jeudi 23 novembre 2017

Uruguay et fin du voyage.

Colona de Sacramento.

J’ai oublié mon parapluie au restaurant hier soir, je ne pourrai pas le récupérer. C’était dernier publicitaire qu’il me restait de l’époque où je travaillait !
Dans la rue les arbres sont couverts d’ibiscus en fleurs.
Nous mettons près d’une heure en taxi pour rejoindre le port d’où nous embarquons pour traverser le rio de la Plata et arriver à Colona, vieille ville portugaise puis espagnole.
Notre hôtel n’est qu’à 300 m de la gare maritime, c’est une ancienne maison particulière transformée en hébergement de charme..
Nous avons une grande chambre, lumineuse.
Nous partons à la découverte de la ville..
Beaucoup de maisons particulières fin 19 ème début 20 ème siècle. 

Au bout des rue la vieille ville avec sa porte qui sert actuellement au tournage d’un film d’époque.


Deux belles places ombragées, des rues pavées de grosses pierres

le rio de la Plata aux eaux brunes.
De chaque côté des rues de grands platanes

Les restaurant sont chers, nous nous contenterons d’une pizza.

Deuxième jour à Colona.

Visite (en short pour ma part) des rues et places de la ville.








C’est une promenade agréable dans des rues calmes bordées de grands platanes.
La ville est petite et l’on en fait rapidement le tour, mais c’est avec plaisir que nous flânons au gré de notre déambulation. 
Je monte au sommet du phare pour une vue sur la ville

Les moineaux ne sont pas farouches

Nous finissons la journée par un beau coucher de soleil sur le rio de la Plata



Montevideo

Nous nous rendons à pied à la station de bus qui est juste à côté du débarcadère des bateaux.
Le car s’arrête dès que quelqu’un fait signe sur la route, ou demande à descendre.
Le paysage est plat, des fermes, de petites maisons. A l’approche de la capitale des « lotissements » de toutes petites habitations qui font plutôt penser à des bidonvilles améliorés.
Notre hôtel : le Presidente est sur une place où passe la rue principale de la ville. C’est un immeuble de 17 étages. Notre chambres est confortable, même si la salle de bain est toute petite.
Nous faisons un premier tour en ville. Les places se succèdent sur l’axe principale.
C’est une succession d’immeubles début 20ème siècle et des années 1970. Beaucoup de salles de spectacles.

Par rapport à Buenos Aires où la population n’est qu’européenne ici elle est plus mélangée, sans doute la proximité du Brésil.
Nous allons voir le soleil se coucher au bout de la vieille ville qui est vide et peu avenante, les maisons sont en mauvais état et il n’y a personne dans les rues.
Nous arrivons à la longue promenade qui longe la mer (20 km) espérant y trouver une gargote où un bar pour notre dîner : rien. 



Nous revenons au centre pour finir dans une pizzeria.

Montevideo 2

Alors qu’hier il faisait chaud mais avec des coups de vent très violents ce matin il fait froid, nous nous couvrons chaudement.
Nous commençons par la place de l’Indépendance, la statue d’Artigas

en dessous son mausolée gardé par des militaires qui font la joie des élèves en blouse blanche et grosse lavallière.


Sur le côté la résidence du président de la république

Une grande tour d'habitation de 32 étages datant de 1930

La porte de l’ancienne forteresse

Les rues piétonnes


Les indications de noms de rues sont sponsorisées par un commerce à proximité !
Le soir paridilla pour changer !

Montevideo 3

Le samedi matin nous faisons un tour au marché au puces de la place Matriz

Découverte du théâtre où toutes les places sont au même prix 5 €.

Agréable visite d’anciennes maisons transformées en musée


Repas dans l’ancien marché du port.



Des ampanadas 
Mais aussi des parilladas.


Quartier très animé et touristique.

La restauration des immeubles se fait en rappel : pas besoin d’échafaudages !


La mode des cadenas attachés partout existe ici aussi !


Retour à Buenos Aires

Le matin nous allons faire un tour vers l’est de notre quartier.
Tout au long de la rue 18 de Mayo et dans des rues perpendiculaires un immense marché.
C’est uniquement le dimanche, il y a de tout : poissons rouge, légumes, gâteaux « magiques », antiquités, vêtements…

Nous sommes étonnés par les indications de rues qui sont sponsorisés par des marques ou le restaurant du coin !


Ensuite il est temps de rejoindre la gare routière, très grande et bien organisée, deux heures de bus pour rejoindre Colona et l’embarcadère.
La pagaille ! il faut d’abord faire valider son billet, faire une queue, qui fait tout le tout du hall, pour passer au scanner les bagages. Il y a tellement de monde que les douaniers ne font même plus passer les bagages dans la machine !
Une dernière formalité : les tampons sur le passeport : une salle bondée, les uruguayens et argentins d’un côté,( la plus part des personnes) et une file pour les autres.
Dans les chicanes pour les locaux ça avance assez bien, mais notre file ne bouge pratiquement pas.
Nous passons une heure à attendre notre tour qui ne viendra qu’après les autochtones.
Au total plus d’une heure et demie ! A l’aller nous n’avions pas mis plus de 10 mn.
Donc un conseil si vous voulez aller à Montevideo n’en revenez pas le dimanche !
La sortie du bateau a été facile, il a juste fallu attendre un peu pour avoir un taxi.
Notre hôtel Grand Buenos Aires un bâtiment des années 70, nous sommes au 10ème et dernier étage, chambre 1004.



En entrant je vois un petit salon, qui s’avère très grand, avec une salle de douche mais pas de lit ! A droite un escalier mène à l’étage où se trouve une grande chambre avec salle de bain balnéo ! 
Le tout avec les petits déjeuners pour 50 € !
Le soir bon dîner au 1820, un restaurant historique et maintenant touristique, mais bonnes viandes et bon vin.

San Antonio de Areco

Nous quittons notre belle chambre pour la gare routière.
Nous voulions passer deux jours dans une estancia vivre la vie des gauchos, galoper dans la pampa…
Nos rêves se sont brisés sur le mur de l’argent ! C’est vraiment cher !
Nous allons donc à San Antonio de Areco à 120 km de Buenos Aires. Cette ville est réputée pour sa tradition de vivre dans l’esprit des pionniers de la pampa.
Il y en a !


La route est longue il faut sortir des faubourgs de la capitale.
A l’arrivée la gare routière est juste un petit bâtiment avec un auvent.
Nous marchons jusqu’à notre hôtel mais il n’y a personne et quand nous téléphonons nous tombons sur un répondeur !
La place centrale n’est pas loin nous nous y arrêtons dans un bar – restaurant, ancienne épicerie, savamment remise dans son aspect d’il y a 50-70 ans.


Nous y recevons un message comme quoi notre hébergement sera disponible à partir de 14h30.
Une bière et des empanadas nous permettent d’attendre jusqu’à cette heure.
De l’extérieur c’est une vieille maison comme il y en a tout au long des rues, peut-être un peu plus décatie, l’intérieur est au même niveau sinon pire, ça nous change d’hier soir en plein centre de la capitale et ici nous payons 20 € de plus !
Nous laissons nos sacs et partons à la découverte de la ville : des petites maisons plus où moins bien entretenues, 



un vieux pont, une estancia reconstitué avec un musée des traditions gauchos, 



beaucoup de magasins de cuirs avec tous les accessoires pour équiper un cheval et son cavalier, des bijouteries, des marchands de couteaux et de coupes-coupes….



Nous y passons l’après-midi regrettant de ne pas avoir pris un bus pour le soir même.
Notre commentaire sur la chambre sera : triste, vétuste, sale  et cher !

Dernier jour à Buenos Aires

Nous rentrons à Buenos Aires pour 11h nous y faisons nos cartes d’embarquement par internet et nous découvrons que le vol est 2 heures plus tôt que prévu !
Nous n’avons reçu aucune information d’Air France à ce sujet ! Nous aurions pu facilement rater notre vol.
Comme il nous reste un peu de temps nous allons au musée nat. d’arts, très intéressant dans une partie de la ville pleine de grand espaces arborés.
Notre chambre n’est plus aussi luxueuse que la dernière fois mais très bien quand même.
Le soir dîné au Dada à 2-3 rues nous y mangeons très bien et le pisco sour est excellent.

Retour à Paris

Nous devons quitter l’hôtel vers 11h30 nous passons la matinée à faire nos bagages et à trainer.
Attente pour embarquer, les places dans l’avions sont toutes petites, peu large et même pas la place de croiser ces jambes sans faire des distorsions digne d’un acrobate !
Nous avons du mal à dormir malgré nos comprimés.

Arrivée à Paris

C’est fini : RER, froid …





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