dimanche 11 novembre 2012


Salvador – Honduras                                                        

Samedi 10 novembre

Lever à 5h30 à pour nous rendre à l’arrêt des Tica Bus : ce sont des transports rapides qui relient les différentes villes de l’Amérique Centrale du Panama jusqu’au Mexique.
Ce n’est qu’une station service où nous devons attendre jusqu’à 7h30 notre autocar tout beau, confortable et rapide. Toutes les formalités de douanes seront  effectuées par l’aide conducteur. Nous faisons un premier arrêt pour entrer au Honduras où nous ne restons qu’une bonne heure puis entrée au Salvador. Encore quelques kilomètres pour atteindre la capitale : San Salvador.
Bonne idée d'avoir pris cette compagnie « de luxe » car avec les bus locaux je ne sais combien de temps nous aurions mis pour faire cette distance et franchir deux frontières ?
De Luxe est bien le mot puisque j’ai vu le guide chauffeur passer les gros pneus du bus au cirage noir ! Je connais quelqu’un à qui cela va donner des idées !

La route passe par des montagnes élevées d’où nous avons des vues superbes. Puis en descendant le paysage reste vallonné, avec dans l'ordre, des cultures de maïs puis plus bas de canne à sucre.
Et toujours des volcans
Nous somme surpris par la pauvreté de ces deux nouveaux pays. Ce sera encore plus marqué lors de notre entrée à San Salvador où nous longerons de nombreux bidons villes.
A notre arrivée, le bus s’arrête devant l’hôtel où nous avons réservé des chambres. Deux gardes armés se mettent à chaque extrémité du bus et 3 charmantes jeunes femmes se disposent en cercle entre eux, cela nous fait un arc de protection autour du véhicule, englobant les passagers et la soute aux bagages. Bonjour l'ambiance !
Chambres simples mais correctes. Pour ce soir nous dînerons à l’hôtel ! c’est sans doute plus sûr !

Dimanche 11 novembre

Nous voulons profiter de cette journée à San Salvador pour visiter la ville, il nous semble qu’il n’y ait pas beaucoup de centres d’intérêt. Je propose que nous visitions deux sites archéologiques qui se trouvent à 30 km, Nous pouvons le faire en taxi et cela nous laissera l’après midi pour voir la ville.
Jo fait la tête, boude, en bref il n’est pas content. Il craint que nous passions trop de temps dans les ruines au détriment de la découverte de la ville.
Avec le taxi nous arrivons pour l’ouverture du site de San Andrès, Nous traversons d’abord un musée bien fait, puis arrivons sur une esplanade gazonnée où se trouvent 4 pyramides. Ce ne sont assurément pas les plus belles ni les plus grandioses que j’ai vues, mais ce sont les premières de ce voyage. Le site et sa tranquillité sont très agréables.
Au sommet d’une des collines un gardien armé nous surveille... ou nous protège ?

En allant aux toilettes je découvre un aspect étonnant de la ségrégation !

Nous continuons vers le « Pompéi » du Salvador : Joya de Céren.
C’est une ville maya enfouie sous les cendres d’une éruption volcanique.
Si les restes ne sont pas très importants c’est la première fois que je vois des maisons mayas, il y a même un sauna car les amérindiens étaient parait-il adeptes de ces bains.

Il est midi et plutôt que de repasser par l’hôtel, nous demandons au chauffeur de nous conduire au centre ville afin de visiter la cathédrale et les différents monuments qui s’y trouvent.
La route directe étant embouteillée, à cause des travaux, il fait un détour. Nous faisons ainsi le tour du volcan Boqueron qui domine la ville. Au passage nous voyons une ancienne coulée de lave qui a laissé une trace toute noire dans la végétation environnante.

A l’arrivée le conducteur ne veut pas nous laisser seuls et tient à nous accompagner car si ce n’est pas dangereux cela peut être risqué ! Donc nous entrons dans la cathédrale, (sans grand intérêt) et allons dans la crypte voir la tombe de l’évêque Romano, qui s’est fait « descendre » en pleine messe lors de la guerre civile par les forces gouvernementales.
Nous ne savons pas quoi faire, notre « guide » ne nous quitte pas d’une semelle. Jo qui ce matin avait peur que nous n’ayons pas suffisamment de temps pour tout visiter et d’accord pour arrêter là notre découverte de la ville.
J’ai le temps de faire une photo de l’ancien palais présidentiel  en roulant et c’est tout !

Nous constatons qu’à un bloc de la place centrale les maisons sont très délabrées proches du bidonville.

Avons-nous pêché par excès de sécurité ou pris par la parano ambiante, nous ne le saurons pas.
L’après midi nous allons à pied dans un centre commercial qui se trouve à 20 mn de l’hôtel, les rues sont vides, de chaque côte de somptueuses maisons et des  résidences avec gardiens armés, hauts murs surmontés de barbelés et de barrières électrifiées.

Nous finissons la journée à mettre nos blogs à jour


Pour mémoire celui de Jo est : "le petit monde d helene"

Le soir, par sécurité, nous allons à 200 m chez Pizza Hut pour dîner. En chemin 4 gardes privés et deux militaires en armes !
Un garde tous les 50 m c'est rassurant, nous sommes en sécurité !

Lundi 12 novembre

Journée de transit, nous quittons sans regret San Salvador en minibus pour Copán au Honduras.

Nous pensions passer directement du Salvador au Honduras, mais le chauffeur est passé d’abord par le Guatemala.

Nous avions déjà vu cette possibilité qui semble plus courte, mais formalités nécessitées par un passage de frontière supplméntaire. Il faut reconnaitre que nous passons les formalités
de douanes en un temps record à chaque fois. 

A midi nous arrivons à la ville de Copán trouvons un agréable hébergement et partons à la découverte de l’endroit. C’est un ensemble de 5-6 rues qui se croisent à angles droits avec une place centrale, son église et beaucoup de restaurant et hôtels de toutes les catégories. De petits véhicules à 3 roues servent de taxi. Nous nous renseignons sur les possibilités d’excursions et de transport pour la suite du voyage.

L’après midi étant bien entamé, nous finissons la journée sur la terrasse de l’hôtel où se trouvent une cuisine, des hamacs et même une petite piscine.


Mardi 13 novembre

Visite des ruines de Copan qui se trouvent à proximité du village.

Nous entrons dans une foret où nous sommes accueillis par des aras et une drôle de petite bête.

Nous arrivons sur une grande esplanade gazonnée au milieu de laquelle se dressent des stèles datant du 5 au 8 éme siècle sculptées de toutes parts.




Un peu plus loin c’est un escalier dont chaque marche est décorée de pétroglyphes.

Nous passons dans la partie monumentale du site où de grands arbres ont enchassé les pierres avec leurs racines.




Au bout se trouvent des ruines envahies par la végétation qui devaient être les logements royaux.

C’est un endroit extraordinaire par la qualité de la sculpture, je n’ai rien vu de semblable dans aucun site précolombien que j’ai déjà visité.





Pour l’après midi nous avons prévu une excursion aux sources chaudes.

Nous sommes 8 à monter dans une camionnette et nous seront rudement secoués dans tous les sens pendant une bonne heure, le paysage est composé de collines à perte de vue que nous montons et descendons pendant tout le trajet.

Les sources nous déçoivent, un bassin d’eau verdâtre et une rivière en contre bas où se baignent les autochtones. Une grosse averse tombe à propos, les baigneurs ne seront pas génés, les autres se mettent à l’abri de tonnelles, mais qu’en sera-t-il du retour ?



Quand nous partons à 5h30 le jour commence à baisser. la plupart  des voyageurs se tassent dans l’habitacle du véhicule, il ne reste que 3 personnes à l’arrière dont Jo et moi !

Nous voilà partis pour une heure de cahots, de froid, d’éclaboussures de boue, quand nous croisons une autre voiture…

Nous sommes heureux quand cela s’arrête !

Pour dîner, bon repas de grillades, c’est la première fois du voyage que nous mangeons de la viande qui n’est pas archi cuite et dure comme de la semelle !

Nous avions bien besoin d'un tel remontant pour nous remettre de notre périple !

Mercredi 14 novembre

Pour voir la suite voir la page Guatemala





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