Québec 2018

Nous partons au Canada ou plutôt au Québec car Mathilde la petite fille de Françoise a commencé à faire ses études à Montréal.

Je vais passer sur les événements qui font que nous y allons fin octobre début novembre.

Lundi 29 octobre

Nous faisons un apéro amélioré avec ma voisine Nicole qui nous accompagne à l’aéroport.

Mardi 30 octobre

En réalité elle nous laisse les clés de sa voiture qui est garée dans le même parking que moi et nous allons la prendre au pied de son immeuble. A elle de retourner à Ivry toute seule.

Françoise n’a pas très bien dormi, une sciatique qui la fait souffrir depuis quelques jours.

Nous sommes prêts en avance et attendons 9h pour partir, un peu d’embouteillage sur l’A3, nous mettons plus d’une heure pour arriver à Roissy au terminal 3.

Nicole vient prendre un café avec nous en attendant l’enregistrement qui se fait rapidement.

Nous découvrons qu’il y a un vol direct sur Air Transat pour Montréal qui part presque en même temps que le nôtre !

Vol Air Transat, Airbus A 330, 8h30 de vol pour Toronto.

Pas beaucoup de place pour les jambes, quelques rares WC, mais à 450€ l’aller retour on ne peut pas se plaindre.

Le passage en douane à l’arrivée au Canada est étonnant : nous devons nous enregistrer seuls face à une machine qui scanne nos passeports, nous photographie et nous délivre un reçu avec nos portraits.

Nous devons faire ensuite la queue pour passer devant deux agents des douanes qui nous demandent si ce qui est inscrit sur le reçu est exact, ben oui, nous venons de le faire il y a 5 mn !!

C’est ainsi que nous passons la frontière : même pas un tampon sur le passeport ! TOUT fout le camp !

Heureusement que tout cela n’a pas pris trop de temps car nous n’avons que 2 h pour faire !

Nous avons dû récupérer nos bagages à l’arrivée à Toronto et les enregistrer à nouveau pour prendre la correspondance pour Montréal. Une heure de vol sur un Airbus A321

A l’arrivée nous commençons à être fatigués. Il nous faut plus de 15 mn de marche dans l’aéroport (ça ne nous fait pas de mal) pour récupérer nos bagages qui ont été pour une fois plus rapides que nous !

Luc et Martha sont là, ils nous conduisent à leur jolie maison à Longueil, banlieue de Montréal de l’autre côté du St Laurent.

Bavardages puis dodo bien mérité.

Mercredi 31 octobre 2018

Nous faisons connaissance avec la maison de nos amis, elle est dans un quartier résidentiel, toutes les maisons sont différentes et ne manquent pas de charme.

Celle de Luc est mitoyenne, au rez-de-chaussée (1er étage ici) une entrée à double portes pour pouvoir ôter ses souliers, un grand salon, une salle à manger, un bureau, une cuisine, une salle de bain et une multitude de placards.

A l’étage 3 grandes chambres et une salle de bain.

Le tout entouré d’un jardin et de grands arbres, hélas nous sommes un peu en retard dans la saison et il ne reste que quelques feuilles jaunes aux branches, nous avons raté le flamboiement des érables.

Ce matin Françoise ne sent plus sa sciatique mais une crise de mal au dos qui revient régulièrement et qui la fait terriblement souffrir.

Après le petit déjeuner Luc nous accompagne jusqu’au métro, qui se trouve à une bonne vingtaine de minutes. Le trajet se fait en grande partie sur une ancienne voie de chemin de fer aménagée pour les piétons. Encore une occasion de contempler la variété des maisons.

Nous trouvons le métro bien cher par rapport à Paris 8€ pour le passe d’une journée.

Nous rejoignons Mathilde, allons déjeuner avec elle sur la rue Ste Catherine, c’est LA rue pour «magasiner » à Montréal.

En sortant il pleut, Françoise a de plus en plus mal au dos, nous décidons de rentrer  chez nos amis.

Ce soir c’est Halloween, les maisons sont décorées avec bien sur des citrouilles mais aussi de toiles d’araignées et de squelettes, 

dans la rue des groupes d’enfants déguisés, passent de porte en porte pour réclamer des friandises, Françoise se plie à la tradition.

Mathilde a séjourné pendant un mois à Longueil quand elle est arrivée à Montréal en attendant de se trouver une colocation en ville plus proche de son université.

Elle nous rejoint pour le dîner. Comme il se fait tard Martha la raccompagne et nous en profitons pour une tournée nocturne en ville.

Jeudi 1 novembre

Nous organisons notre voyage pour la ville de Québec.

A 11h30 Martha et Luc nous font découvrir la boulangerie où ils se fournissent en pains, ce n’est pas à côté, il faut y aller en voiture. Nous en profitons pour prendre notre déjeuner car  on peut y manger différent sandwichs mais aussi des soupes.

L’après midi nous partons à pied à la découverte du centre de Longueil.

Quelques vieilles maisons, des magasins, une agréable promenade car en plus il ne pleut pas !

Vendredi 2 novembre

Luc à la gentillesse de nous prêter sa voiture pour notre voyage à Québec.

Mathilde voulais être du voyage elle nous rejoint au métro de Longueil et nous voilà partis, 250 km d’autoroute. (Pour changer il pleut !)

Le paysage est plat et monotone.

Grace au GPS nous trouvons facilement notre hôtel : l’Auberge des Tourelles, c’est une vieille maison avec effectivement deux petites tourelles ! Nous avons une grande chambre avec 4 lits, l’accueil est charmant.

Nous sommes à 10 mn de la porte St Jean qui marque l’entrée de la vieille ville.

Nous allons jusqu’au château Frontenac qui est en réalité un hôtel de la fin du 19^ème siècle.

Puis de la place d’Arme nous devrions avoir une belle vue sur le St Laurent, mais vu le temps il n’y a pas grand-chose à voir. La pluie est toujours là et comme nous sommes sur un panorama dégagé le vent se fait sentir encore plus !

Conclusion : pluie, froid, vent : que du bonheur !

Nous visitons un magasin entièrement consacré aux décorations de noël c’est impressionnant.

Pour nous réchauffer nous visitons le musée du couvent des ursulines, très intéressant, mais ça ne devait pas rigoler souvent chez les bonnes sœurs !

Le soir Françoise et Mathilde n’ont pas faim, je traverse la rue pour manger un poulet « à la portugaise » Sur la vitrine du restaurant comme je l’ai déjà vu il y a écrit « on peut apporter son vin et sa bière »je pensais que c’était une possibilité, pas du tout : il n’y a pas de boisson dans le restaurant !

Gentiment le serveur m’indique un « dépanneur » la petite épicerie locale où je m’achète une bière qui va très bien avec mon poulet !

Samedi 3 novembre

Après un bon petit déjeuner nous affrontons la trilogie québécoise : vent, froid, pluie !

Nous nous promenons rapidement dans la rue du petit Champlain : de vieilles maisons transformées en boutiques de souvenirs et restaurants, sous le soleil cela ne doit pas manquer de charme.

Pour nous mettre un peu à l’abri nous visitons le musée des civilisations, un très beau bâtiment moderne. Les expositions très variées nous laissent un peu perplexe : sosies de peintures ou de sculptures célèbres.comparées aux visages aujourd’hui.

Nous rentons à l’hôtel, lecture, repos, nous écoutons la pluie qui tombe abondamment.

Quand le bruit des gouttes s’arrête c’est qu’il neige !

Dîner crêpes avec Mathilde, Françoise n’a pas envie de sortir.

Dimanche 4 novembre

La rue devant chez nous est partiellement sèche ! Une première à Québec !

Nous partons tôt car à midi nous devons rejoindre une réunion de la famille Page-Chaussé.

Au fur et à mesure que nous nous approchons de Montréal le temps s’améliore et c’est sous un soleil radieux que nous arrivons à destination.

Nous passons une excellente après midi à retrouver des personnes que je n’avais pas vues depuis des années, faire connaissance des conjoints et tous les enfants.

Un grand merci à Stéphanie d’avoir organisé cette réunion et à Catherine de nous avoir reçu dans sa charmante maison.

Nous rentrons en passant dans les rues du quartier avec les belles maisons typiques de Montréal, escaliers extérieurs et architecture gracieuse de chaque côté des rues.

Dans les parcs les écureuils sont très occupés à faire leurs provisions et se laissent approché facilement.

Lundi 5 novembre

Nous avons fait un grand programme de visite de la ville de Montréal.

Au bout de 10 mn dehors nous nous réfugions à l’office du tourisme, démoralisés, il pleut sans cesse.

Refaisons notre plan de visite : l’église Notre Dame du Monde qui est juste à côte, puis nous partons à la découverte de la ville souterraine : un ensemble de kiosques pour manger, des boutiques et beaucoup de couloirs qui permettent de rejoindre la plupart des grands immeubles du centre ville.

Vu le temps nous trouvons cela très pratique ! Nous avançons à l’abri du mauvais temps jusqu’au palais des congrès pas loin de la cathédrale dont l’intérieur est surprenant : surcharge de sculptures et de peintures (6$ quand même)

De là une promenade par la rue St Paul avec des boutiques de souvenirs et des restaurants plutôt chics. Au bout de la rue nous arrivons au marché Bonsecours ancienne bourse aux grains transformée en …. Boutiques de souvenirs. Je commence à flasher sur une chemise canadienne rouge à gros carreaux.

Retour par l’hôtel de ville et arrêt devant le balcon d’où le général de Gaulle a  lancé son fameux « Vive le Québec libre » 

Nous nous arrêtons sur la place Jacques Cartier pour déjeuner.

Depuis que je vois poutine sur tous les menus j’en prends une : c’est une grosse assiette de frites avec du fromage fondu et une sauce barbecue. Quand j’ai fini mon plat j’ai l’impression d’avoir pris 5 kg ! Maintenant que je connais je ne pense pas en reprendre !

Retour chez Martha et Luc et dîner léger !

Mardi 6 novembre

En partant de chez nos amis nous avons droit à un joli rayon de soleil. Arrivée à Montréal il est toujours là !

Nous prenons notre café du matin et en sortant ???? Il pleut !

Nous y avions pensé et notre plan B était le musée des Beaux Arts.

Nous avons été agréablement surpris une belle collection avec des œuvres du 19 et 20^ème siècle.

Une grande exposition sur les Inuits.
Il fait presque beau, nous en profitons pour regarder les maisons et immeubles.

Mercredi 7 novembre

Nous mangeons des crêpes au Paris Crêpes. Sympathique petit restaurant sur la rue Ste Catherine.

Après nous faisons une longue marche, pour rejoindre Mathilde. 
 Françoise lui achète son équipement d’hiver : un manteau garanti  - 35°C ! Et les bottes qui vont avec.

Retour chez Martha et Luc ce soir nous les invitons à dîner dans un restaurant péruvien : excellent.

Jeudi 8 novembre

Nous nous préparons pour aller au chalet  de nos amis qui se trouve à 250 km au nord ouest de Montréal.

Le matin avec Françoise nous allons au « SAQ »magasin d’état spécialisé dans la vente d’alcool, faire le plein.

Nous retrouvons Mathilde qui sera du voyage, le coffre, qui est pourtant grand, de la voiture est plein.

En cours de route arrêt pipi, j’en profite pour aller à l’information touristique où je suis reçu par une charmante employée.

Nous faisons une première halte pour faire  quelques achats (un gros caddie) que nous avons bien du mal à faire rentrer dans la voiture. Un peu plus tard nouvel arrêt pour acheter des produits locaux.

Je suis étonné par deux hommes qui ont chacun un chariot rempli de sacs de carottes.

Luc me donne l’explication : ce sont des chasseurs et les carottes vont servir d’appâts pour les cerfs ! 

Nous n’avons pas acheté autant de légumes, mais le coffre de la voiture a du mal à se fermer !

Nous quittons la route goudronnée, nous nous enfonçons dans la forêt, hélas les arbres n’ont plus de feuilles, il reste cependant beaucoup de sapins de toutes sortes qui donnent une belle couleur verte et jaune.

Soudain au milieu de la piste un cerf. Il nous regarde sans bouger. Ce n’est qu’à 20 m de lui qu’il quitte sa position pour partir dans les bois en quelques bonds très élégants.

Nous déchargeons la voiture et faisons connaissance avec le chalet.

C’est une grande construction en bois avec un escalier qui descend vers un grand lac.

L’intérieur est composé une grande salle sur deux niveaux qui fait office de cuisine avec îlot central, salle à manger, salon, le tout chauffé par une grande cheminée à gaz. A quoi il faut rajouter une chambre, une dalle de bain, une salle à manger d’où l’on à l’impression d’être dans les arbres, un escalier qui mène à une mezzanine et deux grandes terrasse d’on l'une donne sur le lac. Un autre escalier conduit au rez-de-chaussée, nous nous logeons dans deux chambres, une salle de bain, un bureau et beaucoup de place, pour ranger, se déchausser, accédé au grand garage.

Comme nous sommes arrivés à la tombée de la nuit nous préparons de « soupé » et passons la soirée à jouer aux cartes à des jeux canadien que Luc nous apprend.

Vendredi 9 novembre

Le chalet est construit sur une île reliée à la terre uniquement par un pont de bois.

Nous en faisons le tour, le ciel est gris.

Le midi Luc nous fait une spécialité locale, une assiette de haricots rouges, de lard, d’œufs et …j’ai oublie !

L’après midi il commence à neiger sérieusement nous restons autour de la cheminée à voir les flocons tomber et toute la nature devenir blanche.

Le soir c’est une couche de 7 cm qui couvre toute la nature.

Samedi 10 novembre

Le matin nous faisons un nouveau tour de l’île mais cette fois tout est blanc et nous marchons sous les flocons

Pour midi une nouvelle spécialité de Luc : le hamburger maison.

Il fera cuire la viande sur le barbecue qui est sur la terrasse, malgré la neige au sol et celle qui tombe, il fera cela en tong ! Bravo Luc !

Il va s’en dire que le plat sera très bon, sans commune mesure avec les Mac Do ou autre production industrielle.

Il neige à nouveau Luc commence à ôter la neige qui s’accumule sur les terrasses.

Le soir soupé et jeux de cartes

Je reparle de la belle chemise à carreaux rouges que j’ai vu, Luc cherche un magasin sur la route pour en acheter une chez »L’équipier » un commerce spécialisé dans les tenues de travail et qui a une belle collection de chemises.

Dimanche 11

Nous nous préparons à rentrer à Montréal car demain Mathilde doit aller en cours.

Nous faisons nos bagages, remplissons la glacière et deux sacs de tout ce que nous n’avons pas consommé, nettoyons le chalet et reprenons la voiture.

En cours de route comme prévu : arrêt pour l’achat d’une chemise : elle me va très bien ! Un vrai bucheron canadien ! Il ne manque que la hache !

Lundi 12 novembre

Pour notre dernier jour à Montréal la météo à fait un effort il fait beau !

Nous allons d’abord à l’oratoire St Joseph, une basilique construite en haut un petit mamelon, dans le style 1920.

Avec escaliers mécaniques et escaliers pour les pèlerins montant à genoux. Nous en avons vu !

Nous partons rapidement car nous avons rendez vous avec Catherine, Felix et Mathilde au restaurant l’express. Cela ressemble tout à fait à un bistrot parisien même la carte : os à moelle, langue….

Nous passons un très agréable moment avec eux.

En les quittant nous montons au Mont Réal, traversant un quartier avec de belles fresques murales.

Toujours de nombreux écureuils.

En haut nous faisons une halte au chalet du Mont, pour boire un café et profiter de la vue sur la ville de Montréal.

Retour par la rue Ste Catherine et dîner  le soir avec Martha et Luc dans un excellent restaurant italien.

Mardi 13 novembre

Nous préparons nos bagages, nos amis nous conduisent à l’aéroport.

Le voyage se termine par une note désagréable nous prenons un café et un sandwich en attendant notre avion, nous sommes servi par une jeune femme, pas souriante, ne faisant aucun n effort pour nous parler. Alors que jusqu’à présent nous avons toujours eut des interlocuteurs très gentils et serviable, nous sommes choqués. Nous avons déjà l’impression d’être en France !

6H de vol retour ce n’est pas assez long pour prendre un comprimé pour dormir.

La remise à l’heure de notre horloge biologique va être dur !

Surtout qu’à l’arrivée j’ai récupéré le rhume de Mathilde !

Vous là le voyage est terminé.

Mais je ne voudrai pas finir ce petit récit sans remercier encore une fois Martha et Luc pour leur hospitalité, leurs gentillesses, et tous les bons souvenirs que nous nous sommes remémorés.

Merci aussi à Stéphanie et Kevin qui ont eut l’idée de cette réunion familiale, chez Catherine et Félix qui ont été des hôtes merveilleux.

Pleins d’encouragement à Mathilde qui se lance dans une belle aventure avec tous mes vœux de succès

Malgré le mauvais temps dont je me plains beaucoup dans se texte, ce fut un voyage remplis de bons moments en particulier ceux qui m’ont permis de revoir ou de connaitre tous ces amis du Quebec.