrivons effectivement dans une gargote, au patron avenant qui nous propose un plat pour deux. Je ne dis rien mais le prix proposé est complètement déraisonnable, pour l’endroit et pour le plat même si celui-ci arrive enjolivé d’une bougie !

Si cela a été une bonne soirée pour le restaurateur et notre chauffeur qui a du recevoir une substantielle rétro-commission. Nous ne suivrons plus ces conseils !
Je vous réserve pour demain mes humeurs sur la visite des sites et des guides qui s’y trouvent.

LE TAJ MAHAL
Nous nous levons pour être à l’entrée à 7h du Taj Mahal, mais à cette heure là il n’y a qu’une des 3 entrées qui est ouverte et bien sur pas celle ou nous sommes !
Il est toujours aussi extraordinaire, ce matin il y a une légère brume qui laissera parfois passer quelques rayons de soleil qui font changer instantanément la couleur de monument
Nous y passons deux heures sans nous lasser mais une autre visite nous attend : Fatehpur Sikri. Ancienne capitale toute en grès rouge, rapidement abandonnée.

Nous sommes constamment accostés par des enfants mais aussi des adultes pour nous vendre des cartes postales, des colliers, pour nous servir de guide ou tout autre chose cela nous fait penser à Marrakech et c’est très désagréable ! Même Françoise bien plus calme que moi en a vite assez !
Le soir nous prenons un verre sur le toit d’une guest house d’où nous avons la vue sur le Taj Mahal et pour rejoindre notre hôtel passons dans la vieille ville par une rue dont les deux côtés sont bordés d’échoppes, ici pas de vendeurs collants juste un sourire de temps en temps et des enfants qui vous font des signes de la main. Quand la rue s’élargie c’est afin de laisser passer en son milieu un égout à ciel ouvert! Nous avançons ainsi pendant 10 mn avant de devoir passer  sous un pont où l’égout s’étale sur toute la largeur de la chaussée, heureusement un petit escalier jonché d’immondices et sentant l’urine nous permet de nous retrouver sur une grande artère avec des bâtiments récents, nous avons l’impression d’avoir changé de monde !
Dîner à l’hôtel pour beaucoup moins cher que la veille !

GWALIOR
Après 5 h de route nous arrivons en début d’après-midi en face de notre hôtel : belle allure, grand auvent donnant sur le hall. Les draps sont corrects mais la salle de bain est immonde
Nous n’allons tout de même pas changer à nos frais d’hébergement tous les soirs ! Nous ne restons qu’une nuit et nous ne prendrons pas de douche, une toilette de chat suffira !
Nous nous rendons à pied au palais du Maharaja local, c’est une très mauvaise idée les rues sont encombrées de véhicules en tout genres qui sont bruyants, et soulèvent un interminable nuage de poussière
Le palais ressemble à un château italien, l’intérieur est somptueux : salles immenses, lustre de 3 tonnes,
table de salle à manger équipée d’un petit train électrique en argent pour servir les liqueurs…

Au retour, en rickshaw c’est nécessaire, arrêt dans un petit musée provinciale rempli de poussière et d’objets hétéroclites.
En ville nous sommes étonnés car dans certaines rues la plupart des maisons ont leurs façades détruites comme si un bulldozer géant était passé élargir la rue. Explication de notre guide : toutes les constructions ou agrandissements faits sans autorisation sont détruites, il y en a beaucoup !
Pour visiter le fort nous prenons la voiture ! Au milieu de la montée nous faisons une halte pour voir des sculptures jains excavées de la colline.
Le  fort est un dédale de couloirs et de pièces dont une grande partie en sous sol, heureusement que nous avions pris nos lampes de poches, car au plus profond des souterrains la lumière s’est éteinte !

Des jardins et des dépendances qui se trouvent autour nous avons de belles vues sur la ville et surtout les remparts.
Un dernier arrêt pour voir deux vieux temples dont un du 9ème siècle.




Retour à l’hôtel et recherche d’un endroit pour dîner, nos guides nous donnent plusieurs adresses vers la gare et aux alentours de notre hôtel, c’est toujours aussi triste pour ne pas dire glauque ! Cela vous ôte tout appétit ! Si en plus de ne pas nous laver nous ne mangeons plus, dans quel état allons nous renter en France ! Sâdhu peut-être !
Après bien des recherches nous trouvons un hôtel dont le restaurant est composé d’une grande salle bien éclairée avec pas trop de taches sur la nappe et le napperon qui la couvre.
Le repas est bon mais j’ai eu le malheur de prendre un plat de mouton, à part des os je n’ai pas vu de viande dessus !
Je suis étonné de ne pas trouver d’endroit sympathique pour manger comme si les indiens ne savaient pas rendre agréable et propre un endroit ?

ENFIN UN PEU DE CONFORT !
Pour faire les 100 Km qui nous séparent d’Orchha nous mettrons 4 heures car sur toute la longueur du trajet la route est en travaux. Plutôt que de faire des chantiers de 20 Km et laisser le reste à une circulation normale (pour l’Inde) C’est tout au long de notre voyage que nous serons ralentis par des constructions de ponts ou d’autres ouvrages d’arts, l’inconvénient c’est qu’il n’y a que sur un ou deux chantiers qu’il y a des ouvriers le reste attends sans doute des jours meilleurs !
Avant d’arrivée à Orchha nous faisons une halte à Datia pour visiter le Govind Palace, c’est un château accroché au sommet d’une petite colline est qui est comme d’habitude un enchevêtrement de pièces, couloirs, escaliers… Celui-ci à la particularité de s’élever sur plus de 10 niveaux avec une architecture tout en symétrie.


Orchha est une petite ville où tout se trouve autour d’un carrefour sur la route principale : d’un côté les deux palais du maharaja, de l’autre les temples.

Nous avons une chambre réservée dans l’hôtel installé  dans une dépendance située entre les deux palais. Grande pièce propre, quand je suis allongé dans mon lit j’ai une vue sur les tours du palais !
Nous commençons par les temples, montons sur le toit du Chaturbhuj, il faut prendre de petits escaliers sombres avec des marches de plus de 20 cm pour arriver sur une terrasse qui donne directement sur le vide, il ne faut pas avoir le vertige ! De là nous avons une vue sur toute la ville et ses bâtiments.
 
et sont activitée

Nous allons ensuite voir les cénotaphes qui sont au bord de la rivière.
Des vautours y nichent.

Le soir dîner dans le restaurant du château cela nous change de ces derniers jours !

ORCHHA : DE TEMPLES EN PALAIS

Nous retournons dans la lumière du matin revoir les cénotaphes du vieux pont qui enjambe la rivière, ou se rassemblent les indiens qui vont faire leurs ablutions ou laver leurs linge.

Nous allons ensuite au temple Laksminarayan situé à 1 Km de la ville et qui la domine. 
A l’intérieur reste des peintures murales amusantes car elle représentent dans le style moghol des batailles contre les anglais et ces derniers en train de boire.
 Pendant la grande chaleur nous restons dans notre chambre en attendant 16 h pour visiter les deux palais où nous retrouvons les labyrinthes de couloirs et de très belle peintures murales.

Nous avons essayé le soir de mettre nos blogs à jour, sans succès. Le premier Café-internet était tellement lent qu’il nous était difficile d’inclure une image (en plus il nous a mis un virus sur la clé USB ) Quand au second des souris se promenaient partout et nous avons été dévorés par des puces et d’autres bêtes de ce genre ! Voyez ce que nous devons endurer pour vous faire parvenir ces quelques nouvelles !

KHAJURAHO PAUSE ITALIENNE !
Longue route dans un beau paysage de champs de blé et de riz.
Notre hôtel nous convient c’est un bon début !
La ville est donnée dans nos guides comme peu accueillante à cause du harcelement que les touristes subissent de la part des vendeurs. Bonne surprise ils ne sont pas collants et nous pouvons profiter agréablement de cette petite ville calme et agréable. Nous y trouvons même un internet de qualité ce qui nous permet de nous mettre un peu à jour.
Nous voyons les fameux temples de loin nous attendrons demain et la lumière du lever du jour pour admirer les fameuses sculptures érotiques qui ont fait la réputation mondiale de cet endroit.
Pourquoi « Pause italienne » nous avons dîné au Belle Italia de bruccheta et de pizzas. Nous commencions à en avoir assez des plats indiens ! En plus c’était excellent .
En rentrant à l’hôtel nous avons croisé deux processions de mariage. Le marié est sur un cheval ou un carrosse il est précédé de musiciens et de femmes portant sur la tête des bougies. C’est haut en couleurs et en bruit, nous avons même eu droit à un feu d’artifice tiré dans la rue !



KHAJURAHO EN DETAILS !

Longue matinée passée à admirer les temples et les scultuptures. Si effectivement il y a quelques scènes osées, il y a surtout une profusions d’effigies de femmes toutes plus gracieuses les unes que les autres.
  Avec toutes un point commun une poitrine qui ferait pâmer de désir toutes les siliconées !
Le tout recouvert de fins vêtements et de  bijoux .
Plutôt qu’un long discours quelques photos 

L’après midi sera consacré à des temples situés dans les environs, plus petits mais toujours dans le même style.
Le soir nous nous régalons d’un riz byrani et d’une galette de pomme de terre, le tout sur une charmante terrasse donnant sur les temples



VERS BOUDDHA LA ROUTE EST LONGUE

300 Km pour rejoindre Sanchi nous mettrons plus de 8 h sur de mauvaises routes. Les champs de blé, les singes et les dromadaires n’aurons pas été suffisant pour nous distraire pendant tout ce temps.
Nous franchissons des collines à la terre sèche et couvertes d’arbres qui donnent l’impression d’avoir subit un incendie.
Sanchi est un haut lieu de bouddhisme, ici s’élèvent depuis plus de 2200 ans, des stupas et de monastères, à la gloire de Bouddha.
Le village est tout petit en 20 mn nous en avons fait le tour. Nous semblons être les seuls touristes exception faite d’un groupe de 7-8 européens tout habillé de blanc qui semblent être ici plus pour la méditation que pour les vieilles pierres.
Une jolie piscine agrémente l’hôtel, nous ne nous y baignerons pas mais y prendrons un rare moment de détente.


INCREDIBLE INDIA !
C’est le slogan officiel concernant le tourisme en Inde .
Effectivement quand nous visitons ce matin le site de Sanchi. Nous sommes seuls avec un groupe de pèlerins sri-lankais. Une architecture complètement différente et entièrement consacrée au bouddhisme.

Mais aussi Incredible India quand nous arrivons à un passage à niveau. Tous les voitures, camions, rickshaws… s’entassent sur toute la largeur de la route, de l’autre côté des voies c’est la même chose, donc quand les barrières se lèvent, se sont deux masses de véhicule qui cherchent à se frayer un chemin dans les « lignes adverses » Ce qui crée un embouteillage monstrueux nous étions en deuxième ligne et nous n’avons franchis les rails qu’au bout de 10 mn ! Incredible India !


L’hôtel toujours aussi médiocre.
Nous partons pour visiter le temple de Mahakaleshwar un Lourdes local qui attire tous les 12 ans des millions de pèlerins. Il faut d’abord laisser ses chaussures et son sac dans une « garderie » en face puis suivre tout un cheminement fait de barrières comme à Euro Disney (mais beaucoup plus longues) Heureusement en fin d’après midi il a peu de monde et nous arrivons enfin au saint des saints : une petite pièces ou trône un lingam couvert de fleurs, de lait, de miel et même parait il de hachich ! Une grande ferveur se dégage de l’endroit même si sous nos pieds nous ne savons pas trop sur quoi nous marchons mais c’est sale, visqueux…

En sortant, passage sur les ghâts, marches descendant dans la rivière et où les fidèles se purifient en s’y baignant. Vu l’état de l’eau la purification est purement spirituelle !


DES EUROS A LA CIRCULATION EN VILLE
Nous n’avons que 120 Km à faire aujourd’hui, mais aussi à changer de l’argent.
A notre hôtel ils ne changeaient pas et ne savaient pas où nous pouvions le faire. Notre chauffeur a été se renseigner s’il y avait des changeurs. Il est revenu bredouille. Nous décidons de faire une halte à Indore ville de 1,6 millions d’habitants qui se trouve à mi-chemin.
Le Lonely donne la State Bank of India comme changeant les espèces.
Comment trouver la MY road quand notre chauffeur depuis Delhi n’a ni carte, ni GPS ? Il demande son chemin ! Pour aller d’une ville à l’autre c’est assez facile mais dans une agglomération où il n’y à pas une plaque donnant le nom des rues cela revient à s’en remettre aux autochtones, dont les renseignements sont souvent divergeants d’un individu à l’autre. Bref au bout d’une heure nous sommes devant un grand bâtiment moderne. Après être passés par 4 guichets nous comprenons qu’ils ne font pas de change de monnaie ! Mais chez Mr Thomas Cook se serait possible, heureusement ce n’est qu’à 200m de là. Effectivement en 10 mn nous changeons, en plus à un bon cours (58,3 pour 1 Euro)
En route, arrêt pour manger dans un agréable endroit au dessus d’une rivière.
Arrivée à l’hôtel, correct, belle vue sur la rivière.

 Omkareshwae est encore un Lourdes local, que nous visitons avec notre chauffeur. Moins impressionnant que Ujjain. En fin de journée nous allons à la confluence des deux rivières sacrées qui coulent ici : la Narmada et la Keveri, jolie promenade au coucher du soleil.


QUAND LES BAOBABS RENCONTRENT LES MOGHOLS

Trois heures ½ pour arriver à Mandu plateau occupé par une ville créée par les moghols qui y ont laissé de nombreux monuments, mausolées, palais, bassins de toutes formes où l’eau se fait rare…
C’est aussi le seul endroit en Inde où l’on trouve des baobabs !
Agréable journée à déambuler dans les ruines, l’altitude de 650 m donne une fraicheur bienveillante.

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